Abidjan - Le porte-parole du Rassemblement des républicains (RDR) (parti au pouvoir), Joël N’Guessan, estime que seule la justice pénale pourra créer les conditions d’une vraie réconciliation en Côte d’Ivoire en ce qu’elle se pose comme "la seule et unique voie pour apaiser les cœurs".
Joel N'Guessan réagissait à des propos du président du Front populaire, Affi N’Guessan, qui appelle à une solution politique plutôt que pénale à la crise qu'connue la Côte d'Ivoire.
"Il n’y a pas de solution pénale à une crise politique", avait lancé Affi N'Guessan lors d’un point presse à l’occasion d’une tournée à l’intérieur du pays.
Une proposition que rejette le porte-parole du parti au pouvoir pour qui épouser une telle position équivaut à "mépriser la vie humaine" et à tenter de "faire passer en pertes et profits les milliers de morts" de la "grave crise" qu’a connue le pays.
"La justice pénale est la seule et unique voie pour apaiser les cœurs. Prétendre qu’on doit faire un traitement politique (…) c’est avoir un mépris pour la vie humaine", soutien-t-il dans un communiqué dont l’AIP a reçu copie lundi.
Le procès à la Cour d’assises d’Abidjan de 83 personnes dont Simone Gbagbo, l’épouse de l’ex-chef de l’Etat ivoirien et Pascal Affi Nguessan, le président du FPI, est prévu pour débuter mercredi, rappelle-t-on.
Tous sont cités à comparaître pour leur rôle présumé dans la crise post-électorale de 2010-2011. Ils doivent répondre d’atteinte à la sûreté de l’Etat.
kg/ask
Joel N'Guessan réagissait à des propos du président du Front populaire, Affi N’Guessan, qui appelle à une solution politique plutôt que pénale à la crise qu'connue la Côte d'Ivoire.
"Il n’y a pas de solution pénale à une crise politique", avait lancé Affi N'Guessan lors d’un point presse à l’occasion d’une tournée à l’intérieur du pays.
Une proposition que rejette le porte-parole du parti au pouvoir pour qui épouser une telle position équivaut à "mépriser la vie humaine" et à tenter de "faire passer en pertes et profits les milliers de morts" de la "grave crise" qu’a connue le pays.
"La justice pénale est la seule et unique voie pour apaiser les cœurs. Prétendre qu’on doit faire un traitement politique (…) c’est avoir un mépris pour la vie humaine", soutien-t-il dans un communiqué dont l’AIP a reçu copie lundi.
Le procès à la Cour d’assises d’Abidjan de 83 personnes dont Simone Gbagbo, l’épouse de l’ex-chef de l’Etat ivoirien et Pascal Affi Nguessan, le président du FPI, est prévu pour débuter mercredi, rappelle-t-on.
Tous sont cités à comparaître pour leur rôle présumé dans la crise post-électorale de 2010-2011. Ils doivent répondre d’atteinte à la sûreté de l’Etat.
kg/ask