Daoukro - L’ex-président Henri Konan Bédié, principal allié du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, lui a apporté son soutien pour l’élection présidentielle d’octobre 2015, mercredi depuis son fief de Daoukro.
"Devant la nation rassemblée, sans détour, (...) je donne des orientations fermes pour soutenir ta candidature à l’élection prochaine", a déclaré M. Bédié à l’adresse du président ivoirien, présent à ses côtés lors d’une réunion publique dans cette ville du centre du pays.
Cette déclaration était très attendue à treize mois du prochain scrutin,
pour lequel le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), que dirige M.
Bédié, se divisait entre les partisans d’un soutien à Alassane Ouattara en
2015 et les tenants d’une candidature PDCI.
"Je demande à toutes les structures du PDCI et des partis composant le
Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, la coalition au pouvoir) de se mettre en mouvement pour faire aboutir ce projet", a lancé Henri Konan Bédié devant des milliers de personnes.
"Tu seras ainsi le candidat unique de ce parti politique pour l’élection
présidentielle", "sans préjudice pour les irréductibles qui voudront se
présenter en leurs noms propres", a-t-il affirmé, toujours à l’intention du
chef de l’Etat.
Cette annonce intervient en clôture d’une tournée de M. Ouattara dans la région de Daoukro, entamée dimanche. Cette visite sur les terres de M. Bédié était vue comme stratégique à l’orée d’une année pré-électorale.
Le PDCI devait tenir congrès à ce sujet à l’automne. En octobre dernier, l’ancien parti unique avait toutefois appelé à présenter un candidat issu de ses rangs en 2015.
Henri Konan Bédié, président de la République de 1993 jusqu’au putsch de 1999, surnommé "le sphinx de Daoukro", est un partenaire-clé de M. Ouattara, dont la formation avait permis l’élection en 2010 à la faveur d’une alliance de second tour.
Le scrutin avait été suivi d’une grave crise de cinq mois, qui avait fait
quelque 3.000 morts.
En s’effaçant au profit du président Ouattara, M. Bédié a déclaré
poursuivre un objectif double: "assurer le succès" de la coalition au pouvoir en 2015 mais surtout créer un parti "unifié" pour "gouverner" le pays, "étant entendu que ces deux partis sauront établir entre eux l’alternance au pouvoir dès 2020".
str-jf/de/tmo
"Devant la nation rassemblée, sans détour, (...) je donne des orientations fermes pour soutenir ta candidature à l’élection prochaine", a déclaré M. Bédié à l’adresse du président ivoirien, présent à ses côtés lors d’une réunion publique dans cette ville du centre du pays.
Cette déclaration était très attendue à treize mois du prochain scrutin,
pour lequel le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), que dirige M.
Bédié, se divisait entre les partisans d’un soutien à Alassane Ouattara en
2015 et les tenants d’une candidature PDCI.
"Je demande à toutes les structures du PDCI et des partis composant le
Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, la coalition au pouvoir) de se mettre en mouvement pour faire aboutir ce projet", a lancé Henri Konan Bédié devant des milliers de personnes.
"Tu seras ainsi le candidat unique de ce parti politique pour l’élection
présidentielle", "sans préjudice pour les irréductibles qui voudront se
présenter en leurs noms propres", a-t-il affirmé, toujours à l’intention du
chef de l’Etat.
Cette annonce intervient en clôture d’une tournée de M. Ouattara dans la région de Daoukro, entamée dimanche. Cette visite sur les terres de M. Bédié était vue comme stratégique à l’orée d’une année pré-électorale.
Le PDCI devait tenir congrès à ce sujet à l’automne. En octobre dernier, l’ancien parti unique avait toutefois appelé à présenter un candidat issu de ses rangs en 2015.
Henri Konan Bédié, président de la République de 1993 jusqu’au putsch de 1999, surnommé "le sphinx de Daoukro", est un partenaire-clé de M. Ouattara, dont la formation avait permis l’élection en 2010 à la faveur d’une alliance de second tour.
Le scrutin avait été suivi d’une grave crise de cinq mois, qui avait fait
quelque 3.000 morts.
En s’effaçant au profit du président Ouattara, M. Bédié a déclaré
poursuivre un objectif double: "assurer le succès" de la coalition au pouvoir en 2015 mais surtout créer un parti "unifié" pour "gouverner" le pays, "étant entendu que ces deux partis sauront établir entre eux l’alternance au pouvoir dès 2020".
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