Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan a ouvert, hier jeudi, les travaux de la Conférence internationale et exposition sur le thon en Afrique. C’est la toute première rencontre du genre en Afrique qui se tient en Côte d’Ivoire.
La Conférence internationale et exposition sur le thon en Afrique a ouvert ses portes, hier jeudi, à Abidjan, à Sofitel Hôtel Ivoire. Durant deux jours, les opérateurs de la filière thonière de l’ensemble des pays du monde regroupés au sein de l’Organisation internationale de thon dénommée ‘’ATUNA’’ vont débattre de sujets d’intérêt commun. Notamment les questions relatives aux contraintes de développement de la pêche et les industries du thon, la situation et les tendances des captures, l’état actuel de la transformation et de la commercialisation des produits et l’aspect écologique et environnemental lié aux nouvelles technologies. C’est la toute première rencontre du genre en Afrique qui se tient en Côte d’Ivoire. Très heureux pour l’honneur fait à son pays, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani a précisé que l’industrie thonière joue un rôle important dans l’économie halieutique ivoirienne. Selon lui, le port de pêche d’Abidjan est la principale infrastructure de débarquement, de transbordement et d’avitaillement de l’activité thonière en Afrique de l’Ouest. D’ailleurs, ce sont plus de 270.000 tonnes de thon qui y transitent chaque année. «Il est le premier port thonier d’Afrique. Pour maintenir et consolider cette position, d’importants investissements sont prévus pour sa modernisation », a dit le ministre. Dans le pays, l’industrie de transformation du thon est soutenue par trois conserveries qui exportent annuellement plus de 50.000 tonnes. Les sous-produits de cette transformation servent à alimenter l’usine de production de la farine de poisson utilisée pour la fabrique d’aliments de bétail. Cette industrie entretient plus de 3.000 emplois dont 80% sont occupés par les femmes et plus de 40.000 emplois indirects grâce aux activités connexes.
Le secteur du thon en cours de redynamisation
Enfin, l’industrie halieutique contribue, à travers ses recettes d’exportation, à équilibrer la balance commerciale des produits halieutiques en raison du défi engendré par l’importation de plus de 250.000 tonnes de produits halieutiques pour la consommation nationale de plus en plus forte. Ouvrant les travaux de la conférence, le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan a situé les attentes de la Côte d’Ivoire. Selon lui, il s’agit de faire de ce secteur, une autre source de richesse. Raison pour laquelle, il a invité les opérateurs à accroître les richesses pour un partenariat gagnant-gagnant. Sans oublier de réitérer le soutien du Gouvernement aux travaux. «Le Gouvernement veut consolider les progrès de la filière et faire d’Abidjan la capitale thonière. Le Gouvernement est prêt », a-t-il dit. Cette première rencontre du genre en Afrique s’avère opportune au regard des enjeux et de la place qu’occupe l’industrie du thon dans l’économie ivoirienne. Car, la Côte d’Ivoire occupe la première place des ports thoniers d’Afrique, deuxième au monde après le Japon. A cet effet, dans le cadre de la modernisation du port de pêche, un môle de plus de 8 hectares d’un coût global de 29.000.000.000 FCFA, est en vue pour l’installation de nouvelles unités industrielles de transformation de thon.
B.SORO
La Conférence internationale et exposition sur le thon en Afrique a ouvert ses portes, hier jeudi, à Abidjan, à Sofitel Hôtel Ivoire. Durant deux jours, les opérateurs de la filière thonière de l’ensemble des pays du monde regroupés au sein de l’Organisation internationale de thon dénommée ‘’ATUNA’’ vont débattre de sujets d’intérêt commun. Notamment les questions relatives aux contraintes de développement de la pêche et les industries du thon, la situation et les tendances des captures, l’état actuel de la transformation et de la commercialisation des produits et l’aspect écologique et environnemental lié aux nouvelles technologies. C’est la toute première rencontre du genre en Afrique qui se tient en Côte d’Ivoire. Très heureux pour l’honneur fait à son pays, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani a précisé que l’industrie thonière joue un rôle important dans l’économie halieutique ivoirienne. Selon lui, le port de pêche d’Abidjan est la principale infrastructure de débarquement, de transbordement et d’avitaillement de l’activité thonière en Afrique de l’Ouest. D’ailleurs, ce sont plus de 270.000 tonnes de thon qui y transitent chaque année. «Il est le premier port thonier d’Afrique. Pour maintenir et consolider cette position, d’importants investissements sont prévus pour sa modernisation », a dit le ministre. Dans le pays, l’industrie de transformation du thon est soutenue par trois conserveries qui exportent annuellement plus de 50.000 tonnes. Les sous-produits de cette transformation servent à alimenter l’usine de production de la farine de poisson utilisée pour la fabrique d’aliments de bétail. Cette industrie entretient plus de 3.000 emplois dont 80% sont occupés par les femmes et plus de 40.000 emplois indirects grâce aux activités connexes.
Le secteur du thon en cours de redynamisation
Enfin, l’industrie halieutique contribue, à travers ses recettes d’exportation, à équilibrer la balance commerciale des produits halieutiques en raison du défi engendré par l’importation de plus de 250.000 tonnes de produits halieutiques pour la consommation nationale de plus en plus forte. Ouvrant les travaux de la conférence, le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan a situé les attentes de la Côte d’Ivoire. Selon lui, il s’agit de faire de ce secteur, une autre source de richesse. Raison pour laquelle, il a invité les opérateurs à accroître les richesses pour un partenariat gagnant-gagnant. Sans oublier de réitérer le soutien du Gouvernement aux travaux. «Le Gouvernement veut consolider les progrès de la filière et faire d’Abidjan la capitale thonière. Le Gouvernement est prêt », a-t-il dit. Cette première rencontre du genre en Afrique s’avère opportune au regard des enjeux et de la place qu’occupe l’industrie du thon dans l’économie ivoirienne. Car, la Côte d’Ivoire occupe la première place des ports thoniers d’Afrique, deuxième au monde après le Japon. A cet effet, dans le cadre de la modernisation du port de pêche, un môle de plus de 8 hectares d’un coût global de 29.000.000.000 FCFA, est en vue pour l’installation de nouvelles unités industrielles de transformation de thon.
B.SORO