Abidjan (Côte d’Ivoire) - Charles Konan Banny, président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) a procédé, mercredi, au lancement officiel des audiences publiques des victimes des crises ivoiriennes, estimant à ‘’60.000 victimes, témoins et perpétrateurs’’ entendus de mai à août 2014 sur l’ensemble du territoire national.
Selon M. Banny, «60.000 victimes, témoins et perpétrateurs », de mai 2014 à ce jour, entendus, ont exposé, chacun, son histoire en toute liberté, assurant que ‘’ces données traitées’’ et la liste des ‘’victimes retenues après enquête’’ sera transmise au chef de l’Etat ainsi que ‘’la nature et l’étendue’’ des préjudices pour la mise en œuvre des mesures de réparation.
Le mandat de la Commission, a-t-il rappelé, est de faire la lumière sur les violations des droits humains survenues en Côte d’Ivoire dans le passé, d’établir une typologie de ces violations et de faire des propositions de réparation au profit des victimes.
‘’Les audiences publiques prescrites par l’ordonnance du 3 février 2014 représentent l’étape cruciale de l’expérimentation de nos valeurs nationales. Elles sont le lieu où s’effectue un travail de mémoire, où est rétablie l’obligation éthique du respect de la vie’’ a expliqué M. Banny en présence des présidents d’institution, notamment Mme Henriette Diabaté (Grande chancellerie), Francis Wodié (Conseil Constitutionnel), de la patronne de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire, Mme Aïchatou Mindaoudou, de membres du gouvernement et de nombreux diplomates.
Elles mettront l’accent sur les procédures d’apaisement, de conciliation, de restauration du lien civil et de revitalisation de la citoyenneté, parce qu’il faut rétablir la nation et rétablir la culture de la paix.
‘’Les audiences publiques n’ont pas vocation à condamner ou à absoudre. C’est un tribunal de conciliation, de réconciliation et de pardon. Et le processus vise une société qui refuse la violence’’ a prévenu Charles Konan Banny.
Au nom des victimes, leur porte-parole Christ Simplice Anon a exprimé leur reconnaissance en la CDVR pour le ‘’travail abattu’’ et ce ‘’grand pas pour soulager et réparer les préjudices subis’’ avec l’ouverture des audiences publiques.
‘’Au départ, nous étions désabusés, sceptiques quant à la réussite de votre mission. Force est de reconnaître aujourd’hui que votre méthode de travail nous a rassurés et convaincus. Malgré les critiques acerbes, les incompréhensions bien souvent de la mauvaise foi, nous victimes affirmons que vous êtes sur la bonne voie pour relever le défi de la réconciliation’’, a souligné M. Amon.
Quant à Mme Aïchatou Mindaoudou, représentante du Secrétaire général des Nations-Unies, elle a indiqué que les audiences marquent une étape importante dans le processus de recherche de la vérité, affirmant la ‘’disponibilité’’ de l’ONUCI à accompagner la CDVR.
Les audiences publiques qui s’ouvriront le 1er septembre prochain seront retransmises en direct sur les chaînes de la Radio et de la Télévision nationales, a assuré le Président de la CDVR, Charles Konan Banny.
HS/ls/APA
Selon M. Banny, «60.000 victimes, témoins et perpétrateurs », de mai 2014 à ce jour, entendus, ont exposé, chacun, son histoire en toute liberté, assurant que ‘’ces données traitées’’ et la liste des ‘’victimes retenues après enquête’’ sera transmise au chef de l’Etat ainsi que ‘’la nature et l’étendue’’ des préjudices pour la mise en œuvre des mesures de réparation.
Le mandat de la Commission, a-t-il rappelé, est de faire la lumière sur les violations des droits humains survenues en Côte d’Ivoire dans le passé, d’établir une typologie de ces violations et de faire des propositions de réparation au profit des victimes.
‘’Les audiences publiques prescrites par l’ordonnance du 3 février 2014 représentent l’étape cruciale de l’expérimentation de nos valeurs nationales. Elles sont le lieu où s’effectue un travail de mémoire, où est rétablie l’obligation éthique du respect de la vie’’ a expliqué M. Banny en présence des présidents d’institution, notamment Mme Henriette Diabaté (Grande chancellerie), Francis Wodié (Conseil Constitutionnel), de la patronne de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire, Mme Aïchatou Mindaoudou, de membres du gouvernement et de nombreux diplomates.
Elles mettront l’accent sur les procédures d’apaisement, de conciliation, de restauration du lien civil et de revitalisation de la citoyenneté, parce qu’il faut rétablir la nation et rétablir la culture de la paix.
‘’Les audiences publiques n’ont pas vocation à condamner ou à absoudre. C’est un tribunal de conciliation, de réconciliation et de pardon. Et le processus vise une société qui refuse la violence’’ a prévenu Charles Konan Banny.
Au nom des victimes, leur porte-parole Christ Simplice Anon a exprimé leur reconnaissance en la CDVR pour le ‘’travail abattu’’ et ce ‘’grand pas pour soulager et réparer les préjudices subis’’ avec l’ouverture des audiences publiques.
‘’Au départ, nous étions désabusés, sceptiques quant à la réussite de votre mission. Force est de reconnaître aujourd’hui que votre méthode de travail nous a rassurés et convaincus. Malgré les critiques acerbes, les incompréhensions bien souvent de la mauvaise foi, nous victimes affirmons que vous êtes sur la bonne voie pour relever le défi de la réconciliation’’, a souligné M. Amon.
Quant à Mme Aïchatou Mindaoudou, représentante du Secrétaire général des Nations-Unies, elle a indiqué que les audiences marquent une étape importante dans le processus de recherche de la vérité, affirmant la ‘’disponibilité’’ de l’ONUCI à accompagner la CDVR.
Les audiences publiques qui s’ouvriront le 1er septembre prochain seront retransmises en direct sur les chaînes de la Radio et de la Télévision nationales, a assuré le Président de la CDVR, Charles Konan Banny.
HS/ls/APA