Diarrassouba Vassiriki est professeur de mathématiques au Lycée moderne de Tengrela. Après plusieurs années au Rassemblement des républicains (Rdr), il a décidé de présider le Rassemblement des jeunes républicains (Rjr), au terme du scrutin du 21 septembre 2014.
Pourquoi avez-vous décidé de succéder au leader sortant du Rjr, Karamoko Yayoro?
J’ai décidé de faire acte de candidature au poste de président de la jeunesse du Rdr, parce que j’ai été un acteur de cette structure spécialisée. Ce troisième Congrès sera l’occasion pour chacun de nous, de venir exprimer la vision sur l’avenir des jeunes républicains. Donc, la première motivation qui a suscité ma candidature, c’est la volonté de vouloir partager avec les grenadiers voltigeurs, ma vision pour un Rjr nouveau.
Quel programme défendez-vous concrètement?
Mon programme est articulé autour de douze points dont la définition d’un véritable profil de carrière des militants du Rjr, de leur insertion socioprofessionnelle et la lutte pour la promotion des cadres. Nous estimons que toutes les grandes mobilisations au Rdr sont le fruit des jeunes. Si nous, la jeunesse, nous permettons à nos aînés, nos élus de gravir les échelons politiquement, cela doit contribuer à notre émergence aussi. Aujourd’hui nous sommes Rjr, demain nous allons occuper de hautes fonctions dans le parti. Pour cela, il faut que nous les jeunesses, nous puissions permettre à nos devanciers de pouvoir mieux travailler afin de préparer notre arrivée à leur place. C’est pourquoi je compte m’attarder sur l’organisation administrative et structurelle du Rjr. Je ne dirai pas que rien n’a été fait. Mais, on peut mieux faire au vu des ambitions que le Rdr s’est fixé en restant la première force politique en Côte d’Ivoire.
La plupart des candidats ont axé leur discours de campagne sur la question de l’emploi des jeunes du Rdr. Est-ce le vrai problème de la jeunesse du parti au pouvoir?
A ce niveau, il y a quelque chose qui est clair. Tous les jeunes ivoiriens et par ricochet du monde entier sont à la quête perpétuelle du bien-être. Nous ne devons pas perdre de vue l’essentiel. La question de l’emploi est assez complexe. Car, contrairement à ce que certains font croire, il serait difficile pour le Rjr de dire qu’il a le pouvoir de trouver du travail pour les jeunes républicains au chômage. Ce serait même irréaliste, dans la mesure où le président Rjr n’a pas de quota pour la gestion des concours, ni une structure de placement en sa possession. Mais, tout ce qu’il peut faire, c’est de pouvoir amener les jeunes à s’orienter vers un certain nombre de domaines les plus porteurs. Il s’agira également d’organiser les jeunes de sorte à ce qu’ils puissent s’orienter vers l’entrepreneuriat. Secundo, pour pouvoir mieux s’exprimer sur la question de l’insertion des jeunes, il faudrait que le Rjr puisse avoir une vue globale des besoins des jeunes. Pour cela, nous devons avoir une évaluation quantitative et qualitative des jeunes militants du Rdr. En ayant des statistiques claires du nombre de jeunes militants du parti, on déterminera le nombre exact de jeunes en quête d’emploi, leur compétence et leur potentialité dans différents domaines. C’est à partir de là que nous pourrons mettre en place une politique d’insertion. En tout cas, ce travail doit se faire dans la planification et non dans l’anticipation.
Concernant la maîtrise du nombre de militants, depuis deux ans vous travaillez sur une application informatique. Quelle sera son utilité?
En 2012, j’ai fait le constat selon lequel il était difficile pour les jeunes du Rdr de se déplacer afin de partager un certain nombre d’informations, de données avec la direction du parti. Pour l’organisation des rencontres et le suivi des activités dans nos bases, j’ai réfléchi à la mise en place d’un système informatique qui permettra de gérer, de manière automatique, les données du Rjr. Cela fait pratiquement deux ans que j’ai décidé de travailler sur une application web pour la gestion des militants. Elle consiste en plusieurs points. D’abord, cet outil va aider le Rjr à avoir une vue quantitative et qualitative des jeunes. Nous pourrons maîtriser le nombre de militants, leur répartition sur le territoire national, un répertoire actualisé de tous les contacts. Le deuxième point concerne la gestion administrative de l’organigramme et de tous les démembrements du Rjr, à savoir la liste des membres du Bureau national, des sections, des bureaux communaux et sous-préfectoraux. Avec cette application, nous pourrons archiver tout ce qui concerne le Rjr et sa jeunesse, télécharger les PV de réunions, etc. En attendant de faire une présentation, il y a des détails techniques que je ne peux pas expliquer. Mais, il faut savoir que cet outil permettra au prochain président du Rjr d’être beaucoup plus efficace, de maîtriser ses hommes, de savoir qui est en activité ou ne l’est pas.
Le prochain président du Rjr, dit-on, doit être ‘’Alassane Ouattara en miniature’’. Que vous inspire cela?
Quand on dit que le futur président du Rjr doit être "Alassane Ouattara en miniature", cela signifie que c’est le modèle que nous recherchons aujourd’hui. Parce que Alassane Ouattara est celui-là même qui a un modèle d’homme humaniste, un parcours politique et intellectuel sans reproche. Après trois années d’exercice à la tête de la Côte d’Ivoire, nous avons constaté que le président est un fin bosseur. Loin de tous les ragots, des piques que des gens lui lance, il est dans une bonne direction pour hisser notre pays au rang des Nations respectées au monde. Il suffit de voir un peu à côté de nous, nous verrons que tout a changé. Plus rien n’est comme par le passé. A côté des réformes administratives, les chantiers en grandeur nature poussent comme des champignons. C’est en cela que nous avons besoin d’un président Rjr travailleur, qui est ouvert, qui a le sens de la chose nationale et qui a un profil intellectuel et politique impressionnant. A travers ces caractéristiques, je pense que le prochain président du Rjr pourra atteindre tous les objectifs que le Rdr s’est fixé.
Pensez-vous que vous incarnez ce modèle de jeune tant recherché à la tête du Rjr?
J’aurais bien voulu laisser le soin à d’autres personnes de répondre à cette question. Mais, je pense, à mon humble avis, être sur le chemin de ce modèle de jeune qu’on recherche pour gérer le Rjr. Je pense avoir un parcours intellectuel, pas forcement parfait, mais acceptable. Je suis diplômé de l’École normale supérieure (Ens). Je suis enseignant de formation et de profession. Mon parcours politique est l’un des atouts qui militent également en ma faveur. Mon militantisme au Rdr a commencé à l’âge de 18 ans. Je fais partie des membres fondateurs de la première structure estudiantine et scolaire affiliée au Rdr, à savoir le Mouvement des élèves et étudiants républicains de Côte d’Ivoire (Meeci). Fort de cette expérience, j’ai été un grand acteur de la campagne présidentielle de 2010, au sein de la direction de campagne du président Ouattara chargé de la jeunesse. Elle était dirigée par le ministre d’Etat Hamed Bakayoko. Pour moi, toutes les actions que j’ai eue à mener au niveau du Rdr, du Rjr me rapprochent davantage du modèle ‘’Alassane Ouattara’’ que nous recherchons.
Et quelles sont les atouts qui militent en votre faveur pour être le prochain président du Rjr ?
Les chances qui militent en ma faveur sont énormes. Toute modestie mise à part, parmi les 29 candidats, je suis le seul qui ait été membre de la direction de campagne adjointe chargée de la jeunesse, qui ait vécu l’organisation de la campagne des élections présidentielles de 2010. Que ce soit de manière théorique ou pratique, dans l’élaboration des stratégies mises en place au 1er et au 2ème tours par le Rdr. En plus de cela, je suis le seul parmi les 29 candidats qui était le plus proche des plus hautes instances décisionnelles du Rjr. C’est-à-dire de 2009 à 2012, 2013, où nous participions aux différentes réunions du Bureau exécutif national du Rjr. A travers ces rencontres, j’ai compris quels étaient les enjeux du Rjr, où nous nous sommes arrêtés, comment les choses fonctionnaient. C’est dire que j’ai une idée claire de ce qui attend le prochain président du Rjr, de sorte à ce qu’on ne vienne pas reprendre les choses après le Congrès. Et nous devons aller rapidement à la conquête du pouvoir qui nous attend en octobre 2015.
Pendant que vous croyez fermement à votre élection au soir du 21 septembre prochain, on entend de plus en plus dire que les responsables veulent imposer un candidat. Que dites-vous ?
Sur cette question, il faut faire la part des choses. J’ai confiance en la direction du parti. Et, je sais que le Rdr est un parti responsable. Certaines personnes, à titre personnel, souhaitent voir leur candidat à la tête du Rjr, donc font de l’intox. Mais je doute que cela puisse arriver. Connaissant la rigueur de notre premier responsable, c’est-à-dire le Président Alassane Ouattara, je ne pense pas qu’il accepterait que les dés soient pipés avant la tenue des élections. S’il y avait un quelconque candidat de la direction, je ne crois pas que nous aurions eu 29 candidats à ce Congrès. Les 29 candidatures démontrent l’esprit de démocratie qui habite le Rdr. C’est pourquoi je les appelle à avoir confiance en la direction de notre parti, car ce Congrès sera une fête, l’expression de la démocratie triomphera. Parce que ‘’Vass, c’est le bon dossier’’ pour les jeunes du Rdr.
Entretien réalisé par Fofana Baba Idriss
Pourquoi avez-vous décidé de succéder au leader sortant du Rjr, Karamoko Yayoro?
J’ai décidé de faire acte de candidature au poste de président de la jeunesse du Rdr, parce que j’ai été un acteur de cette structure spécialisée. Ce troisième Congrès sera l’occasion pour chacun de nous, de venir exprimer la vision sur l’avenir des jeunes républicains. Donc, la première motivation qui a suscité ma candidature, c’est la volonté de vouloir partager avec les grenadiers voltigeurs, ma vision pour un Rjr nouveau.
Quel programme défendez-vous concrètement?
Mon programme est articulé autour de douze points dont la définition d’un véritable profil de carrière des militants du Rjr, de leur insertion socioprofessionnelle et la lutte pour la promotion des cadres. Nous estimons que toutes les grandes mobilisations au Rdr sont le fruit des jeunes. Si nous, la jeunesse, nous permettons à nos aînés, nos élus de gravir les échelons politiquement, cela doit contribuer à notre émergence aussi. Aujourd’hui nous sommes Rjr, demain nous allons occuper de hautes fonctions dans le parti. Pour cela, il faut que nous les jeunesses, nous puissions permettre à nos devanciers de pouvoir mieux travailler afin de préparer notre arrivée à leur place. C’est pourquoi je compte m’attarder sur l’organisation administrative et structurelle du Rjr. Je ne dirai pas que rien n’a été fait. Mais, on peut mieux faire au vu des ambitions que le Rdr s’est fixé en restant la première force politique en Côte d’Ivoire.
La plupart des candidats ont axé leur discours de campagne sur la question de l’emploi des jeunes du Rdr. Est-ce le vrai problème de la jeunesse du parti au pouvoir?
A ce niveau, il y a quelque chose qui est clair. Tous les jeunes ivoiriens et par ricochet du monde entier sont à la quête perpétuelle du bien-être. Nous ne devons pas perdre de vue l’essentiel. La question de l’emploi est assez complexe. Car, contrairement à ce que certains font croire, il serait difficile pour le Rjr de dire qu’il a le pouvoir de trouver du travail pour les jeunes républicains au chômage. Ce serait même irréaliste, dans la mesure où le président Rjr n’a pas de quota pour la gestion des concours, ni une structure de placement en sa possession. Mais, tout ce qu’il peut faire, c’est de pouvoir amener les jeunes à s’orienter vers un certain nombre de domaines les plus porteurs. Il s’agira également d’organiser les jeunes de sorte à ce qu’ils puissent s’orienter vers l’entrepreneuriat. Secundo, pour pouvoir mieux s’exprimer sur la question de l’insertion des jeunes, il faudrait que le Rjr puisse avoir une vue globale des besoins des jeunes. Pour cela, nous devons avoir une évaluation quantitative et qualitative des jeunes militants du Rdr. En ayant des statistiques claires du nombre de jeunes militants du parti, on déterminera le nombre exact de jeunes en quête d’emploi, leur compétence et leur potentialité dans différents domaines. C’est à partir de là que nous pourrons mettre en place une politique d’insertion. En tout cas, ce travail doit se faire dans la planification et non dans l’anticipation.
Concernant la maîtrise du nombre de militants, depuis deux ans vous travaillez sur une application informatique. Quelle sera son utilité?
En 2012, j’ai fait le constat selon lequel il était difficile pour les jeunes du Rdr de se déplacer afin de partager un certain nombre d’informations, de données avec la direction du parti. Pour l’organisation des rencontres et le suivi des activités dans nos bases, j’ai réfléchi à la mise en place d’un système informatique qui permettra de gérer, de manière automatique, les données du Rjr. Cela fait pratiquement deux ans que j’ai décidé de travailler sur une application web pour la gestion des militants. Elle consiste en plusieurs points. D’abord, cet outil va aider le Rjr à avoir une vue quantitative et qualitative des jeunes. Nous pourrons maîtriser le nombre de militants, leur répartition sur le territoire national, un répertoire actualisé de tous les contacts. Le deuxième point concerne la gestion administrative de l’organigramme et de tous les démembrements du Rjr, à savoir la liste des membres du Bureau national, des sections, des bureaux communaux et sous-préfectoraux. Avec cette application, nous pourrons archiver tout ce qui concerne le Rjr et sa jeunesse, télécharger les PV de réunions, etc. En attendant de faire une présentation, il y a des détails techniques que je ne peux pas expliquer. Mais, il faut savoir que cet outil permettra au prochain président du Rjr d’être beaucoup plus efficace, de maîtriser ses hommes, de savoir qui est en activité ou ne l’est pas.
Le prochain président du Rjr, dit-on, doit être ‘’Alassane Ouattara en miniature’’. Que vous inspire cela?
Quand on dit que le futur président du Rjr doit être "Alassane Ouattara en miniature", cela signifie que c’est le modèle que nous recherchons aujourd’hui. Parce que Alassane Ouattara est celui-là même qui a un modèle d’homme humaniste, un parcours politique et intellectuel sans reproche. Après trois années d’exercice à la tête de la Côte d’Ivoire, nous avons constaté que le président est un fin bosseur. Loin de tous les ragots, des piques que des gens lui lance, il est dans une bonne direction pour hisser notre pays au rang des Nations respectées au monde. Il suffit de voir un peu à côté de nous, nous verrons que tout a changé. Plus rien n’est comme par le passé. A côté des réformes administratives, les chantiers en grandeur nature poussent comme des champignons. C’est en cela que nous avons besoin d’un président Rjr travailleur, qui est ouvert, qui a le sens de la chose nationale et qui a un profil intellectuel et politique impressionnant. A travers ces caractéristiques, je pense que le prochain président du Rjr pourra atteindre tous les objectifs que le Rdr s’est fixé.
Pensez-vous que vous incarnez ce modèle de jeune tant recherché à la tête du Rjr?
J’aurais bien voulu laisser le soin à d’autres personnes de répondre à cette question. Mais, je pense, à mon humble avis, être sur le chemin de ce modèle de jeune qu’on recherche pour gérer le Rjr. Je pense avoir un parcours intellectuel, pas forcement parfait, mais acceptable. Je suis diplômé de l’École normale supérieure (Ens). Je suis enseignant de formation et de profession. Mon parcours politique est l’un des atouts qui militent également en ma faveur. Mon militantisme au Rdr a commencé à l’âge de 18 ans. Je fais partie des membres fondateurs de la première structure estudiantine et scolaire affiliée au Rdr, à savoir le Mouvement des élèves et étudiants républicains de Côte d’Ivoire (Meeci). Fort de cette expérience, j’ai été un grand acteur de la campagne présidentielle de 2010, au sein de la direction de campagne du président Ouattara chargé de la jeunesse. Elle était dirigée par le ministre d’Etat Hamed Bakayoko. Pour moi, toutes les actions que j’ai eue à mener au niveau du Rdr, du Rjr me rapprochent davantage du modèle ‘’Alassane Ouattara’’ que nous recherchons.
Et quelles sont les atouts qui militent en votre faveur pour être le prochain président du Rjr ?
Les chances qui militent en ma faveur sont énormes. Toute modestie mise à part, parmi les 29 candidats, je suis le seul qui ait été membre de la direction de campagne adjointe chargée de la jeunesse, qui ait vécu l’organisation de la campagne des élections présidentielles de 2010. Que ce soit de manière théorique ou pratique, dans l’élaboration des stratégies mises en place au 1er et au 2ème tours par le Rdr. En plus de cela, je suis le seul parmi les 29 candidats qui était le plus proche des plus hautes instances décisionnelles du Rjr. C’est-à-dire de 2009 à 2012, 2013, où nous participions aux différentes réunions du Bureau exécutif national du Rjr. A travers ces rencontres, j’ai compris quels étaient les enjeux du Rjr, où nous nous sommes arrêtés, comment les choses fonctionnaient. C’est dire que j’ai une idée claire de ce qui attend le prochain président du Rjr, de sorte à ce qu’on ne vienne pas reprendre les choses après le Congrès. Et nous devons aller rapidement à la conquête du pouvoir qui nous attend en octobre 2015.
Pendant que vous croyez fermement à votre élection au soir du 21 septembre prochain, on entend de plus en plus dire que les responsables veulent imposer un candidat. Que dites-vous ?
Sur cette question, il faut faire la part des choses. J’ai confiance en la direction du parti. Et, je sais que le Rdr est un parti responsable. Certaines personnes, à titre personnel, souhaitent voir leur candidat à la tête du Rjr, donc font de l’intox. Mais je doute que cela puisse arriver. Connaissant la rigueur de notre premier responsable, c’est-à-dire le Président Alassane Ouattara, je ne pense pas qu’il accepterait que les dés soient pipés avant la tenue des élections. S’il y avait un quelconque candidat de la direction, je ne crois pas que nous aurions eu 29 candidats à ce Congrès. Les 29 candidatures démontrent l’esprit de démocratie qui habite le Rdr. C’est pourquoi je les appelle à avoir confiance en la direction de notre parti, car ce Congrès sera une fête, l’expression de la démocratie triomphera. Parce que ‘’Vass, c’est le bon dossier’’ pour les jeunes du Rdr.
Entretien réalisé par Fofana Baba Idriss