Abidjan (Côte d’Ivoire) - Ebola sera dans toutes les têtes samedi à l’entame du match Côte d’Ivoire-Sierra Leone (qualifications de la CAN-2015), dont le virus a failli empêcher la tenue, Abidjan craignant une contamination de sa population.
Le résultat sportif devrait même passer au second plan: les Eléphants ivoiriens, malgré la retraite internationale de l’idole Didier Drogba et leur incapacité à atteindre les 8e de finale d’un Mondial pour la troisième fois de suite au Brésil, s’annoncent de toute façon ultra-favoris grâce aux Yaya Touré (Manchester City), Salomon Kalou (Hertha Berlin) ou encore Gervinho (AS Rome).
Et qu’importe le zénith footballistique dans lequel se trouve la Sierra Leone, dont la 50e place à l’indice Fifa constitue le meilleur rang de son histoire. Le Petit Poucet du match, issu d’un pays saigné par Ebola, doit uniquement à ses joueurs expatriés de pouvoir fouler le gazon du stade Houphouët-Boigny.
Les deux sélections n’ont su que lundi, après des semaines de discussions, que la rencontre se tiendrait bien à Abidjan, après un veto décrété en août par les autorités ivoiriennes.
Un austère communiqué, lu à la télévision publique, annonçait ainsi que "le Conseil national de sécurité" autorisait la tenue du match après "une garantie" de la Fédération sierra-léonaise que sa délégation "ne s’est rendue dans aucun pays affecté par le virus pendant la période de 21 jours d’incubation".
La Sierra Leone étant l’un des trois pays les plus meurtris par Ebola, les visiteurs n’ont pu sélectionner leurs joueurs évoluant dans le championnat national, interrompu sine die pour cause d’épidémie.
- Marche arrière -
Les Sierra Léonais présents à Abidjan évoluent entre la première division azerbaïdjanaise et la 3e division suédoise, en passant pas la 4e division nord-américaine ou la 2e division anglaise. Les quatre membres de leur encadrement technique sont britanniques.
La Côte d’Ivoire, qui ne déplore pour l’instant aucun cas d’infection, malgré ses frontières communes avec le Liberia et la Guinée, les deux pays les plus meurtris, avait dans un premier temps interdit il y a deux semaines toute compétition sportive internationale sur son territoire pour contrer l’épidémie.
Le 21e Tour national, qui devait marquer le renouveau cycliste dans le pays, s’est ainsi vu privé de toutes les équipes étrangères.
Les autorités ivoiriennes ont finalement dû faire marche arrière pour le match de foot. La Confédération africaine (CAF), organisatrice de la CAN, n’avait laissé aucune alternative à Abidjan: en cas de refus d’organiser la rencontre, les Eléphants, 2e nation africaine (25e pour la Fifa) et orgueil national, risquaient l’exclusion de la Coupe d’Afrique, avait expliqué à l’AFP son chargé des relations médias.
Malgré le début tardif de la vente des billets, le match se jouera à guichets fermés, affirme la Fédération ivoirienne.
Côte d’Ivoire et Sierra Leone retrouveront respectivement après ce match le Cameroun et la RD Congo, un autre pays frappé par une épidémie de virus Ebola.
jlf-jf/ybl/dhe
Le résultat sportif devrait même passer au second plan: les Eléphants ivoiriens, malgré la retraite internationale de l’idole Didier Drogba et leur incapacité à atteindre les 8e de finale d’un Mondial pour la troisième fois de suite au Brésil, s’annoncent de toute façon ultra-favoris grâce aux Yaya Touré (Manchester City), Salomon Kalou (Hertha Berlin) ou encore Gervinho (AS Rome).
Et qu’importe le zénith footballistique dans lequel se trouve la Sierra Leone, dont la 50e place à l’indice Fifa constitue le meilleur rang de son histoire. Le Petit Poucet du match, issu d’un pays saigné par Ebola, doit uniquement à ses joueurs expatriés de pouvoir fouler le gazon du stade Houphouët-Boigny.
Les deux sélections n’ont su que lundi, après des semaines de discussions, que la rencontre se tiendrait bien à Abidjan, après un veto décrété en août par les autorités ivoiriennes.
Un austère communiqué, lu à la télévision publique, annonçait ainsi que "le Conseil national de sécurité" autorisait la tenue du match après "une garantie" de la Fédération sierra-léonaise que sa délégation "ne s’est rendue dans aucun pays affecté par le virus pendant la période de 21 jours d’incubation".
La Sierra Leone étant l’un des trois pays les plus meurtris par Ebola, les visiteurs n’ont pu sélectionner leurs joueurs évoluant dans le championnat national, interrompu sine die pour cause d’épidémie.
- Marche arrière -
Les Sierra Léonais présents à Abidjan évoluent entre la première division azerbaïdjanaise et la 3e division suédoise, en passant pas la 4e division nord-américaine ou la 2e division anglaise. Les quatre membres de leur encadrement technique sont britanniques.
La Côte d’Ivoire, qui ne déplore pour l’instant aucun cas d’infection, malgré ses frontières communes avec le Liberia et la Guinée, les deux pays les plus meurtris, avait dans un premier temps interdit il y a deux semaines toute compétition sportive internationale sur son territoire pour contrer l’épidémie.
Le 21e Tour national, qui devait marquer le renouveau cycliste dans le pays, s’est ainsi vu privé de toutes les équipes étrangères.
Les autorités ivoiriennes ont finalement dû faire marche arrière pour le match de foot. La Confédération africaine (CAF), organisatrice de la CAN, n’avait laissé aucune alternative à Abidjan: en cas de refus d’organiser la rencontre, les Eléphants, 2e nation africaine (25e pour la Fifa) et orgueil national, risquaient l’exclusion de la Coupe d’Afrique, avait expliqué à l’AFP son chargé des relations médias.
Malgré le début tardif de la vente des billets, le match se jouera à guichets fermés, affirme la Fédération ivoirienne.
Côte d’Ivoire et Sierra Leone retrouveront respectivement après ce match le Cameroun et la RD Congo, un autre pays frappé par une épidémie de virus Ebola.
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