Abidjan – Une équipe du Fonds monétaire international (FMI) est arrivée jeudi à Bamako (Mali) en provenance de Washington pour une mission d’évaluation de deux semaines, dans un contexte tendu depuis la suspension, il y a trois mois, du versement des crédits accordés au Mali.
Au cours de cette mission, le FMI va se pencher sur plusieurs dossiers sensibles comme celui de l’achat d’un nouvel avion présidentiel pour quelque 20 milliards FCFA par le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keita. Il n’était pas prévu dans la loi de finances et son coût est censé avoir été intégré, depuis, au budget national.
Le FMI veut aussi s’enquérir du contrat d’équipement passé par le ministère de la Défense pour plus de 68 milliards FCFA, via un intermédiaire privé. En juin, les autorités maliennes s’étaient engagées, à la demande du FMI, à prendre certaines dispositions. Des audits ont notamment été commandés au Vérificateur général du Mali et à la Cour suprême, sur ces deux dossiers.
Enfin, l’institution financière exige des autorités maliennes qu’elles modifient un article de son code des marchés publics qui leur a permis de contourner les règles habituelles de transparence et de concurrence.
Des conclusions de cette mission d’observation, dépend la reprise des crédits du FMI ainsi que la reprise des aides de la Banque mondiale et de l’Union européenne, qui ont aussi suspendu leur aide. Ces dernières s’alignent traditionnellement sur les conclusions du FMI.
(AIP)
cmas
Au cours de cette mission, le FMI va se pencher sur plusieurs dossiers sensibles comme celui de l’achat d’un nouvel avion présidentiel pour quelque 20 milliards FCFA par le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keita. Il n’était pas prévu dans la loi de finances et son coût est censé avoir été intégré, depuis, au budget national.
Le FMI veut aussi s’enquérir du contrat d’équipement passé par le ministère de la Défense pour plus de 68 milliards FCFA, via un intermédiaire privé. En juin, les autorités maliennes s’étaient engagées, à la demande du FMI, à prendre certaines dispositions. Des audits ont notamment été commandés au Vérificateur général du Mali et à la Cour suprême, sur ces deux dossiers.
Enfin, l’institution financière exige des autorités maliennes qu’elles modifient un article de son code des marchés publics qui leur a permis de contourner les règles habituelles de transparence et de concurrence.
Des conclusions de cette mission d’observation, dépend la reprise des crédits du FMI ainsi que la reprise des aides de la Banque mondiale et de l’Union européenne, qui ont aussi suspendu leur aide. Ces dernières s’alignent traditionnellement sur les conclusions du FMI.
(AIP)
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