Agboville - Des militants de sections du parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) d'Agboville, ont exprimé de profondes divergences de vue, dimanche, sur l'appel de Daoukro, après une rencontre d'explication de cet appel, qu'a animée le député Bony Joseph, émissaire du président du PDCI, Henri Konan Bédié.
"D’accord avec Bédié, mais faites bien les réglages", a dit Kouadio Yao Marcellin, membre du Grand Conseil régional du PDCI.
"Laissons Ouattara gouverner jusqu’en 2020 et demandons des réglages pour Agboville", insiste Rougbo Eviar, secrétaire de section de Grand Yapo, qui soutient que son département a été oublié dans la "géopolitique".
"On a rien à Agboville et c’est ce que nous allons et devons demander au couple Bédié-Ouattara", a poursuivi le doyen Rougbo, qui a demandé aux militants de son parti, de laisser la politique aux "spécialistes".
"Tout le monde ne voit pas les deux côtés d’une porte. Bédié voit la face qui donne au salon et celle qui donne sur la chambre de Ouattara, donc, laissons-le agir", a-t-il conclu.
Ekissi Edi Adolphe, secrétaire de section Sokoura II, explique que ce qui le gène dans l’appel de Daoukro, est que les réglages obtenus sur papier après les accords de Yamoussoukro entre les partis signataires membres du Rhdp, n’ont pas satisfait le Pdci, depuis la victoire de Ouattara.
Achi Justin, du bureau de la section Ogbodjiho, ne rejette pas l’appel de Daoukro, mais demande que le Pdci aille à la convention et qu’en cas d’absence de candidat du parti, l’appel du président Bédié soit alors examiné.
Il s’est par ailleurs interrogé quant au "gage" de l’application de l’accord sur l’alternance en 2020. "Quel recours, puisque Bédié et Ouattara, ne seront plus dans la course", a-t-il dit.
Yamien Clarisse, présidente des femmes Pdci Agboville-commune, demande un candidat issu des rangs du Pdci, vu que dit-elle, les précédents accords n’ont pas été respectés et "nos cadres sont débarqués".
L'émissaire du président Bédié a expliqué que l'appel de Daoukro est le gage d'une stabilité politique en Côte d'Ivoire, car il permet l'alternance.
(AIP)
Dd/ask
"D’accord avec Bédié, mais faites bien les réglages", a dit Kouadio Yao Marcellin, membre du Grand Conseil régional du PDCI.
"Laissons Ouattara gouverner jusqu’en 2020 et demandons des réglages pour Agboville", insiste Rougbo Eviar, secrétaire de section de Grand Yapo, qui soutient que son département a été oublié dans la "géopolitique".
"On a rien à Agboville et c’est ce que nous allons et devons demander au couple Bédié-Ouattara", a poursuivi le doyen Rougbo, qui a demandé aux militants de son parti, de laisser la politique aux "spécialistes".
"Tout le monde ne voit pas les deux côtés d’une porte. Bédié voit la face qui donne au salon et celle qui donne sur la chambre de Ouattara, donc, laissons-le agir", a-t-il conclu.
Ekissi Edi Adolphe, secrétaire de section Sokoura II, explique que ce qui le gène dans l’appel de Daoukro, est que les réglages obtenus sur papier après les accords de Yamoussoukro entre les partis signataires membres du Rhdp, n’ont pas satisfait le Pdci, depuis la victoire de Ouattara.
Achi Justin, du bureau de la section Ogbodjiho, ne rejette pas l’appel de Daoukro, mais demande que le Pdci aille à la convention et qu’en cas d’absence de candidat du parti, l’appel du président Bédié soit alors examiné.
Il s’est par ailleurs interrogé quant au "gage" de l’application de l’accord sur l’alternance en 2020. "Quel recours, puisque Bédié et Ouattara, ne seront plus dans la course", a-t-il dit.
Yamien Clarisse, présidente des femmes Pdci Agboville-commune, demande un candidat issu des rangs du Pdci, vu que dit-elle, les précédents accords n’ont pas été respectés et "nos cadres sont débarqués".
L'émissaire du président Bédié a expliqué que l'appel de Daoukro est le gage d'une stabilité politique en Côte d'Ivoire, car il permet l'alternance.
(AIP)
Dd/ask