Abidjan - Le projet de loi sur l’école obligatoire a été adopté à l’unanimité des membres présents de la commission des Affaires sociales et culturelles (CASC) de l’Assemblée nationale ivoirienne.
Présenté jeudi par la ministre de l’Education nationale et de l’enseignement technique (MENET), Kandia Camara, ce projet de loi qui a obtenu l’assentiment de l’ensemble des 34 députés présents sur les 42 que compte la CASC, après plus de six heures de débat, porte modification de la loi de 1995 relative à l’enseignement en Côte d’Ivoire.
Cette loi fait obligation à tout parent d’inscrire son enfant en âge d’aller à l’école, faute de quoi, il est "passible d’une peine d’emprisonnement de deux à six mois et d’une amende de 50.000 à 500.000 F CFA ou de l’une de ces deux peines".
Le projet de loi adopté, précise cependant, que ces sanctions ne s’appliqueront qu’à partir de 2025, "si une offre de scolarisation existe au sein d’un établissement public d’enseignement proche de leur lieu de résidence".
Pour Kandia Camara qui a défendu le projet de loi, l’Etat fera tout pour mettre à disposition, et de façon progressive avant la fi n de l’année 2025, les infrastructures scolaires, les personnels enseignants et d’encadrement. Aussi, a-t-elle expliqué dans son exposé des motifs, qu’au bout des dix années que va durer ce processus, le gouvernement se propose de construire 16.724 salles de classes au préscolaire et au primaire et 1.287 collèges.
"Au niveau des ressources humaines l’Etat s’engage également à recruter, sur la même période, 35.672 instituteurs pour le préscolaire et le primaire ainsi que 16.346 professeurs pour le secondaire. Alassane Ouattara a commandé 275.000 tables bancs qui seront acheminées, dans toutes les localités où les besoins sont déjà recensés ", a rassuré Kandia Camara.
Elle a souligné que l’école obligatoire est un processus débuté depuis l’av&egra ve;nement de M. Ouattara à la magistrature suprême. "Cette année nous ne sommes que dans la phase d’acheminement", a conclu Mme Camara.
(AIP)
ik/kam
Présenté jeudi par la ministre de l’Education nationale et de l’enseignement technique (MENET), Kandia Camara, ce projet de loi qui a obtenu l’assentiment de l’ensemble des 34 députés présents sur les 42 que compte la CASC, après plus de six heures de débat, porte modification de la loi de 1995 relative à l’enseignement en Côte d’Ivoire.
Cette loi fait obligation à tout parent d’inscrire son enfant en âge d’aller à l’école, faute de quoi, il est "passible d’une peine d’emprisonnement de deux à six mois et d’une amende de 50.000 à 500.000 F CFA ou de l’une de ces deux peines".
Le projet de loi adopté, précise cependant, que ces sanctions ne s’appliqueront qu’à partir de 2025, "si une offre de scolarisation existe au sein d’un établissement public d’enseignement proche de leur lieu de résidence".
Pour Kandia Camara qui a défendu le projet de loi, l’Etat fera tout pour mettre à disposition, et de façon progressive avant la fi n de l’année 2025, les infrastructures scolaires, les personnels enseignants et d’encadrement. Aussi, a-t-elle expliqué dans son exposé des motifs, qu’au bout des dix années que va durer ce processus, le gouvernement se propose de construire 16.724 salles de classes au préscolaire et au primaire et 1.287 collèges.
"Au niveau des ressources humaines l’Etat s’engage également à recruter, sur la même période, 35.672 instituteurs pour le préscolaire et le primaire ainsi que 16.346 professeurs pour le secondaire. Alassane Ouattara a commandé 275.000 tables bancs qui seront acheminées, dans toutes les localités où les besoins sont déjà recensés ", a rassuré Kandia Camara.
Elle a souligné que l’école obligatoire est un processus débuté depuis l’av&egra ve;nement de M. Ouattara à la magistrature suprême. "Cette année nous ne sommes que dans la phase d’acheminement", a conclu Mme Camara.
(AIP)
ik/kam