La Coalition des militants du Pdci-Rda pour la sauvegarde des résolutions du 12ème congrès amenée par son président, Williams Koffi et son Porte-parole, Adjourouffou Clément ont été reçus, vendredi 29 août 2014, aux Deux Plateaux, par l’ex-ministre Emile Constant Bombet. A la fin de la rencontre, de près de deux heures, le baron et vice-président du Pdci, a pris position dans le débat qui a cours au sein de la coalition au pouvoir sur la candidature unique à la présidentielle de 2015.
Comment appréciez-vous la démarche de ces responsables de la Coalition des militants du Pdci pour la sauvegarde des résolutions du 12ème congrès ?
Emile Constant Bombet : Notre devoir en tant que responsable du Pdci-Rda, c’est d’ouvrir nos portes à tous les militants qui veulent venir vers nous pour faire des suggestions. Ils nous ont exprimé certaines préoccupations. Dans le cas d’espèce, nous avons salué la démarche des jeunes qui sont venus nous voir en indiquant que le Pdci est structuré. Nous avons au sommet, le congrès, ensuite le Bureau politique et le président du parti. Entre deux congrès, il y a la convention. Dès lors que le congrès a pris une résolution, je pense que, pour nous, respectueux des textes, il faut s’y soumettre. A ce niveau, je ne pense pas que nous ayons autre chose à leur dire que les renvoyer à la résolution du congrès.
Il est vrai que les résolutions du 12ème congrès demandent que votre parti, le Pdci, ait un candidat à la présidentielle de 2015, mais des voix au sein de votre parti, réclament une candidature unique au sein de l’alliance du Rhdp. Quelle est votre position sur ces sorties ?
E.C.B : Ecoutez, les jeunes gens (Williams et Clément, Ndlr) auront l’occasion de vous le dire. Mais enfin, être militant d’un parti, c’est être militaire. La racine de militant, c’est militaire. Et, un militaire, c’est celui qui défend avec foi et détermination, au risque même de perdre sa vie, une action. Etre militant d’un parti, c’est défendre son parti et se soumettre aux exigences du parti. Pour moi, la résolution a été prise. On ne peut pas empêcher les uns et les autres de faire des commentaires. Mais quel que soit le commentaire, c’est comme un texte, une décision de justice, quand elle est prise, elle est appliquée par tous. On n’empêche pas le justiciable de faire un commentaire. Le Pdci a pris une résolution. En tant que vice-président de ce parti, je me soumets à cette résolution au même titre que les militants du parti. Je n’ai pas de commentaires à faire là-dessus.
Quand aura lieu finalement la convention de votre parti qui était prévue pour le mois d’octobre prochain ?
E.C.B : Je pense que quand si vous prenez la trame de ma démarche, je la place sous l’angle de la discipline partisane. Le Pdci a fait des communiqués. Il n’y a que des Porte-paroles qui sont mandatés, qui ne peuvent parler que du Pdci. N’étant pas ce Porte-parole mandaté, il m’est difficile de vous parler de la date de la convention. Donc, je voudrais vous renvoyer vers les Porte-paroles mandatés qui auront le temps de vous en parler. Mais, aujourd’hui, j’ai été heureux de recevoir les jeunes gens qui sont venus me saluer et nous avons échangé. C’est un plaisir pour moi de voir que des jeunes militants s’intéressent à la vie du parti, se préoccupent de l’avenir et cherchent à rencontrer leurs aînés que nous sommes. Je voudrais les saluer pour une telle démarche et les en féliciter.
Comme vous parlez de discipline, des sanctions sont-elles prévues contre ces personnes qui parlent de candidature unique surtout qu’on estime que ces voix sont de nature à troubler les militants ?
E.C.B : Je crois qu’il y a un Porte-parole du parti. Quand un parti politique se lève et dit qu’il y a qu’un tel qui est chargé de transmettre le message du parti, je ne peux pas transgresser ces directives et faire des analyses, outre mesure.
