Le fondateur du Front populaire ivoirien (Fpi) a-t-il mis en quarantaine l’âme de son parti en attendant de retrouver sa liberté ? Depuis le transfèrement de l’ex-chef d’Etat à La Haye , son parti n’a plus retrouvé sa cohésion et sa vigueur d’antan .Après les déboires de ses dirigeants dont le Président Affi N’guessan , la vice- présidente Simone Gbagbo et la plupart des anciens ministres et directeurs généraux emprisonnés dans plusieurs régions du pays (Korhogo, Odienné, Bouna…) , le Fpi avait gravement titubé et était presqu’au bord du gouffre . La Grâce présidentielle et la clémence de la justice ayant permis de libérer plusieurs de ces prisonniers n’ont pas suffi pour redonner le souffle régénérateur au parti. Bien au contraire, les retrouvailles des anciens prisonniers au lieu d’être des rencontres de gaieté , de solidarité , d’union et de cohésion sont plutôt l’occasion d’un règlement de compte , de calomnie et de chaudes empoignades inutiles. Le samedi 30 août dernier, la réunion du comité central avait pris l’allure d’un combat de boxe mettant aux prises les pro-Affi et les pro-Gbagbo. Il a fallu mettre un terme à la séance afin d’arrêter l’hémorragie et d’éviter l’hécatombe. Malgré cela, le feuilleton a pris une autre allure le lendemain avec l’attaque du siège du Parti par une bande bien organisée. Les dégâts causés par cette attaque minutieusement planifiée sont énormes.
Le cerveau masqué qui tire les ficelles
La crise que traverse le FPI est orchestrée et diligentée par un groupe organisé du parti. De sources concordantes, le cerveau de cette opération est logé dans un pays où il donne des consignes, lesquelles sont relayées par un réseau bien ficelé .L’ordre est par la suite exécuté par des représentants sur place en Côte d’Ivoire à travers des actions qui se manifestent à chaque réunion du parti. Selon notre informateur, les instigateurs visent un seul objectif : « rendre le pays ingouvernable comme cela a été le cas sous leur règne ».A en croire cette source, « ne pas venger le Fpi est un crime contre tous les dirigeants en exil ».
Pourquoi il faut vite dégager Affi
La nouvelle politique du Fpi telle que conduite par Pascal Affi N’Guessan n’est pas de nature à permettre de régler rapidement les comptes des ex-dirigeants face au régime actuel d’Abidjan. Les va-t-en guerre de l’ex-parti au pouvoir affirment que le Président statutaire de leur parti est un véritable obstacle à l’atteinte de leur objectif. Or, il faut y arriver. Et très vite. Pour ce faire, l’ancien Maire de Bongouanou doit être dégagé. D’où l’organisation d’un congrès annoncé pour bientôt. « Affi a été élu à la suite d’un congrès et comme nous ne sommes pas un parti de putschistes, nous devons respecter le parallélisme des formes. Affi va partir et nous allons le faire partir selon les règles de l’art » explique au téléphone l’un des instigateurs en exil. Affi partira ou ne partira pas ? C’est donc une affaire à suivre.
Gisèle Tienfô
Le cerveau masqué qui tire les ficelles
La crise que traverse le FPI est orchestrée et diligentée par un groupe organisé du parti. De sources concordantes, le cerveau de cette opération est logé dans un pays où il donne des consignes, lesquelles sont relayées par un réseau bien ficelé .L’ordre est par la suite exécuté par des représentants sur place en Côte d’Ivoire à travers des actions qui se manifestent à chaque réunion du parti. Selon notre informateur, les instigateurs visent un seul objectif : « rendre le pays ingouvernable comme cela a été le cas sous leur règne ».A en croire cette source, « ne pas venger le Fpi est un crime contre tous les dirigeants en exil ».
Pourquoi il faut vite dégager Affi
La nouvelle politique du Fpi telle que conduite par Pascal Affi N’Guessan n’est pas de nature à permettre de régler rapidement les comptes des ex-dirigeants face au régime actuel d’Abidjan. Les va-t-en guerre de l’ex-parti au pouvoir affirment que le Président statutaire de leur parti est un véritable obstacle à l’atteinte de leur objectif. Or, il faut y arriver. Et très vite. Pour ce faire, l’ancien Maire de Bongouanou doit être dégagé. D’où l’organisation d’un congrès annoncé pour bientôt. « Affi a été élu à la suite d’un congrès et comme nous ne sommes pas un parti de putschistes, nous devons respecter le parallélisme des formes. Affi va partir et nous allons le faire partir selon les règles de l’art » explique au téléphone l’un des instigateurs en exil. Affi partira ou ne partira pas ? C’est donc une affaire à suivre.
Gisèle Tienfô