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Politique Publié le jeudi 16 octobre 2014 | Notre Voie

Convoqués devant la Cour d’assises: les pro-Gbagbo consultent leurs avocats

© Notre Voie Par Didier ASSOUMOU
Dialogue politique: rencontre Gouvernement-FPI au cabinet du ministre Ahoussou Jeannot
Jeudi 22 Mai 2014. Abidjan. Le gouvernement ivoirien conduit par le ministre d’Etat Jeannot Ahoussou Kouadio et le FPI ont repris le dialogue interrompu il y a quelques mois.
Les partisans du président Laurent Gbagbo qui comparaitront à partir du 22 octobre prochain devant la Cour d’assises d’Abidjan sur instigation du le régime Ouattara se sont entretenus hier avec leurs avocats. La rencontre qui a lieu au siège provisoire du Fpi à Attoban s’inscrit dans les préparatifs de ce procès hautement politique qui fait suite à la guerre postélectorale de 2O11 ayant opposé les combattants pro-Ouattara à l’armée régulière de Côte d’Ivoire. Selon une source proche des prévenus, presque toutes les personnalités concernées par la procédure étaient présentes. Au premier de celle-ci, figurent le président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan, plusieurs membres du dernier gouvernement du président Laurent Gbagbo avec à leur tête le premier ministre Aké N’Gbo, la présidente de l’Urd Danièle Boni Claverie, les ex-ministres Jean Jacques Béchio et Georges Armand Ouegnin, premier vice-président du Rpp. Il s’agissait pour les prévenus de s’imprégner des modalités pratiques du procès auprès de leurs avocats. Ces derniers ont répondu à toutes les préoccupations de leurs clients. Il ressort des échanges que les prévenus se sont particulièrement inquiétés de la possibilité pour eux d’assurer leur défense. En clair, les personnalités pro-Gbagbo dont les comptes bancaires sont gelés depuis plus de trois ans se demandent comment ils pourront payer les honoraires de leurs avocats. Une préoccupation fondamentale qui ne manquera pas d’alimenter les suspicions autour de ce procès perçu par de nombreux observateurs comme le prolongement de la justice des vainqueurs instaurée par le régime Ouattara depuis la fin de la guerre postélectorale.

Les prévenus, tous des partisans du président Gbagbo, sont poursuivis pour plusieurs chefs d’accusations génériques dont «atteinte à la sureté de l’Etat, trouble à l’ordre public, crimes de sang ainsi crimes économiques ».

La guerre postélectorale est née du refus du candidat Alassane Ouattara d’accepter la victoire du président Laurent Gbagbo, proclamée par le Conseil constitutionnel, seule institution habilitée à donner les résultats définitifs du scrutin présidentiel en Côte d’Ivoire.

Jean Khalil Sella
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