Abidjan, Près de 113 millions faux médicaments ont été saisis dans 14 pays africains, selon une annonce faite lundi par l’Organisation mondiale des douanes (OMD) et l’Institut de recherche anti-contrefaçon de médicaments (IRACM).
Ces médicaments proviennent de saisies effectuées entre mai et juin dernier, après une opération conjointe des deux organismes.
Baptisée "Biyela 2", cette opération douanière a permis cette prise record en 10 jours. Il s’agit de 113 millions faux antalgiques, anti-inflammatoires, antibiotiques et anticancéreux.
Ces produits pharmaceutiques illicites en provenance de Chine et d’Inde ont, en grande partie, été découverts dans les ports du Bénin, de Tanzanie ou de la République démocratique du Congo. L’Organisation mondiale des douanes précise également avoir décelé un trafic de faux produits vétérinaires, une filière démantelée au Bénin, au Mozambique et au Togo.
Ces phénomènes s’avèrent inquiétants pour l’OMD et l’IRACM qui, en trois années de coopération, ont intercepté près de 756 millions produits illicites en Afrique. Pire, cette tendance s’aggrave, disent-elles.
L’urgence est désormais de remonter les filières, de sanctionner les trafiquants et de saisir leurs avoirs. Mais pour Bernard Leroy de l’IRACM, les pays concernés ne font pour l’heure preuve « d’aucune bonne volonté ».
(AIP)
kkp/cmas
Ces médicaments proviennent de saisies effectuées entre mai et juin dernier, après une opération conjointe des deux organismes.
Baptisée "Biyela 2", cette opération douanière a permis cette prise record en 10 jours. Il s’agit de 113 millions faux antalgiques, anti-inflammatoires, antibiotiques et anticancéreux.
Ces produits pharmaceutiques illicites en provenance de Chine et d’Inde ont, en grande partie, été découverts dans les ports du Bénin, de Tanzanie ou de la République démocratique du Congo. L’Organisation mondiale des douanes précise également avoir décelé un trafic de faux produits vétérinaires, une filière démantelée au Bénin, au Mozambique et au Togo.
Ces phénomènes s’avèrent inquiétants pour l’OMD et l’IRACM qui, en trois années de coopération, ont intercepté près de 756 millions produits illicites en Afrique. Pire, cette tendance s’aggrave, disent-elles.
L’urgence est désormais de remonter les filières, de sanctionner les trafiquants et de saisir leurs avoirs. Mais pour Bernard Leroy de l’IRACM, les pays concernés ne font pour l’heure preuve « d’aucune bonne volonté ».
(AIP)
kkp/cmas
