Abidjan - Dans une interview publiée vendredi sur le site Internet du magazine Jeune Afrique, le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko, a affiché son optimisme quant au retour des représentants du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) et de l’Alliance des forces démocratiques (AFD) au sein de l’institution.
« Le plus important est qu’ils n’ont pas démissionné et demandent à revoir le gouvernement pour poursuivre les négociations. C’est regrettable, mais je pense qu’ils vont revenir à la raison parce que le travail à faire engage tout le monde », a-t-il répondu à une question relative à la suspension de l’opposition aux travaux de la CEI.
M. Bakayoko appelle les membres de la CEI a être fidèles au serment qu’ils ont prêté devant le Conseil constitutionnel, en n’étant pas « sous l’emprise de Pierre ou de Paul ».
Concernant la présidentielle de 2010, Youssouf Bakayoko se défend d’avoir imposé les résultats donnant Alassane Ouattara vainqueur mais contestés par Laurent Gbagbo qui a été proclamé président par le Conseil constitutionnel après avoir annulé le scrutin dans des zones favorables au candidat du RHPDP (actuelle coalition au pouvoir).
« Ces résultats, je ne les ai pas fabriqués… et je n’ai fait que les rendre publics. Je n’ai pas un mystérieux pouvoir qui me permet de diriger les électeurs dans un sens ou dans l’autre », a-t-il soutenu.
Les 3.000 morts de la crise postélectorales ne sont pas le fait des membres de la CEI qui « n’ont pas tiré sur les Ivoiriens », a fait remarquer le président Bakayoko.
Le 5 septembre, Youssouf Bakayoko a été réélu par des 12 des 17 membres de la CEI, en l’absence des représentants du FPI, de l’AFD, du clergé catholique et de celle de la société civile non confessionnelle.
« Le plus important est qu’ils n’ont pas démissionné et demandent à revoir le gouvernement pour poursuivre les négociations. C’est regrettable, mais je pense qu’ils vont revenir à la raison parce que le travail à faire engage tout le monde », a-t-il répondu à une question relative à la suspension de l’opposition aux travaux de la CEI.
M. Bakayoko appelle les membres de la CEI a être fidèles au serment qu’ils ont prêté devant le Conseil constitutionnel, en n’étant pas « sous l’emprise de Pierre ou de Paul ».
Concernant la présidentielle de 2010, Youssouf Bakayoko se défend d’avoir imposé les résultats donnant Alassane Ouattara vainqueur mais contestés par Laurent Gbagbo qui a été proclamé président par le Conseil constitutionnel après avoir annulé le scrutin dans des zones favorables au candidat du RHPDP (actuelle coalition au pouvoir).
« Ces résultats, je ne les ai pas fabriqués… et je n’ai fait que les rendre publics. Je n’ai pas un mystérieux pouvoir qui me permet de diriger les électeurs dans un sens ou dans l’autre », a-t-il soutenu.
Les 3.000 morts de la crise postélectorales ne sont pas le fait des membres de la CEI qui « n’ont pas tiré sur les Ivoiriens », a fait remarquer le président Bakayoko.
Le 5 septembre, Youssouf Bakayoko a été réélu par des 12 des 17 membres de la CEI, en l’absence des représentants du FPI, de l’AFD, du clergé catholique et de celle de la société civile non confessionnelle.