Le Front populaire ivoirien (FPI) a décidé de s’impliquer dans la campagne de sensibilisation contre le virus Ebola auprès de ses fédérations et de la population. «(…) Une tournée de sensibilisation des fédérations du parti élargie aux populations locales sera organisée par le FPI », peut-on lire dans un communiqué publié samedi dernier. En outre, l’ex-parti au pouvoir a annoncé une cérémonie de dons « de produits d’hygiène et un équipement pour lavage des mains sera organisée au siège provisoire du parti ».
Dans ce communiqué, le parti créé par Laurent Gbagbo a salué les mesures prises par le gouvernement pour éviter à la Côte d’Ivoire de se faire infecter par le virus Ebola. « Nous saluons ces mesures prises par le gouvernement afin d’empêcher la survenue de l’épidémie et sa propagation », peut-on lire dans le communiqué signé de Dr. Christine Nebout Adjobi, ancien ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida, actuelle Vice-présidente du FPI en charge de la politique de la santé et de la lutte contre le Sida.
Cependant, le FPI dénonce le fait que ces mesures ne vont pas suffisamment loin. « Aucune mesure crédible de renforcement épidémiologique n’est mise en place ni à la frontière Ouest ni ailleurs. Dans de rares cas connus à Sipilou, les quelques agents dépêchés sur place n’ont aucun équipement même pas le kit de protection pour eux-mêmes. Aucun matériel de première nécessité (stérilisation, désinfectant et combinaison) n’est disponible » accuse le texte. En outre, il n’y a pas selon le communiqué « de veille sanitaire, aucun dispositif de quarantaine et aucun poste d’observation sanitaire ne sont disponibles ni aux frontières terrestres, ni dans les chefs-lieux de département… » Le parti propose plusieurs solutions dont l’extension des comités de sensibilisation jusqu’aux villages « pour une plus grande implication des communautés »
Coulibaly Zié Oumar
Dans ce communiqué, le parti créé par Laurent Gbagbo a salué les mesures prises par le gouvernement pour éviter à la Côte d’Ivoire de se faire infecter par le virus Ebola. « Nous saluons ces mesures prises par le gouvernement afin d’empêcher la survenue de l’épidémie et sa propagation », peut-on lire dans le communiqué signé de Dr. Christine Nebout Adjobi, ancien ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida, actuelle Vice-présidente du FPI en charge de la politique de la santé et de la lutte contre le Sida.
Cependant, le FPI dénonce le fait que ces mesures ne vont pas suffisamment loin. « Aucune mesure crédible de renforcement épidémiologique n’est mise en place ni à la frontière Ouest ni ailleurs. Dans de rares cas connus à Sipilou, les quelques agents dépêchés sur place n’ont aucun équipement même pas le kit de protection pour eux-mêmes. Aucun matériel de première nécessité (stérilisation, désinfectant et combinaison) n’est disponible » accuse le texte. En outre, il n’y a pas selon le communiqué « de veille sanitaire, aucun dispositif de quarantaine et aucun poste d’observation sanitaire ne sont disponibles ni aux frontières terrestres, ni dans les chefs-lieux de département… » Le parti propose plusieurs solutions dont l’extension des comités de sensibilisation jusqu’aux villages « pour une plus grande implication des communautés »
Coulibaly Zié Oumar