ABIDJAN - Le Front populaire ivoirien (FPI), parti de l'ancien président Laurent Gbagbo, appelle la justice ivoirienne à faire preuve de "responsabilité" dans les procès de la crise post-électorale prévus pour s'ouvrir dès mercredi à Abidjan.
Lors d'une conférence de presse lundi, le président du FPI, Pascal Affi N'Guessan a appelé les juges à faire preuve de " responsabilité afin de dire le droit car ces procès qui s'ouvrent sont un tournant décisif pour la démocratie en Côte d'Ivoire".
M. Affi N'guessan s'est inquiété de voir le procès virer sur le terrain politique indiquant que l'ouverture des procès est "une volonté du gouvernement de vouloir museler l'opposition".
"Ce procès vise à nous disqualifier afin de ne pas avoir d' opposition à la candidature d'Alassane Ouattara à la présidentielle d'octobre 2015", a-t-il soutenu ajoutant que c'est une atteinte au processus de réconciliation nationale.
Mercredi, devrait s'ouvrir devant la Cour d'assises d'Abidjan le procès de 83 personnalités de l'ancien régime dont l'ex- Première dame, Simone Gbagbo, Pascal Affi Nguessan et d'autres hauts responsables du FPI, pour leur rôle supposé dans les violences post-électorales qui ont fait au moins 3 000 morts en 2010-2011.
Réagissant à la conférence de presse du président du FPI, le porte-parole du Rassemblement des républicains (RDR, au pouvoir), Joël N'guessan, croit savoir que "les personnes tuées, les milliers de victimes, les familles endeuillés et meurtries n' accepteraient jamais que les crimes restent impunis".
Pour lui, "la justice pénale est la seule voie pour apaiser les coeurs". "Prétendre qu'on doit faire un traitement politique pour des assassins et commanditaires d'assassinats c'est avoir un mépris pour la vie humaine", a-t-il estimé.
Lors d'une conférence de presse lundi, le président du FPI, Pascal Affi N'Guessan a appelé les juges à faire preuve de " responsabilité afin de dire le droit car ces procès qui s'ouvrent sont un tournant décisif pour la démocratie en Côte d'Ivoire".
M. Affi N'guessan s'est inquiété de voir le procès virer sur le terrain politique indiquant que l'ouverture des procès est "une volonté du gouvernement de vouloir museler l'opposition".
"Ce procès vise à nous disqualifier afin de ne pas avoir d' opposition à la candidature d'Alassane Ouattara à la présidentielle d'octobre 2015", a-t-il soutenu ajoutant que c'est une atteinte au processus de réconciliation nationale.
Mercredi, devrait s'ouvrir devant la Cour d'assises d'Abidjan le procès de 83 personnalités de l'ancien régime dont l'ex- Première dame, Simone Gbagbo, Pascal Affi Nguessan et d'autres hauts responsables du FPI, pour leur rôle supposé dans les violences post-électorales qui ont fait au moins 3 000 morts en 2010-2011.
Réagissant à la conférence de presse du président du FPI, le porte-parole du Rassemblement des républicains (RDR, au pouvoir), Joël N'guessan, croit savoir que "les personnes tuées, les milliers de victimes, les familles endeuillés et meurtries n' accepteraient jamais que les crimes restent impunis".
Pour lui, "la justice pénale est la seule voie pour apaiser les coeurs". "Prétendre qu'on doit faire un traitement politique pour des assassins et commanditaires d'assassinats c'est avoir un mépris pour la vie humaine", a-t-il estimé.