Le président du conseil d’administration (PCA) du Conseil du café-cacao, Lambert Kouassi Konan a donné mercredi, le top départ de la principale campagne de commercialisation 2014-2015 du cacao, marquée par l’annonce du prix minimum garanti fixé à 850 FCFA/kg bord champ, pour les fèves bien triées et bien séchées.
Cette majoration du prix de 100 FCFA comparativement à ceux des campagnes principale et intermédiaire écoulées (750 F/kg) se justifie non seulement par les efforts consentis par le gouvernement de réduire de façon considérable la fiscalité tout en maintenant un équilibre du barème, mais aussi par l’application des bonnes pratiques agricoles par les producteurs.
Au dire du PCA du Conseil du café-cacao, cette hausse s’explique également par le dispositif de contrôle de la qualité à l’entrée des usines de conditionnement qui ont permis de réaliser des progrès supplémentaires en termes d’amélioration de la qualité marchande du cacao au cours de la campagne 2013-2014.
Sur la période susmentionnée, le cumul des achats de cacao déclarés s’établit à 1 745 515 tonnes contre 1 448 992 T réalisée au cours de la campagne 2012-2013, soit une hausse de 20,46%. Quant aux exportations, elles croissent de 11,23% pour s’établir à 1 693 320 T contre 1 522 324 T durant la campagne précédente.
Pour cette 2ème campagne après la réforme de la filière café-cacao qui valorise le travail des producteurs en s’appuyant sur un système de vente par anticipation d’une partie de la récolte, au total, 81 opérateurs dont 12 internationaux, 57 négociants locaux et 12 broyeurs locaux ont pris part aux ventes aux enchères. Sur l’ensemble de la campagne, 12,33% des contrats reviennent aux opérateurs internationaux, 58,52% aux négociants et 29,15% aux broyeurs locaux.
Pour la nouvelle campagne, les discussions sur le barème entre le Conseil du café-cacao et les opérateurs ont permis de procéder à une révision qui se traduit par une variation au niveau de divers postes.
Ainsi, il est procédé à la suppression de la taxe spéciale d’équipement qui figurait au barème à hauteur de 0,1% du prix CAF, du fait de la suppression de cette taxe par la loi de finance 2014; l’augmentation des frais généraux de 900 FCFA par tonne, soit 4,74% pour tenir compte de la hausse des baux emphytéotiques et du SMIG; l’accroissement de la commission transit, acconage et taxe de port de 1 800 FCFA/T correspondant à 5,43% relativement à son niveau de la campagne dernière.
Egalement, les frais de ramassage connaissent une hausse de 8,57% à raison de 3F/kg, la rémunération acheteur s’accroît de 25% à raison de 5F/kg , ainsi que le différentiel ramassage qui passe de 60 à 68F/kg. L’actualisation de ce poste de barème devrait permettre de réduire de façon notable la surenchère observée à l’entrée des usines de conditionnement.
Concernant les ventes par anticipation de la récolte principale 2014-2015 qui se sont déroulées du 25 septembre 2013 au 30 septembre 2014 à raison de deux sessions de vente par jour, les résultats font ressortir que 72 opérateurs dont 60 locaux (49 négociants et 11 broyeurs) et 12 internationaux y ont pris part. Les volumes vendus se répartissent entre 9,60% pour les opérateurs internationaux, 66,96% pour les négociants locaux et 23,44% pour les broyeurs locaux.
Selon le PCA du Conseil du café-cacao, la préparation de la présente campagne concerne également le renforcement de la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture, la réduction autant que possible de la fuite du cacao vers les pays limitrophes, la recherche de solutions pour réduire la pénibilité de la culture du cacao ainsi que l’implication accrue des Petites et moyennes entreprises d’exportation (PMEX) et les Coopératives d’exportation (COOPEX).
En outre, pour le respect du prix d’achat bord champ, des mesures d’accompagnement sont prises. Elles concernent le renforcement du dispositif de contrôle des prix et de la qualité par des procédures de commercialisation intérieure, la déclaration des stocks préalablement à leurs livraisons dans des usines de conditionnement auprès du Conseil du café-cacao par les acheteurs et coopératives, la limitation de la durée de portage des stock par les acheteurs à 30 jours maximum, la limitation des prix d’achat à l’entrée des usines de conditionnement au niveau admis au barème de 938 F/kg.
cmas
Cette majoration du prix de 100 FCFA comparativement à ceux des campagnes principale et intermédiaire écoulées (750 F/kg) se justifie non seulement par les efforts consentis par le gouvernement de réduire de façon considérable la fiscalité tout en maintenant un équilibre du barème, mais aussi par l’application des bonnes pratiques agricoles par les producteurs.
Au dire du PCA du Conseil du café-cacao, cette hausse s’explique également par le dispositif de contrôle de la qualité à l’entrée des usines de conditionnement qui ont permis de réaliser des progrès supplémentaires en termes d’amélioration de la qualité marchande du cacao au cours de la campagne 2013-2014.
Sur la période susmentionnée, le cumul des achats de cacao déclarés s’établit à 1 745 515 tonnes contre 1 448 992 T réalisée au cours de la campagne 2012-2013, soit une hausse de 20,46%. Quant aux exportations, elles croissent de 11,23% pour s’établir à 1 693 320 T contre 1 522 324 T durant la campagne précédente.
Pour cette 2ème campagne après la réforme de la filière café-cacao qui valorise le travail des producteurs en s’appuyant sur un système de vente par anticipation d’une partie de la récolte, au total, 81 opérateurs dont 12 internationaux, 57 négociants locaux et 12 broyeurs locaux ont pris part aux ventes aux enchères. Sur l’ensemble de la campagne, 12,33% des contrats reviennent aux opérateurs internationaux, 58,52% aux négociants et 29,15% aux broyeurs locaux.
Pour la nouvelle campagne, les discussions sur le barème entre le Conseil du café-cacao et les opérateurs ont permis de procéder à une révision qui se traduit par une variation au niveau de divers postes.
Ainsi, il est procédé à la suppression de la taxe spéciale d’équipement qui figurait au barème à hauteur de 0,1% du prix CAF, du fait de la suppression de cette taxe par la loi de finance 2014; l’augmentation des frais généraux de 900 FCFA par tonne, soit 4,74% pour tenir compte de la hausse des baux emphytéotiques et du SMIG; l’accroissement de la commission transit, acconage et taxe de port de 1 800 FCFA/T correspondant à 5,43% relativement à son niveau de la campagne dernière.
Egalement, les frais de ramassage connaissent une hausse de 8,57% à raison de 3F/kg, la rémunération acheteur s’accroît de 25% à raison de 5F/kg , ainsi que le différentiel ramassage qui passe de 60 à 68F/kg. L’actualisation de ce poste de barème devrait permettre de réduire de façon notable la surenchère observée à l’entrée des usines de conditionnement.
Concernant les ventes par anticipation de la récolte principale 2014-2015 qui se sont déroulées du 25 septembre 2013 au 30 septembre 2014 à raison de deux sessions de vente par jour, les résultats font ressortir que 72 opérateurs dont 60 locaux (49 négociants et 11 broyeurs) et 12 internationaux y ont pris part. Les volumes vendus se répartissent entre 9,60% pour les opérateurs internationaux, 66,96% pour les négociants locaux et 23,44% pour les broyeurs locaux.
Selon le PCA du Conseil du café-cacao, la préparation de la présente campagne concerne également le renforcement de la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture, la réduction autant que possible de la fuite du cacao vers les pays limitrophes, la recherche de solutions pour réduire la pénibilité de la culture du cacao ainsi que l’implication accrue des Petites et moyennes entreprises d’exportation (PMEX) et les Coopératives d’exportation (COOPEX).
En outre, pour le respect du prix d’achat bord champ, des mesures d’accompagnement sont prises. Elles concernent le renforcement du dispositif de contrôle des prix et de la qualité par des procédures de commercialisation intérieure, la déclaration des stocks préalablement à leurs livraisons dans des usines de conditionnement auprès du Conseil du café-cacao par les acheteurs et coopératives, la limitation de la durée de portage des stock par les acheteurs à 30 jours maximum, la limitation des prix d’achat à l’entrée des usines de conditionnement au niveau admis au barème de 938 F/kg.
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