‘’Nous travaillons d’arrache- pieds avec nos partenaires pour satisfaire les Ivoiriens en ressources agricoles abondantes de qualité et à bon marché’’. C’est l’assurance donnée, le vendredi 29 aout 2014, par le vice-président de l’association ivoirienne des sciences agronomiques (AISA), le professeur Pascal Angui, au siège de ladite structure à Yopougon, au cours d’un entretien. L’une des actions que l’association pose actuellement, selon notre interlocuteur, c’est l’encadrement des coopératives agricoles, en collaboration avec la fédération nationale des coopératives du vivrier de Côte d’Ivoire (Fénacovici) de Collette Irié Lou. Ce regroupement des enseignants chercheurs ivoiriens, faut-t-il le souligner, ne fait pas de la production mais accompagne l’Etat et les opérateurs du secteur agricole dans le diagnostic des problèmes agricoles et la recherche de leurs solutions durables. Les sciences agronomiques étant très vastes, Pr Angui a alors précisé que ces problèmes ne doivent pas se résoudre seulement au niveau technique.
Ainsi, depuis sa création, en 1981, les chercheurs de l’AISA font des assises dans toutes les régions de la Côte d’Ivoire afin de déceler les menaces liées aux spéculations agricoles telles que le café, le cacao, la banane, le palmier à huile, le riz, l’hévéa, etc. C’est donc en connaissance de cause que Pascal Angui rassure : ‘’ Toutes les spéculations sont passées en revue pour faire le diagnostic de l’agriculture au sens large du terme’’. Et de révéler : ‘’C’est une chaine à plusieurs maillons, sans oublier des facteurs qui s’ajoutent en terme d’impôts, de commercialisation, de l’acheminement sur le marché et du coût de transport sans oublier les maladies liées aux plantes. Cela, pour dire qu’il y a un tas de choses qu’on doit analyser pour en arriver à la conclusion’’. Fort de ce que certains des résultats de leurs recherches sont en application, Pr Pascal Angui a rassuré que bientôt, l’autosuffisance alimentaire sera une réalité en Côte d’Ivoire. Et ce, l’AISA, aux dires de son vice-président, a des compétences et des ressources humaines de qualité pour réussir ce pari cher au Président Alassane Ouattara dans sa volonté manifeste de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. ‘’Les sciences agronomiques regroupent l’agronomie proprement dite, l’agroéconomie, la zootechnique, la protection des végétaux contre les maladies, les sciences du sol et de l’environnement la technologie’’, a-t-il précisé. Comme stratégie, l’AISA se base sur une démarche qui est la collecte des informations en inventoriant les potentialités et les contraintes agronomiques ; ensuite, sur l’expérimentation par des projets d’étude participatifs ; en outre, la diffusion de l’information par la transmission des résultats de projets participatifs aux communautés scientifiques et aux paysans à travers des revues spécialisées et des journées de restitution. La structure dite savante, collabore avec le centre national de recherche agronomique (CNRA), l’ANADER, l’IDESSA, etc.
N.O
Photo : professeur Pascal Angui
Légende Pr Pascal Angui, vice- président de l’AISA
Ainsi, depuis sa création, en 1981, les chercheurs de l’AISA font des assises dans toutes les régions de la Côte d’Ivoire afin de déceler les menaces liées aux spéculations agricoles telles que le café, le cacao, la banane, le palmier à huile, le riz, l’hévéa, etc. C’est donc en connaissance de cause que Pascal Angui rassure : ‘’ Toutes les spéculations sont passées en revue pour faire le diagnostic de l’agriculture au sens large du terme’’. Et de révéler : ‘’C’est une chaine à plusieurs maillons, sans oublier des facteurs qui s’ajoutent en terme d’impôts, de commercialisation, de l’acheminement sur le marché et du coût de transport sans oublier les maladies liées aux plantes. Cela, pour dire qu’il y a un tas de choses qu’on doit analyser pour en arriver à la conclusion’’. Fort de ce que certains des résultats de leurs recherches sont en application, Pr Pascal Angui a rassuré que bientôt, l’autosuffisance alimentaire sera une réalité en Côte d’Ivoire. Et ce, l’AISA, aux dires de son vice-président, a des compétences et des ressources humaines de qualité pour réussir ce pari cher au Président Alassane Ouattara dans sa volonté manifeste de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. ‘’Les sciences agronomiques regroupent l’agronomie proprement dite, l’agroéconomie, la zootechnique, la protection des végétaux contre les maladies, les sciences du sol et de l’environnement la technologie’’, a-t-il précisé. Comme stratégie, l’AISA se base sur une démarche qui est la collecte des informations en inventoriant les potentialités et les contraintes agronomiques ; ensuite, sur l’expérimentation par des projets d’étude participatifs ; en outre, la diffusion de l’information par la transmission des résultats de projets participatifs aux communautés scientifiques et aux paysans à travers des revues spécialisées et des journées de restitution. La structure dite savante, collabore avec le centre national de recherche agronomique (CNRA), l’ANADER, l’IDESSA, etc.
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Photo : professeur Pascal Angui
Légende Pr Pascal Angui, vice- président de l’AISA
