Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Gnamien Konan, a refusé lundi d’accéder à une requête de leaders d’associations estudiantines qui demandaient une baisse des frais d’inscription, estimant que la faiblesse du coût de la formation induit la mauvaise qualité de l’enseignement dispensé.
"Une étude de l’UEMOA établit le coût de la formation universitaire dans l’espace à 1,2 millions FCFA. A l’université de Cocody, l’Etat paie 400.000, à Bouaké 500.000 et 600.000 à Korhogo soit un déficit respectivement de 800.000, 700.000 et 600.000 FCFA", a-t-il dit à ces étudiants qu’il recevait à son cabinet, en prélude à une rencontre, avant la rentrée académique.
"Ce déficit explique la mauvaise qualité de votre formation et l’insuffisance des infrastructures", a-t-il souligné notant que les frais d’inscription qui s’élèvent à 30.000 FCFA en Licence, 60.000 FCFA en Master et 90.000 FCFA en Doctorat constituent la contribution des étudiants.
En comparaison, Gnamien Konan a cité les exemples de l’université internationale de Grand-Bassam où la scolarité coûte cinq millions de francs CFA par an et l’université Atlantique où les frais sont de 1,6 million en Licence et 1,825 million en Master.
Il ne s’est pas prononcé sur le souhait des étudiants, exprimé par Traoré Simone, en Master 2 d’anglais, d’une prolongation de la date limite des inscriptions qui a expiré le 29 août, réservant sa réponse lors d’une autre rencontre prévue mercredi.
Il a toutefois rassuré les étudiants sur la publication de la liste des boursiers dès la publication des résultats et le paiement des bourses "avant la rentrée académique 2014-2015".
Gnamien Konan a déploré le refus des 19.000 boursiers (moins de 10% des étudiants) de voir leur bourse de 440.000 F CFA ramenée à 225.000 F CFA pour en faire bénéficier plus de 300.000 étudiants.
Les universités publiques ivoiriennes comptent près de 80.000 étudiants en plus des 45.000 nouveaux bacheliers sur 70.000 qu’elles recevront cette année.
L’un des défis majeurs du ministre concerne l’employabilité des diplômés à travers une formation de qualité à distance consacrant une plus grande part à l’Anglais.
aaa/kam
"Une étude de l’UEMOA établit le coût de la formation universitaire dans l’espace à 1,2 millions FCFA. A l’université de Cocody, l’Etat paie 400.000, à Bouaké 500.000 et 600.000 à Korhogo soit un déficit respectivement de 800.000, 700.000 et 600.000 FCFA", a-t-il dit à ces étudiants qu’il recevait à son cabinet, en prélude à une rencontre, avant la rentrée académique.
"Ce déficit explique la mauvaise qualité de votre formation et l’insuffisance des infrastructures", a-t-il souligné notant que les frais d’inscription qui s’élèvent à 30.000 FCFA en Licence, 60.000 FCFA en Master et 90.000 FCFA en Doctorat constituent la contribution des étudiants.
En comparaison, Gnamien Konan a cité les exemples de l’université internationale de Grand-Bassam où la scolarité coûte cinq millions de francs CFA par an et l’université Atlantique où les frais sont de 1,6 million en Licence et 1,825 million en Master.
Il ne s’est pas prononcé sur le souhait des étudiants, exprimé par Traoré Simone, en Master 2 d’anglais, d’une prolongation de la date limite des inscriptions qui a expiré le 29 août, réservant sa réponse lors d’une autre rencontre prévue mercredi.
Il a toutefois rassuré les étudiants sur la publication de la liste des boursiers dès la publication des résultats et le paiement des bourses "avant la rentrée académique 2014-2015".
Gnamien Konan a déploré le refus des 19.000 boursiers (moins de 10% des étudiants) de voir leur bourse de 440.000 F CFA ramenée à 225.000 F CFA pour en faire bénéficier plus de 300.000 étudiants.
Les universités publiques ivoiriennes comptent près de 80.000 étudiants en plus des 45.000 nouveaux bacheliers sur 70.000 qu’elles recevront cette année.
L’un des défis majeurs du ministre concerne l’employabilité des diplômés à travers une formation de qualité à distance consacrant une plus grande part à l’Anglais.
aaa/kam