L’Alliance des forces démocratiques (Afd), plateforme de partis politiques de l’opposition dont le FPI de Laurent Gbagbo, a suspendu lundi, sa participation aux travaux de la Commission électorale indépendante (Cei), dénonçant la reconduction à son poste, du président sortant de cette institution, Youssouf Bakayoko, a appris APA, sur place.
‘'Tant que nous n'aurons pas été entendus, nous suspendons la participation de nos représentants aux travaux de la Commission. Il ne s'agit pas pour eux de démissionner ou de quitter la Cei », a déclaré la vice-présidente de l'Afd, Danièle Boni-Claverie, animant une conférence de presse.
Pour l'heure, a-t-elle poursuivi, l'Alliance reste ouverte à toute reprise des discussions. ‘'Nous souhaitons que le gouvernement veuille bien respecter ses engagements et que tous les discours officiels sur la transparence ne demeurent point au stade des intentions », a indiqué l'ex- ministre de la famille, de la femme et de l'enfant dans le dernier gouvernement de Laurent Gbagbo pendant la crise post-électorale.
Expliquant le rejet du choix de Youssouf Bakayoko, Mme Claverie a souligné que c'est inhérent au ‘' symbole'' que représente le Président réélu de la Cei qui ‘'nous renvoie à des moments pénibles et intenses, préjudiciables à ce que nous recherchons '' à savoir‘' une Cei nouvelle et apaisée'', a-t-elle insisté.
Selon elle, cette décision n'est pas un caprice mais, la défense du principe de ‘'consensus'' comme mode de fonctionnement et de désignation du président de cette institution.
‘'L'opposition n'est pas prête à faire de la figuration. Si nous avons accepté d'entrer à la Cei, c'est parce que nous avons cru qu'il est normal pour l'opposition de participer à la vie politique du pays'', a-t-elle dit, soulignant cependant, que cette position ‘'n'est pas un défi au gouvernement''.
Par ailleurs, Mme Claverie a fait remarquer que c'est sur la base d'un ‘'accord'' sur l'ossature du bureau de la Cei obtenu avec le ministre de l'Intérieur Hamed Bakayoko le 3 septembre que les représentants de l'Afd se sont rendus à la réunion du lendemain au siège de la Commission, avant de déplorer que ‘'notre bonne foi a été abusée''.
Vendredi dernier, les représentants de l'Alliance des forces démocratiques, du Mouvement des forces d'avenir (Mfa), de l'église catholique et des organisations non confessionneles (5 au total) ont claqué la porte aux travaux de la mise en place du bureau de Cei, prétextant qu'aucune allusion n'est faite au « consensus qui aurait dû être l'épine dorsale de ces discussions », comme convenu avec le gouvernement ivoirien.
SB/hs/ls/APA
‘'Tant que nous n'aurons pas été entendus, nous suspendons la participation de nos représentants aux travaux de la Commission. Il ne s'agit pas pour eux de démissionner ou de quitter la Cei », a déclaré la vice-présidente de l'Afd, Danièle Boni-Claverie, animant une conférence de presse.
Pour l'heure, a-t-elle poursuivi, l'Alliance reste ouverte à toute reprise des discussions. ‘'Nous souhaitons que le gouvernement veuille bien respecter ses engagements et que tous les discours officiels sur la transparence ne demeurent point au stade des intentions », a indiqué l'ex- ministre de la famille, de la femme et de l'enfant dans le dernier gouvernement de Laurent Gbagbo pendant la crise post-électorale.
Expliquant le rejet du choix de Youssouf Bakayoko, Mme Claverie a souligné que c'est inhérent au ‘' symbole'' que représente le Président réélu de la Cei qui ‘'nous renvoie à des moments pénibles et intenses, préjudiciables à ce que nous recherchons '' à savoir‘' une Cei nouvelle et apaisée'', a-t-elle insisté.
Selon elle, cette décision n'est pas un caprice mais, la défense du principe de ‘'consensus'' comme mode de fonctionnement et de désignation du président de cette institution.
‘'L'opposition n'est pas prête à faire de la figuration. Si nous avons accepté d'entrer à la Cei, c'est parce que nous avons cru qu'il est normal pour l'opposition de participer à la vie politique du pays'', a-t-elle dit, soulignant cependant, que cette position ‘'n'est pas un défi au gouvernement''.
Par ailleurs, Mme Claverie a fait remarquer que c'est sur la base d'un ‘'accord'' sur l'ossature du bureau de la Cei obtenu avec le ministre de l'Intérieur Hamed Bakayoko le 3 septembre que les représentants de l'Afd se sont rendus à la réunion du lendemain au siège de la Commission, avant de déplorer que ‘'notre bonne foi a été abusée''.
Vendredi dernier, les représentants de l'Alliance des forces démocratiques, du Mouvement des forces d'avenir (Mfa), de l'église catholique et des organisations non confessionneles (5 au total) ont claqué la porte aux travaux de la mise en place du bureau de Cei, prétextant qu'aucune allusion n'est faite au « consensus qui aurait dû être l'épine dorsale de ces discussions », comme convenu avec le gouvernement ivoirien.
SB/hs/ls/APA