Avec 4,3% de taux de prévalence, la ville de San Pedro tient le record national des infectés aux Vih/Sida. Le sexe est de plus en plus banal au point où l’homosexualité semble ne plus y être un tabou. Des vidéos de couples de femmes ou d’hommes s’adonnant à cœur joie aux ébats sexuels circulent librement dans la ville portuaire ivoirienne.
La nouvelle trouvaille des pirates des productions vidéo est la vente de films pornographiques d’homosexuels. Les couvertures de ces œuvres sont sans commentaires. Certaines montrent des femmes dans leurs tenues d’Eve s’embrassant ou s’adonnent à des ébats sexuels hors du commun. Sur d’autres, on découvre des hommes aux musculatures et aux organes copulateurs impressionnants en train de se sodomiser. Ces Cd vidéo sont proposés aux friands de la pornographie à de vils prix. En tout cas, si jusque-là, l’on s’est tant bien que mal accommodé de pornos de couples hétérosexuels, aujourd’hui, une nouvelle culture du sexe s’introduit peu à peu dans nos mœurs.
Dans un maquis, au quartier Soleil, des clients sont choqués par le phénomène. «C’est quoi ça ?», s’est écrié un professeur de lycée qui vient de découvrir ce qu’il appelle «un danger pour la jeunesse». Sur-le- champ, il suggère que ces vendeurs soient mis aux arrêts. Mais avant, il demande au pirate de détruire ce genre de Cd, tout en menaçant de le conduire au commissariat de police le plus proche. «On ne fait que proposer ces Cd.il y en a des personnes nous en demande», se défend le jeune vendeur, comme pour dire que le marché est libre. «C’est pour nous préparer à accepter demain l’amour entre personnes de même sexe. Sinon comment comprendre qu’on vende des films de gays et de lesbiennes à ciel ouvert», s’inquiètent certains clients du maquis.
Quelque temps plus tard, nous attirons l’attention d’un officier de la gendarmerie nationale sur le phénomène. «Aucune disposition légale n’existe en la matière. Nous sommes impuissants face à la vente des films homosexuels. Toutefois, ceux qui les vendent peuvent être interpelés pour piraterie», répond l’homme de loi.
Ainsi la promotion de l’homosexualité est engagée à San Pedro. La réponse du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), voire du parlement ivoirien, est donc attendue sur la question.
A. DEBOLLEY
La nouvelle trouvaille des pirates des productions vidéo est la vente de films pornographiques d’homosexuels. Les couvertures de ces œuvres sont sans commentaires. Certaines montrent des femmes dans leurs tenues d’Eve s’embrassant ou s’adonnent à des ébats sexuels hors du commun. Sur d’autres, on découvre des hommes aux musculatures et aux organes copulateurs impressionnants en train de se sodomiser. Ces Cd vidéo sont proposés aux friands de la pornographie à de vils prix. En tout cas, si jusque-là, l’on s’est tant bien que mal accommodé de pornos de couples hétérosexuels, aujourd’hui, une nouvelle culture du sexe s’introduit peu à peu dans nos mœurs.
Dans un maquis, au quartier Soleil, des clients sont choqués par le phénomène. «C’est quoi ça ?», s’est écrié un professeur de lycée qui vient de découvrir ce qu’il appelle «un danger pour la jeunesse». Sur-le- champ, il suggère que ces vendeurs soient mis aux arrêts. Mais avant, il demande au pirate de détruire ce genre de Cd, tout en menaçant de le conduire au commissariat de police le plus proche. «On ne fait que proposer ces Cd.il y en a des personnes nous en demande», se défend le jeune vendeur, comme pour dire que le marché est libre. «C’est pour nous préparer à accepter demain l’amour entre personnes de même sexe. Sinon comment comprendre qu’on vende des films de gays et de lesbiennes à ciel ouvert», s’inquiètent certains clients du maquis.
Quelque temps plus tard, nous attirons l’attention d’un officier de la gendarmerie nationale sur le phénomène. «Aucune disposition légale n’existe en la matière. Nous sommes impuissants face à la vente des films homosexuels. Toutefois, ceux qui les vendent peuvent être interpelés pour piraterie», répond l’homme de loi.
Ainsi la promotion de l’homosexualité est engagée à San Pedro. La réponse du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), voire du parlement ivoirien, est donc attendue sur la question.
A. DEBOLLEY