La Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) a ouvert, lundi, les ‘’audiences publiques’’ au cours desquelles les victimes et leurs supposés bourreaux de la crise post-électorale vont se parler ‘’ dans un huis-clos’’ qui n’a rien de public.
Pour la première journée ouverte, peu après 11h Gmt et heure locale, six victimes ‘'choisies'' sur la centaine de personnes, représentant des ‘'cas emblématiques'', selon le président Charles Konan Banny, passeront devant les commissaires dans une salle exiguë aménagée d'un réceptif hôtelier de la capitale économique, servant de salle d'audition ou de confrontation.
Selon M. Banny, pour cette étape la plus importante du processus, ‘' tout ce qui sera dit et fait, le sera pour parfaire la construction de la Nation, débarrassée de la haine et de la violence'', rappelant que la CDVR n'est pas une ‘' cour pour juger et condamner'' mais un lieu pour ‘'compatir et encourager la manifestation de la vérité''.
L'opération consiste pour les commissaires d'interroger les victimes sur ‘' ce qui leur est arrivé et éventuellement dire celui ou ceux qui sont ces bourreaux si elles les cannaient'', indique une source proche de la Commission, ajoutant la possibilité d'une tentative de ‘'conciliation'' entre la victime et le présumé ‘' bourreau'' pour arracher des ‘'excuses'' à ce dernier afin d'obtenir le ‘' pardon'' de la victime.
C'est pour cet exercice que la CDVR a tenu la presse à ‘' l'écart''. Les journalistes qui s'attendaient à filmer tout de ces audiences dites ‘'publiques'' ont été, ‘' sagement'' priés de ranger caméra, micro, stylo, téléphone portable, s'ils désirent accéder à la salle. La Commission ayant commis ses services de communication de faire le ‘'job'' pour une diffusion en PAD des audiences sur les chaines de la télévision nationale.
Ce qui enlève, de l'avis de nombreuses personnes le caractère ‘' public'' aux audiences qui, au finish, se tiennent à huis-clos.
HS/ls/APA
Pour la première journée ouverte, peu après 11h Gmt et heure locale, six victimes ‘'choisies'' sur la centaine de personnes, représentant des ‘'cas emblématiques'', selon le président Charles Konan Banny, passeront devant les commissaires dans une salle exiguë aménagée d'un réceptif hôtelier de la capitale économique, servant de salle d'audition ou de confrontation.
Selon M. Banny, pour cette étape la plus importante du processus, ‘' tout ce qui sera dit et fait, le sera pour parfaire la construction de la Nation, débarrassée de la haine et de la violence'', rappelant que la CDVR n'est pas une ‘' cour pour juger et condamner'' mais un lieu pour ‘'compatir et encourager la manifestation de la vérité''.
L'opération consiste pour les commissaires d'interroger les victimes sur ‘' ce qui leur est arrivé et éventuellement dire celui ou ceux qui sont ces bourreaux si elles les cannaient'', indique une source proche de la Commission, ajoutant la possibilité d'une tentative de ‘'conciliation'' entre la victime et le présumé ‘' bourreau'' pour arracher des ‘'excuses'' à ce dernier afin d'obtenir le ‘' pardon'' de la victime.
C'est pour cet exercice que la CDVR a tenu la presse à ‘' l'écart''. Les journalistes qui s'attendaient à filmer tout de ces audiences dites ‘'publiques'' ont été, ‘' sagement'' priés de ranger caméra, micro, stylo, téléphone portable, s'ils désirent accéder à la salle. La Commission ayant commis ses services de communication de faire le ‘'job'' pour une diffusion en PAD des audiences sur les chaines de la télévision nationale.
Ce qui enlève, de l'avis de nombreuses personnes le caractère ‘' public'' aux audiences qui, au finish, se tiennent à huis-clos.
HS/ls/APA