Or donc sur le banc ivoirien, de Sabri Lamouchi à Hervé Renard, personne n’est prêt à changer. Malgré les belles promesses et les professions de foi sur la rigueur, l’équipe reste la même dans les vestiaire et sur le terrain.
Après deux matches seulement, Renard est victime de ses choix et risque de perdre tout le crédit qui a précédé son arrivé. Samedi déjà, il alignait une défense axiale inquiétante avec Bamba Souleymane et Franck Kessié, en deuxième mi-temps, après avoir fait jouer ce dernier au côté de Serge Aurier, décalé par la suite dans le couloir droit.
Ce furent des expérimentations risquées, même si la Côte d’Ivoire s’en est sortie avec une victoire. Et déjà, la production de Bamba, qui n’a pas encore joué avec son club devrait l’interpeller. Que non ! Renard, qui a affirmé dans une sorte de serment, avant sa prise de fonction, qu’il ne ferait jamais jouer un joueur en manque de compétition, s’est dédit deux fois avec Bamba.
Pis, en l’associant à Lamine Koné, un joueur qui n’a pas participé au regroupement et à la préparation du match, il conduisait l’équipe ivoirienne au naufrage. Il n’a jamais vu Bamba et Lamine Koné en situation de jeu lors d’un atelier, à l’entraînement. Comment, dès lors, pouvait-il se convaincre de la solidité d’un tel attelage? Koné est arrivé à la veille du match. Pourquoi lui avoir fait confiance au détriment d’un Viera Diarrassouba, qui participé au regroupement de Sol Béni? Pourquoi n’a-t-il pas fait le choix d’une charnière défensive qui a pourtant ses preuve, celle composée de Bamba et Kessié? Kessié, par ses jaillissements, son sens du placement et de l’anticipation, a bien couvert Bamba face à la Sierra Leone. Lamine Koné n’avait pas le coffre hier, pour assurer cette couverture. Et ce qui devait arriver arriva?
Pourquoi, alors qu’il a promis ’’une défense solide’’ à sa prise de fonction, Renard se laisse aller à des expérimentations suicidaires? A l’évidence, il n’a rien compris à ce qui est arrivé à son prédécesseur Sabri Lamouchi, qui a pendant longtemps fait de la cohérence dans les choix, son cheval de bataille. A la pratique, il n’a pas été cohérent, desservi autant par le manque de science, l’inexpérience et une surestimation de sa personne.
Renard, pourtant précédé d’une très bonne réputation, est malheureusement sur ses traces. Des joueurs n’ont pas leur place, et d’autres ne sont pas à leur place dans cette défense ivoirienne. Le résultat est que la Côte d’Ivoire prend cinq buts en deux matches. Avec de telles statistiques, pour le moment, il ne fait pas mieux que Lamouchi.
Litié BOAGNON
Après deux matches seulement, Renard est victime de ses choix et risque de perdre tout le crédit qui a précédé son arrivé. Samedi déjà, il alignait une défense axiale inquiétante avec Bamba Souleymane et Franck Kessié, en deuxième mi-temps, après avoir fait jouer ce dernier au côté de Serge Aurier, décalé par la suite dans le couloir droit.
Ce furent des expérimentations risquées, même si la Côte d’Ivoire s’en est sortie avec une victoire. Et déjà, la production de Bamba, qui n’a pas encore joué avec son club devrait l’interpeller. Que non ! Renard, qui a affirmé dans une sorte de serment, avant sa prise de fonction, qu’il ne ferait jamais jouer un joueur en manque de compétition, s’est dédit deux fois avec Bamba.
Pis, en l’associant à Lamine Koné, un joueur qui n’a pas participé au regroupement et à la préparation du match, il conduisait l’équipe ivoirienne au naufrage. Il n’a jamais vu Bamba et Lamine Koné en situation de jeu lors d’un atelier, à l’entraînement. Comment, dès lors, pouvait-il se convaincre de la solidité d’un tel attelage? Koné est arrivé à la veille du match. Pourquoi lui avoir fait confiance au détriment d’un Viera Diarrassouba, qui participé au regroupement de Sol Béni? Pourquoi n’a-t-il pas fait le choix d’une charnière défensive qui a pourtant ses preuve, celle composée de Bamba et Kessié? Kessié, par ses jaillissements, son sens du placement et de l’anticipation, a bien couvert Bamba face à la Sierra Leone. Lamine Koné n’avait pas le coffre hier, pour assurer cette couverture. Et ce qui devait arriver arriva?
Pourquoi, alors qu’il a promis ’’une défense solide’’ à sa prise de fonction, Renard se laisse aller à des expérimentations suicidaires? A l’évidence, il n’a rien compris à ce qui est arrivé à son prédécesseur Sabri Lamouchi, qui a pendant longtemps fait de la cohérence dans les choix, son cheval de bataille. A la pratique, il n’a pas été cohérent, desservi autant par le manque de science, l’inexpérience et une surestimation de sa personne.
Renard, pourtant précédé d’une très bonne réputation, est malheureusement sur ses traces. Des joueurs n’ont pas leur place, et d’autres ne sont pas à leur place dans cette défense ivoirienne. Le résultat est que la Côte d’Ivoire prend cinq buts en deux matches. Avec de telles statistiques, pour le moment, il ne fait pas mieux que Lamouchi.
Litié BOAGNON