Œuvrer à la réélection du Président Alassane Ouattara, tel est le leitmotiv de la Conférence des présidents des mouvements politiques. Présidée par Awassa Abdul, la Conférence a tenu sa première sortie médiatique lundi dernier, à Yamoussoukro. Et selon Awassa Abdul, depuis quelque temps, les Présidents des mouvements politiques ont décidé de travailler désormais en symbiose pour plus d’efficacité dans leurs actions. Ils se sont donc mis ensemble pour la réélection du président de la République mais surtout pour que la Côte d’Ivoire évite une autre crise en 2015. Plusieurs actions sont en vue dans ce sens afin de préparer les Ivoiriens à aller aux élections dans la sérénité et dans la tranquillité. Toujours selon Awassa Abdul, la Conférence des présidents ne s’immisce pas dans la politique interne des partis politiques, mais lorsqu’une action au sein d’un parti peut rejaillir négativement sur l’objectif visé, celle-ci (la conférence) la dénonce vigoureusement. « Mme le ministre Jeanne Peuhmond joue, depuis un moment, un rôle trouble au sein du RDR concernant les élections des départementaux à venir. De Tiébissou à Toumodi en passant par Yamoussoukro, elle s’amuse à imposer aux militants de base, les candidats acquis à sa cause, évitant ainsi toute démocratie et le caractère transparent de ces futures élections », a-t-il dénoncé. Puis de condamner : « Elle va jusqu’à demander à certains candidats de se retirer sous prétexte qu’ils seraient nommés par le Président Ouattara à des postes de responsabilité plus valorisés que la direction départementale », a-t-il révélé. C’est pourquoi la Conférence voudrait attirer l’attention du Secrétaire général par intérim du RDR, Amadou Soumahoro, du ministre d’Etat Amadou Gon Coulibaly, de Mme la Grande Chancelière Henriette Dagri Diabaté et du ministre Kafana Koné, afin que cessent les intimidations des autres candidats. « Nous ne voulons aucunement nous substituer aux militants du RDR, mais pour la démocratie et la transparence prônées par le Président Ouattara, nous ne pouvons pas nous taire sur cette situation grave », a craché Awassa Abdul.
BS
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