Le ministre de l’intérieur et de la sécurité Hamed BAKAYOKO a accordé une audience à la conférence épiscopale de Côte d’Ivoire conduite par son président, Monseigneur Alexis Touably, vendredi après-midi. Ci-dessous l’intégralité de ses propos, au terme de la rencontre :
« D’abord, je voudrais dire que c’est un temps de grâce que nous sommes en train de vivre maintenant avec le frère le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. Nous sommes venus avec un cœur plein d’espérance quant à l’avenir de ce pays. Nous sommes venus inviter les uns et les autres à l’apaisement. Pour être plus concret, nous avons parlé avec Mr le Ministre de la situation que nous vivons et que nous connaissons tous, à savoir ce qui s’est passé il y a quelque temps à la CEI. La presse en a parlé. C’est la sortie du représentant non seulement de la Conférence Episcopale mais aussi de l’Eglise Chrétienne. Ca a fait beaucoup de bruit, alors nous venons rassurer pour dire ceci : premièrement l’Eglise Catholique et toutes les confessions religieuses chrétiennes représentées par l’Abbé Boni n’est pas sortie de la CEI ; l’Eglise n’a pas claqué la porte ; l’Eglise est toujours là. Et notre démarche, il faut la voir dans un sens pastoral. Il se fait que certains étaient sortis de la salle. Ce qui était tout un symbole et l’Eglise qui est comme une maman ne peut pas accepter que quelques-uns des enfants manquent autour de la table. Alors l’Eglise va chercher les enfants qui sont sortis pour qu’ils reviennent à leur place, qui n’est pas dehors mais qui est dedans avec leurs frères. Comme la parabole du bon pasteur, il y a 100 brebis, 99 brebis sont rangées dans leur enclos, une seule est sortie, le bon pasteur sort lui aussi pour aller chercher la brebis qui est partie pour la ramener. Alors notre représentant a posé cet acte symbolique pastoral pour dire que les frères qui sont sortis, nous allons les inviter à revenir parce que leur place est dedans et non pas dehors. Vous voyez, la Côte d’Ivoire est notre bien commun, c’est notre seul bien d’ailleurs. Et l’élaboration de l’avenir de la Côte d’Ivoire doit se faire ensemble, toutes les tendances confondues, les uns avec les autres, jamais les uns sans les autres, encore moins contre les autres. Croyez-moi nous sommes en train de faire des négociations dans ce sens. Mais nous sommes là. Nous ne sommes pas partis. Et le Ministre nous a rassurés. Les portes ne sont pas fermées. Alors il faut que les uns et les autres viennent pour qu’ensemble nous bâtissions l’avenir de ce pays. La porte n’est pas fermée. Alors nous demandons à nos frères qui sont sortis, il serait souhaitable qu’ils reviennent parce que leur place n’est pas dehors, leur place est dedans. Et aussi nous demandons à ceux qui sont restés d’accueillir leurs frères. Et j’ai cette conviction profonde que nous avons dans ce pays tout ce qu’il faut, toutes les potentialités pour être un pays merveilleux et la Côte d’Ivoire, dans le sens positif, va étonner toutes les Nations. »
« D’abord, je voudrais dire que c’est un temps de grâce que nous sommes en train de vivre maintenant avec le frère le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. Nous sommes venus avec un cœur plein d’espérance quant à l’avenir de ce pays. Nous sommes venus inviter les uns et les autres à l’apaisement. Pour être plus concret, nous avons parlé avec Mr le Ministre de la situation que nous vivons et que nous connaissons tous, à savoir ce qui s’est passé il y a quelque temps à la CEI. La presse en a parlé. C’est la sortie du représentant non seulement de la Conférence Episcopale mais aussi de l’Eglise Chrétienne. Ca a fait beaucoup de bruit, alors nous venons rassurer pour dire ceci : premièrement l’Eglise Catholique et toutes les confessions religieuses chrétiennes représentées par l’Abbé Boni n’est pas sortie de la CEI ; l’Eglise n’a pas claqué la porte ; l’Eglise est toujours là. Et notre démarche, il faut la voir dans un sens pastoral. Il se fait que certains étaient sortis de la salle. Ce qui était tout un symbole et l’Eglise qui est comme une maman ne peut pas accepter que quelques-uns des enfants manquent autour de la table. Alors l’Eglise va chercher les enfants qui sont sortis pour qu’ils reviennent à leur place, qui n’est pas dehors mais qui est dedans avec leurs frères. Comme la parabole du bon pasteur, il y a 100 brebis, 99 brebis sont rangées dans leur enclos, une seule est sortie, le bon pasteur sort lui aussi pour aller chercher la brebis qui est partie pour la ramener. Alors notre représentant a posé cet acte symbolique pastoral pour dire que les frères qui sont sortis, nous allons les inviter à revenir parce que leur place est dedans et non pas dehors. Vous voyez, la Côte d’Ivoire est notre bien commun, c’est notre seul bien d’ailleurs. Et l’élaboration de l’avenir de la Côte d’Ivoire doit se faire ensemble, toutes les tendances confondues, les uns avec les autres, jamais les uns sans les autres, encore moins contre les autres. Croyez-moi nous sommes en train de faire des négociations dans ce sens. Mais nous sommes là. Nous ne sommes pas partis. Et le Ministre nous a rassurés. Les portes ne sont pas fermées. Alors il faut que les uns et les autres viennent pour qu’ensemble nous bâtissions l’avenir de ce pays. La porte n’est pas fermée. Alors nous demandons à nos frères qui sont sortis, il serait souhaitable qu’ils reviennent parce que leur place n’est pas dehors, leur place est dedans. Et aussi nous demandons à ceux qui sont restés d’accueillir leurs frères. Et j’ai cette conviction profonde que nous avons dans ce pays tout ce qu’il faut, toutes les potentialités pour être un pays merveilleux et la Côte d’Ivoire, dans le sens positif, va étonner toutes les Nations. »
