Le Front populaire ivoirien (FPI, de l’ex-président Laurent Gbagbo) réitère son appel à la libération de "tous les prisonniers politiques" pour favoriser la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire après la meurtrière crise post-électorale de 2010-2011.
"Dans l’esprit de la politique de réconciliation nationale, nous appelons le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, à élargir tous les prisonniers politiques", écrit le FPI dans un communiqué parvenu à Xinhua mercredi. Le FPI rappelle que M. Ouattara a pris, à la veille de la célébration de la fête nationale le 7 août, un décret de grâce en faveur de 3.000 prisonniers, soit le tiers de la population carcérale ivoirienne, dont les infractions ont été jugées mineures.
Selon le parti de M. Gbagbo, "un peu plus de 500 personnes" sont détenues dans les prisons pour des supposées infractions commises lors de la crise post-électorale.
"Il est nécessaire de bâtir la paix et la stabilité du pays sur la réconciliation nationale et la démocratie, et pour cela, la responsabilité de M. Ouattara est totalement engagée", soutient le communiqué.
Le texte appelle le président ivoirien à prendre des "mesures politiques courageuses" pour "favoriser la réconciliation" entre les Ivoiriens et "créer les conditions de la reconstruction nationale".
Lors d’échanges avec la presse début juillet, le ministre ivoirien de la Justice, Coulibaly Gnénéma, avait martelé que "la justice ne répond pas aux injonctions des politiques", notamment du président Ouattara relativement à la libération des détenus dans le cadre de la réconciliation nationale.
Coulibaly Gnénéma avait rejeté le terme de "prisonniers politiques", affirmant que "ceux qui se trouvent en prison actuellement ont été pris, soit en flagrant délit, soit mis en cause à la suite d’une enquête".
"Il serait malencontreux de lier la poursuite ou l’ incarcération de certaines personnes à une personne ou à leur adhésion politique", avait-il dit.
Depuis le début de l’année, la justice ivoirienne a procédé à la mise en liberté provisoire de plus de 150 partisans de l’ex- président Laurent Gbagbo détenus suite à la crise post-électorale qui a fait au moins 3.000 morts en Côte d’Ivoire.
"Dans l’esprit de la politique de réconciliation nationale, nous appelons le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, à élargir tous les prisonniers politiques", écrit le FPI dans un communiqué parvenu à Xinhua mercredi. Le FPI rappelle que M. Ouattara a pris, à la veille de la célébration de la fête nationale le 7 août, un décret de grâce en faveur de 3.000 prisonniers, soit le tiers de la population carcérale ivoirienne, dont les infractions ont été jugées mineures.
Selon le parti de M. Gbagbo, "un peu plus de 500 personnes" sont détenues dans les prisons pour des supposées infractions commises lors de la crise post-électorale.
"Il est nécessaire de bâtir la paix et la stabilité du pays sur la réconciliation nationale et la démocratie, et pour cela, la responsabilité de M. Ouattara est totalement engagée", soutient le communiqué.
Le texte appelle le président ivoirien à prendre des "mesures politiques courageuses" pour "favoriser la réconciliation" entre les Ivoiriens et "créer les conditions de la reconstruction nationale".
Lors d’échanges avec la presse début juillet, le ministre ivoirien de la Justice, Coulibaly Gnénéma, avait martelé que "la justice ne répond pas aux injonctions des politiques", notamment du président Ouattara relativement à la libération des détenus dans le cadre de la réconciliation nationale.
Coulibaly Gnénéma avait rejeté le terme de "prisonniers politiques", affirmant que "ceux qui se trouvent en prison actuellement ont été pris, soit en flagrant délit, soit mis en cause à la suite d’une enquête".
"Il serait malencontreux de lier la poursuite ou l’ incarcération de certaines personnes à une personne ou à leur adhésion politique", avait-il dit.
Depuis le début de l’année, la justice ivoirienne a procédé à la mise en liberté provisoire de plus de 150 partisans de l’ex- président Laurent Gbagbo détenus suite à la crise post-électorale qui a fait au moins 3.000 morts en Côte d’Ivoire.