Dix ans d’études sans broncher, sans protester, sans entrer en grève. C’est ce que demande Gnamien Konan, le ministre de l’Enseignement supérieur, aux étudiants. C’est l’information qu’a donnée jeudi dernier à la presse, Bogny Wise Aristide, étudiant en 3ème année de thèse d’anglais à l’université de Cocody. Et porte-parole des délégués généraux des 13 Ufr de l’université de Cocody. Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue dans cette université. Il a affirmé que le ministre Gnamien Konan lui a fait cette proposition à l’issue d’une rencontre que celui-ci a eue à son cabinet avec tous ces délégués généraux. Le conférencier a fait savoir qu’il donnera une suite à cette requête après l’organisation d’un séminaire. Qui va, selon lui, regrouper tous les syndicats estudiantins. « Un séminaire de réflexion sera organisé avant fin novembre afin de déterminer les conditions et les actions pour une trêve garantie et respectée par tous les acteurs de l’enseignement supérieur », a précisé Bogny Wise Aristide. La proposition du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, fait suite à la récente grève des étudiants de l’Ufr des sciences de la terre et des ressources minières (Strm), de l’université de Cocody. Cette Ufr est actuellement dépourvue de matériels pédagogiques et sans électricité.
Selon le conférencier, Gnamien Konan a autorisé exceptionnellement les étudiants qui ne sont pas encore inscrits au titre de l’année académique 2013-2014, à régulariser leur situation à partir du 20 octobre prochain. Et ce jusqu’au au 21 novembre prochain. A l’en croire, Gnamien Konan a indiqué, que, le délai passé, il n’y aura plus d’inscription et les retardataires ne seront plus reconnus comme des étudiants.
Charles Bédé
Selon le conférencier, Gnamien Konan a autorisé exceptionnellement les étudiants qui ne sont pas encore inscrits au titre de l’année académique 2013-2014, à régulariser leur situation à partir du 20 octobre prochain. Et ce jusqu’au au 21 novembre prochain. A l’en croire, Gnamien Konan a indiqué, que, le délai passé, il n’y aura plus d’inscription et les retardataires ne seront plus reconnus comme des étudiants.
Charles Bédé