Dans une déclaration dont copie nous est parvenue hier jeudi, le secrétaire national du Rassemblement des républicains (Rdr) chargé des relations avec la chefferie traditionnelle, Agbahi Félicien, a fustigé l'attitude des partis qui claqué la porte de la Commission électorale indépendante (Cei). Pour lui, si l'opposition justifie son attitude par le fait que la présence de Youssouf Bakayoko leur rappelle des souvenirs douloureux, elle doit aussi savoir que son refus de céder le pouvoir après sa défaite a eu des conséquences inculcables sur la vie des populations. « (…) La présence même des membres de l’Afd (Alliance des forces démocratiques, coalition de partis de l'opposition, ndlr) à la Cei peut également être mal appréciée par certains de nos concitoyens qui ont encore en mémoire le triste épisode du comportement des partisans de l’ex président. Notamment de celui du sieur Damana Pickass, lors de la proclamation des résultats de l’élection présidentielle », a indiqué ce cadre du Rdr, qui invite les partis de l'opposition à mettre balle à terre, au nom de la réconciliation. « Dès lors, si nous convenons sur le fait que la Cei doit être dirigée par un Ivoirien et suivant Danielle Boni Claverie qui affirme ne pas avoir de problème avec la personne de monsieur Youssouf Bakayoko, alors pourquoi devrons-nous engager la polémique inutile ? Je crois fermement que si nous voulons tous travailler à la promotion de la paix et de la réconciliation, nous devons le faire main dans la main », a-t-il souhaité. Par ailleurs, ce collaborateur du président de la République, Alassane Ouattara, s'est interrogé sur l'attitude des représentants de l'église catholique et de la société civile, lors du vote du président de la Cei. « (...) Malheureusement, cette alliance est suivie dans ce jeu par une certaine société civile ( ?) et par l’église catholique qui sont coutumiers du fait. En mon sens, ces deux institutions devraient se poser en médiateurs et non en partisans, lorsque des incompréhensions adviennent », a proposé Agbahi Félicien. « C’est pourquoi, je pense que l’église catholique et cette société civile ( ?) auraient pu demeurer jusqu’à la fin des travaux. Aujourd’hui cette position qui est la leur suscite plusieurs interrogations et réactions au sein de la population qui a placé tant d’espoir dans leur présence au sein de l’institution », a-t-il relevé.
Y.D
Y.D