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Région Publié le mardi 30 septembre 2014 | Notre Voie

Le Pouvoir interdit son meeting à Nigui-Saff : Justin Koua dénonce une violation des libertés publiques

© Notre Voie Par PRISCA
Activités des partis politiques : la JFPI anime une conférence de presse sur l`annulation du sit-in
jeudi 04 octobre 2012. Abidjan: Après annulation de leur sit-in par les autorités, la JFPI a animé une conférence de presse au QG du parti sise Cocodi Angré . photo (Koua justin)
Le Secrétaire national chargé de la politique de la jeunesse du Fpi, le camarade Koua Justin tient à porter à la connaissance de la presse, de la communauté nationale, des chancelleries occidentales et de la communauté internationale l’atteinte manifeste et délibérée à la liberté de réunion orchestrée par le ministre d’Etat Hamed Bakayoko, qui, en violation manifeste de cette liberté publique et constitutionnelle, a instruit le sous-préfet de la localité d’Atoutou aux fins d’interdiction de son meeting dans le village de Nigui-Saff.

Les faits :

C’est en date du samedi 6 septembre que suite à une visite de soutien et de remobilisation, les doyens de la localité de Nigui-Saff avaient sollicité le camarade Koua Justin pour la tenue d’un meeting dans le village susmentionné. Le Sn Koua Justin a donc convenu d’un commun accord avec les militants, de la tenue de ce meeting en date du 28 septembre 2014. Il a donc instruit le Fédéral Avi Alphonse qui par un courrier daté du 24 septembre 2014, a informé les autorités préfectorales de la tenue du meeting à la date du dimanche 28 septembre 2014 sur la place publique du village de Nigui-Saff. L’administration préfectorale alertée par le ministre Hamed Bakayoko lui-même informé par le Dr Pitey Albert cadre de la région, a donc décidé en violation flagrante des libertés publiques reconnues par la Constitution, d’annuler le dit meeting. Les sages et les organisateurs du meeting ont été priés en date du samedi 27 septembre 2014, de sursoir à l’organisation d’une manifestation populaire pour la libération du Président Laurent Gbagbo. Le dimanche 28 septembre 2014, un peloton de gendarmerie a donc été déployé dans le village pour briser toute velléité et propager la terreur, empêchant de force, tout rassemblement. Conséquence de cette énième campagne de terreur et d’intimidation des autorités à l’endroit des paisibles populations: l’ensemble des responsables Fpi investis dans l’organisation du meeting sont portés disparus et injoignables depuis le dimanche 28 septembre à 9 h.
Les sages du village ayant soutenu le meeting sont eux aussi en fuite et injoignables. Il faut rappeler à l’attention de tous que cette barbarie digne du moyen-âge n’est pas une première dans le village. En effet, les Frci diligentées par le ministre Bakayoko, sous instigation du même sieur Pitey, ont dans la nuit du jeudi 6 au vendredi 7 octobre procédé à plus de 20 enlèvements. Dans la même nuit une véritable chasse à l’homme menée par les mêmes Frci avec à leur tête, le frère cadet du sieur Pitey a entraîné la fuite de centaines de villageois sur les sites de Nigui-Assoko, Tefredji, Djemien, Dabouli, Atoutou A et B et s’est soldée par plus d’une dizaine de morts, ce sont : Bogui Lath Michel, EnocK Bragahi, pilier du Fpi, Beugré Avi Antoine, 2ième pilier du Fpi, Nanga Edji Antoine, Nguessan Jokou, Ezeckiel Viko, Avi Alloubou Pierre Elie Kpemi, Akry Guigui Fidèle, Akry Amidjé Sara, Grah Nguessan Paulin, Yipo Marcelline, Beugré Akouba Céline. Devant les faits évoqués, le Secrétaire national Koua tient une fois de plus à :
-rappeler que sous le fallacieux et très cosmétique processus biaisé de réconciliation nationale, les autorités font obstacle à la liberté de réunion, à la liberté d’expression dans les cas les plus heureux ou dépêchent leurs Frci pour violenter , ou simplement abattre les Ivoiriens dans les cas les plus tristes,
-rappeler que cette dérive réactionnaire n’entamera point la volonté de se battre pour la restauration des libertés publiques, du rétablissement de la démocratie en Côte d’Ivoire et de l’élargissement de l’ensemble des prisonniers politiques, le Président Gbagbo en tête, interpeller les associations des droits de l’Homme et les représentants des différents cultes (catholique, protestant, évangélique, sunnite, chiite, bouddhiste) quant à leur mutisme dans cette situation inédite où la Nation achève de se déchirer.
-Encourager les militants du village de Nigui-Saff dans leur détermination à restaurer la démocratie et les libertés publiques afférentes.

Pour le Secrétaire national Koua Justin
P/O le Directeur de cabinet
Dr Guipié Wazi
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