Abidjan - La Banque africaine d’export et d’import (Afreximbank) et le gouvernement ivoirien ont signé, lundi, un accord de siège à Abidjan, 21 ans après la création de cette banque en Côte d’Ivoire pour financer le commerce intra et extra africain, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
"La Banque africaine d’import-export se positionne comme une solution judicieuse et nécessaire pour stimuler l’expansion, la diversification et le développement régulier du commerce africain", a indiqué le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan, entouré à l’occasion de cette cérémonie de signature par plusieurs de ses ministres.
M. Duncan a affirmé que depuis sa création en 1993, cette Banque a joué son rôle de vecteur du développement, en contribuant à travers ses nombreux programmes de financement, à l’éclosion d’une expertise commerciale africaine.
"En fin 2013, la Banque totalise 28 milliards de dollars d’opérations pour le financement et le développement du commerce africain. Ces fonds importants requièrent une solidité financière avérée, à laquelle l’institution s’est conformée, à travers sa récente augmentation de capital ", a-t-il expliqué.
Le Chef du gouvernement ivoirien, a par ailleurs souligné que l’ouverture de la succursale d’Abidjan permettra d’accélérer l’action de l’institution dans la sous-région Ouest-africaine tout en améliorant les performances commerciales des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest qui disposent d’un potentiel encore faiblement exploité.
"L’implantation de cette deuxième succursale de la Banque au sein de la CEDEAO, après celle du Nigéria, constitue un atout pour l’accélération du processus d’intégration sous-régional. L’intégration économique au sein de la CEDEAO, qui regroupe 15 pays et 300 millions d’habitants, connaît une impulsion particulière, avec l’entrée en vigueur prochaine, en janvier 2015, du Tarif extérieur commun (TEC) et la perspective de la création de la monnaie unique à l’horizon 2020", a poursuivi M. Duncan.
"Le volume global des échanges de la Côte d’Ivoire porte sur un montant de plus de 23,8 milliards de dollars en 2012 et de 24,4 milliards de dollars en 2013, soit une hausse de 2,4%. Le commerce intra africain représente plus de 30% des échanges de la Côte d’Ivoire dont environ 27% avec les pays de la sous-région. Ces chiffres reflètent un niveau poussé d’intégration de l’économie ivoirienne au niveau régional et l’importance de l’industrie manufacturière de notre pays", a-t-il ajouté.
Le Président de Afreximbank, Jean-Louis Ekra, a affirmé que l’ouverture de nouvelles succursales régionales est devenue une nécessité qui s’inscrit en droite ligne de la vision des pères fondateurs de cette Banque qui voulaient une institution continentale répondant de façon efficace et effective aux besoins en financement du commerce des promoteurs africains à travers toutes les zones géographiques du continent africain.
"Le total cumulé des prêts accordés par notre Banque depuis sa création s’élevait à 28 milliards de dollars US au 31 décembre 2013", a révélé M. Ekra, soulignant qu’"à la même date, le total d’actif de la Banque atteignait 4.4 milliards de dollars US, alors qu’il n’était que de 144 millions de dollars USD en 1993.
‘’Les demandes de crédit qui s’élevaient en moyenne à 3 milliards de dollars US au cours de la période 2005-2008 se sont accélérées après la crise économique et financière de 2008-2009. Au moment où je vous parle, nous avons enregistré près de 40 milliards de dollars US de demande de prêts", a-t-il cité à titre d’exemple.
Une performance qui selon Jean-Louis Ekra, appelle son entreprise à formuler et à mettre en œuvre des mesures pour répondre de façon adéquate à la forte demande de ses programmes et facilités.
La succursale d’Afreximbank à Abidjan est la deuxième de la sous région, après celle d’Abuja au Nigeria. Cette banque dont le siège se trouve au Caire en Egypte est également implantée à Harare au Zimbabwe.
SB/ls/APA
"La Banque africaine d’import-export se positionne comme une solution judicieuse et nécessaire pour stimuler l’expansion, la diversification et le développement régulier du commerce africain", a indiqué le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan, entouré à l’occasion de cette cérémonie de signature par plusieurs de ses ministres.
M. Duncan a affirmé que depuis sa création en 1993, cette Banque a joué son rôle de vecteur du développement, en contribuant à travers ses nombreux programmes de financement, à l’éclosion d’une expertise commerciale africaine.
"En fin 2013, la Banque totalise 28 milliards de dollars d’opérations pour le financement et le développement du commerce africain. Ces fonds importants requièrent une solidité financière avérée, à laquelle l’institution s’est conformée, à travers sa récente augmentation de capital ", a-t-il expliqué.
Le Chef du gouvernement ivoirien, a par ailleurs souligné que l’ouverture de la succursale d’Abidjan permettra d’accélérer l’action de l’institution dans la sous-région Ouest-africaine tout en améliorant les performances commerciales des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest qui disposent d’un potentiel encore faiblement exploité.
"L’implantation de cette deuxième succursale de la Banque au sein de la CEDEAO, après celle du Nigéria, constitue un atout pour l’accélération du processus d’intégration sous-régional. L’intégration économique au sein de la CEDEAO, qui regroupe 15 pays et 300 millions d’habitants, connaît une impulsion particulière, avec l’entrée en vigueur prochaine, en janvier 2015, du Tarif extérieur commun (TEC) et la perspective de la création de la monnaie unique à l’horizon 2020", a poursuivi M. Duncan.
"Le volume global des échanges de la Côte d’Ivoire porte sur un montant de plus de 23,8 milliards de dollars en 2012 et de 24,4 milliards de dollars en 2013, soit une hausse de 2,4%. Le commerce intra africain représente plus de 30% des échanges de la Côte d’Ivoire dont environ 27% avec les pays de la sous-région. Ces chiffres reflètent un niveau poussé d’intégration de l’économie ivoirienne au niveau régional et l’importance de l’industrie manufacturière de notre pays", a-t-il ajouté.
Le Président de Afreximbank, Jean-Louis Ekra, a affirmé que l’ouverture de nouvelles succursales régionales est devenue une nécessité qui s’inscrit en droite ligne de la vision des pères fondateurs de cette Banque qui voulaient une institution continentale répondant de façon efficace et effective aux besoins en financement du commerce des promoteurs africains à travers toutes les zones géographiques du continent africain.
"Le total cumulé des prêts accordés par notre Banque depuis sa création s’élevait à 28 milliards de dollars US au 31 décembre 2013", a révélé M. Ekra, soulignant qu’"à la même date, le total d’actif de la Banque atteignait 4.4 milliards de dollars US, alors qu’il n’était que de 144 millions de dollars USD en 1993.
‘’Les demandes de crédit qui s’élevaient en moyenne à 3 milliards de dollars US au cours de la période 2005-2008 se sont accélérées après la crise économique et financière de 2008-2009. Au moment où je vous parle, nous avons enregistré près de 40 milliards de dollars US de demande de prêts", a-t-il cité à titre d’exemple.
Une performance qui selon Jean-Louis Ekra, appelle son entreprise à formuler et à mettre en œuvre des mesures pour répondre de façon adéquate à la forte demande de ses programmes et facilités.
La succursale d’Afreximbank à Abidjan est la deuxième de la sous région, après celle d’Abuja au Nigeria. Cette banque dont le siège se trouve au Caire en Egypte est également implantée à Harare au Zimbabwe.
SB/ls/APA