Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, la Fiche Pays 2014-2016 et la Revue de la performance du portefeuille pays du Soudan, en accordant un appui exceptionnel de 133,60 millions de dollars EU, soit plus de 66 milliards de FCFA à ce pays.
Selon une note d'information transmise, vendredi, à APA, cette décision a été prise, mercredi, par le Conseil d'administration de la BAD au cours d'une réunion à son siège d'Abidjan.
« Ces documents identifient les défis et opportunités afin d'orienter les programmes et les activités opérationnelles que mènera la Banque au Soudan au cours des trois prochaines années », indique la note qui précise que « la Fiche prévoit un appui exceptionnel de 133,60 millions de dollars EU ».
Ce montant comprend, d'une part,91,10 millions de dollars EU au titre de l'éligibilité des ressources du Pilier I de Facilité en faveur des États fragiles (FEF) et de leur utilisation exceptionnelle dans le cadre du cycle du FAD-13 et, d'autre part, 42,50 millions de dollars EU ou 50 % de la composante «don» de l'Allocation basée sur la performance (ABP) au titre du FAD-13.
Ces ressources sont destinées à financer l'assistance technique stratégique, le renforcement des capacités et les opérations ciblées qui sont des éléments essentiels si l'on veut éviter que le Soudan ne s'enfonce davantage dans la fragilité.
« Le Conseil d'administration a noté que, même si le Soudan a réalisé de grands progrès sur les plans politique et économique, il reste encore d'importants défis à relever au niveau politique », souligne la même source selon qui le Conseil a cependant constaté que le pays était désireux de renouer les relations avec la communauté internationale.
«Cette difficulté à progresser, en particulier en ce qui concerne l'allègement de la dette, s'accompagne du risque de voir le pays s'enfoncer davantage dans la fragilité. Ce qui pourrait avoir des implications régionales et de lourdes répercussions. Ce risque est accentué par le conflit qui se déroule dans le Sud-Soudan », indique la fiche citée par la note d'information.
Le Conseil d'administration a ajouté que, bien que les récentes réformes économiques incitent les donateurs à accroître petit à petit leur engagement, la lenteur des progrès réalisés pour ce qui est de l'allègement de la dette et le manque d'accès aux financements concessionnels pourraient annuler les importants bénéfices des réformes de politique et entraver les progrès au niveau de la réduction de la pauvreté et de la prestation des services sociaux.
Le Soudan souhaite que la BAD continue à fournir des financements innovants en renforçant le dialogue politique pour concrétiser la résolution de la dette extérieure du pays.
Le dialogue politique, ainsi que l'assistance technique et le renforcement des capacités et opérations sont les priorités qui ont été retenues pour réduire la fragilité durant la période du programme 2014-2016.
Ces priorités seront mises en œuvre selon deux piliers : gouvernance et responsabilisation, et qualifications et technologies, qui consolident ces priorités par rapport à des étapes clés qui continueront à accroître la visibilité et l'efficacité de la BAD.
Ces priorités sont compatibles avec le cadre de politique nationale du Soudan (DISRP), la Stratégie décennale 2013-2022 de la Banque et la Stratégie 2014-2019 de la BAD pour remédier à la fragilité et renforcer la résilience en Afrique.
Cette stratégie s'appuie également sur la Nouvelle Donne de Busan pour l'engagement dans les États fragiles et sur les recommandations du Rapport 2014 du Panel de haut niveau sur les États fragiles.
Fin février 2014, le portefeuille de la Banque au Soudan comprenait onze opérations, représentant un engagement total de 60,90 millions de dollars EU, dont 97 % portent sur l'assistance technique (AT), le renforcement des capacités (RC) et la collecte de connaissances.
LS/APA
Selon une note d'information transmise, vendredi, à APA, cette décision a été prise, mercredi, par le Conseil d'administration de la BAD au cours d'une réunion à son siège d'Abidjan.
« Ces documents identifient les défis et opportunités afin d'orienter les programmes et les activités opérationnelles que mènera la Banque au Soudan au cours des trois prochaines années », indique la note qui précise que « la Fiche prévoit un appui exceptionnel de 133,60 millions de dollars EU ».
Ce montant comprend, d'une part,91,10 millions de dollars EU au titre de l'éligibilité des ressources du Pilier I de Facilité en faveur des États fragiles (FEF) et de leur utilisation exceptionnelle dans le cadre du cycle du FAD-13 et, d'autre part, 42,50 millions de dollars EU ou 50 % de la composante «don» de l'Allocation basée sur la performance (ABP) au titre du FAD-13.
Ces ressources sont destinées à financer l'assistance technique stratégique, le renforcement des capacités et les opérations ciblées qui sont des éléments essentiels si l'on veut éviter que le Soudan ne s'enfonce davantage dans la fragilité.
« Le Conseil d'administration a noté que, même si le Soudan a réalisé de grands progrès sur les plans politique et économique, il reste encore d'importants défis à relever au niveau politique », souligne la même source selon qui le Conseil a cependant constaté que le pays était désireux de renouer les relations avec la communauté internationale.
«Cette difficulté à progresser, en particulier en ce qui concerne l'allègement de la dette, s'accompagne du risque de voir le pays s'enfoncer davantage dans la fragilité. Ce qui pourrait avoir des implications régionales et de lourdes répercussions. Ce risque est accentué par le conflit qui se déroule dans le Sud-Soudan », indique la fiche citée par la note d'information.
Le Conseil d'administration a ajouté que, bien que les récentes réformes économiques incitent les donateurs à accroître petit à petit leur engagement, la lenteur des progrès réalisés pour ce qui est de l'allègement de la dette et le manque d'accès aux financements concessionnels pourraient annuler les importants bénéfices des réformes de politique et entraver les progrès au niveau de la réduction de la pauvreté et de la prestation des services sociaux.
Le Soudan souhaite que la BAD continue à fournir des financements innovants en renforçant le dialogue politique pour concrétiser la résolution de la dette extérieure du pays.
Le dialogue politique, ainsi que l'assistance technique et le renforcement des capacités et opérations sont les priorités qui ont été retenues pour réduire la fragilité durant la période du programme 2014-2016.
Ces priorités seront mises en œuvre selon deux piliers : gouvernance et responsabilisation, et qualifications et technologies, qui consolident ces priorités par rapport à des étapes clés qui continueront à accroître la visibilité et l'efficacité de la BAD.
Ces priorités sont compatibles avec le cadre de politique nationale du Soudan (DISRP), la Stratégie décennale 2013-2022 de la Banque et la Stratégie 2014-2019 de la BAD pour remédier à la fragilité et renforcer la résilience en Afrique.
Cette stratégie s'appuie également sur la Nouvelle Donne de Busan pour l'engagement dans les États fragiles et sur les recommandations du Rapport 2014 du Panel de haut niveau sur les États fragiles.
Fin février 2014, le portefeuille de la Banque au Soudan comprenait onze opérations, représentant un engagement total de 60,90 millions de dollars EU, dont 97 % portent sur l'assistance technique (AT), le renforcement des capacités (RC) et la collecte de connaissances.
LS/APA