Youssouf Bakayoko a été élu, vendredi nuit, Président de la nouvelle Commission électorale indépendante (CEI), chargée de l’organisation de la prochaine élection présidentielle d’octobre 2015, a constaté un journaliste de APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
M. Bakayoko issu des rangs du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et membre du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), a été réélu à l’issue d’un vote qui a enregistré la participation de 12 Commissaires sur les 17 que compte la Commission centrale de l’institution électorale.
Le Front populaire ivoirien (FPI) et ses alliés réunis au sein de l’Alliance des forces démocratiques (AFD) ont claqué la porte des travaux. "(...)Nous étions en train de faire des négociations pour corriger le déséquilibre qui a été consacré par la loi (...) Nous étions donc de bonne foi. C’est la raison pour laquelle nous étions rentrés à la Commission électorale indépendante", a expliqué Bertin N’goran Ganin le représentant de l’AFD qui avait à ses côtés Alain Dogou du FPI.
Malheureusement, a-t-il ajouté "nous constatons que les engagements qui ont été pris n’ont pas été respectés et que nous sommes en train de nous acheminer vers une procédure qui va encore empirer le déséquilibre".
"Pour ne pas être complice d’une telle situation, nous avons décidé de suspendre notre participation à ces travaux de la CEI en espérant que les uns et les autres pourront respecter la parole donnée ", a conclu Bertin N’goran Ganin en quittant le siège de la CEI avant le vote.
Ils ont été suivis par Jacob Anaky du Mouvement des forces d’avenir (MFA), Abbé Boni Boni Martial, représentant de la Conférence des évêques catholiques de Côte d’Ivoire et Yoli-Bi Koné Marguerite, représentant les Organisations non gouvernementales non confessionnelles.
Le nouveau bureau de la CEI compte six membres.En plus de M. Bakayoko, Sourou Koné, représentant le président de la République, a été élu premier Vice-Président, quand la deuxième Vice-présidence et la troisième Vice-présidence ont respectivement échu à Gervais Coulibaly de la Ligue des mouvements pour le progrès (LMP) et Sévérin Auguste Miremont de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI).
Le poste de Secrétaire général est revenu à André Gogognon Zanon, représentant du Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire. Il est secondé par Me Victoire Amlan Alley, Avocat près la Cour d’Appel d’Abidjan, représentant le barreau.
"Ce bureau a été construit sur la base du consensuel quoi qu’on dise (...)", a déclaré le président de séance, Sévérin Auguste Miremont, soulignant que ce bureau de six membres a tenu compte de "l’ossature" des candidatures en présence. "Il n’y a pas eu de vote mécanique", a-t-il insisté.
"Nous allons travailler en prenant en compte toutes les questions urgentes . Il s’agit de la révision de la liste électorale...", a déclaré Youssouf Bakayoko, reconduit pour un mandat de six ans . "Nous allons travailler au renforcement de la confiance entre les membres de la CEI, des populations et des électeurs", a-t-il poursuivi en s’engageant à organiser des "élections transparentes".
Le 11 août, les 17 membres de la Commission centrale de la CEI ont prêté serment devant le Conseil constitutionnel au cours d’une audience présidée par Pr Francis Wodié, président de cette institution en présence des six conseillers.
La nouvelle CEI, adoptée le lundi 28 mai par le parlement, est passée de 31 à 17 membres dont un représentant du Président de la République, quatre pour les partis au pouvoir, quatre pour les partis de l’opposition, quatre pour la société civile et quatre représentants de l’administration.
LS/APA
M. Bakayoko issu des rangs du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et membre du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), a été réélu à l’issue d’un vote qui a enregistré la participation de 12 Commissaires sur les 17 que compte la Commission centrale de l’institution électorale.
Le Front populaire ivoirien (FPI) et ses alliés réunis au sein de l’Alliance des forces démocratiques (AFD) ont claqué la porte des travaux. "(...)Nous étions en train de faire des négociations pour corriger le déséquilibre qui a été consacré par la loi (...) Nous étions donc de bonne foi. C’est la raison pour laquelle nous étions rentrés à la Commission électorale indépendante", a expliqué Bertin N’goran Ganin le représentant de l’AFD qui avait à ses côtés Alain Dogou du FPI.
Malheureusement, a-t-il ajouté "nous constatons que les engagements qui ont été pris n’ont pas été respectés et que nous sommes en train de nous acheminer vers une procédure qui va encore empirer le déséquilibre".
"Pour ne pas être complice d’une telle situation, nous avons décidé de suspendre notre participation à ces travaux de la CEI en espérant que les uns et les autres pourront respecter la parole donnée ", a conclu Bertin N’goran Ganin en quittant le siège de la CEI avant le vote.
Ils ont été suivis par Jacob Anaky du Mouvement des forces d’avenir (MFA), Abbé Boni Boni Martial, représentant de la Conférence des évêques catholiques de Côte d’Ivoire et Yoli-Bi Koné Marguerite, représentant les Organisations non gouvernementales non confessionnelles.
Le nouveau bureau de la CEI compte six membres.En plus de M. Bakayoko, Sourou Koné, représentant le président de la République, a été élu premier Vice-Président, quand la deuxième Vice-présidence et la troisième Vice-présidence ont respectivement échu à Gervais Coulibaly de la Ligue des mouvements pour le progrès (LMP) et Sévérin Auguste Miremont de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI).
Le poste de Secrétaire général est revenu à André Gogognon Zanon, représentant du Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire. Il est secondé par Me Victoire Amlan Alley, Avocat près la Cour d’Appel d’Abidjan, représentant le barreau.
"Ce bureau a été construit sur la base du consensuel quoi qu’on dise (...)", a déclaré le président de séance, Sévérin Auguste Miremont, soulignant que ce bureau de six membres a tenu compte de "l’ossature" des candidatures en présence. "Il n’y a pas eu de vote mécanique", a-t-il insisté.
"Nous allons travailler en prenant en compte toutes les questions urgentes . Il s’agit de la révision de la liste électorale...", a déclaré Youssouf Bakayoko, reconduit pour un mandat de six ans . "Nous allons travailler au renforcement de la confiance entre les membres de la CEI, des populations et des électeurs", a-t-il poursuivi en s’engageant à organiser des "élections transparentes".
Le 11 août, les 17 membres de la Commission centrale de la CEI ont prêté serment devant le Conseil constitutionnel au cours d’une audience présidée par Pr Francis Wodié, président de cette institution en présence des six conseillers.
La nouvelle CEI, adoptée le lundi 28 mai par le parlement, est passée de 31 à 17 membres dont un représentant du Président de la République, quatre pour les partis au pouvoir, quatre pour les partis de l’opposition, quatre pour la société civile et quatre représentants de l’administration.
LS/APA