Divo – Un chasseur, arrêté jeudi à Hiré en possession de deux gros agoutis et d'un énorme serpent, sera bientôt traduit devant le tribunal de Divo pour avoir violé la mesure gouvernementale portant interdiction de chasser et de consommer de la viande brousse dans le cadre de la lutte contre l’épidémie à virus Ebola, a fait savoir, vendredi, le préfet de la région du Lôh-Djiboua, préfet du département de Divo, Joseph Kpan Droh.
"Nous ne pouvons plus tolérer l’inconscience de certains de nos concitoyens. Pourquoi refuser de respecter les consignes du gouvernement face à une maladie qui tue tant de monde autour de nous ?", s'est interrogé le préfet qui ajoute : "on va le traduire devant le tribunal. Il sera jugé et la loi sera appliquée".
Le paysan qui transportait le gibier a affirmé être un chasseur et indiqué qu’il continuait de fournir des maquis de Hiré et de Divo en viande de brousse.
"Les tenanciers de maquis et les consommateurs sont, pour nous, des complices. Nous allons donner des instructions afin qu’ils n’échappent pas à la procédure", a ajouté Kpan Droh.
Il a aussi fustigé le comportement de certains ressortissants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) vivant à Divo qui n’hésitent pas à traverser les frontières avec la Côte d’Ivoire sans aucune règle de précaution en rapport avec les mesures de prévention édictées contre le virus Ebola.
"Si vous ne vous aimez pas vous-mêmes, vous devez respecter la vie de vos tuteurs. Il y a des gens avec nous ici qui malgré cette épidémie ont envoyé leurs enfants en vacances en Guinée et les ont fait revenir. Ce n’est pas bon. Il ne faut pas s’amuser avec cette maladie. Si vous faites entrer clandestinement des gens ici, c’est une infraction à la loi pénale. On va vous arrêter", a conclu le préfet.
Joseph Kpan Droh a présidé, mercredi, la cérémonie officielle de remise des actes d’un séminaire sur les stratégies communes de lutte contre Ebola à Divo. A cette occasion, il a mené une caravane dans des écoles, des maquis et à la gare routière pour s’assurer que les mesures de lavage des mains étaient bien respectées.
gso/kkp/ask
"Nous ne pouvons plus tolérer l’inconscience de certains de nos concitoyens. Pourquoi refuser de respecter les consignes du gouvernement face à une maladie qui tue tant de monde autour de nous ?", s'est interrogé le préfet qui ajoute : "on va le traduire devant le tribunal. Il sera jugé et la loi sera appliquée".
Le paysan qui transportait le gibier a affirmé être un chasseur et indiqué qu’il continuait de fournir des maquis de Hiré et de Divo en viande de brousse.
"Les tenanciers de maquis et les consommateurs sont, pour nous, des complices. Nous allons donner des instructions afin qu’ils n’échappent pas à la procédure", a ajouté Kpan Droh.
Il a aussi fustigé le comportement de certains ressortissants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) vivant à Divo qui n’hésitent pas à traverser les frontières avec la Côte d’Ivoire sans aucune règle de précaution en rapport avec les mesures de prévention édictées contre le virus Ebola.
"Si vous ne vous aimez pas vous-mêmes, vous devez respecter la vie de vos tuteurs. Il y a des gens avec nous ici qui malgré cette épidémie ont envoyé leurs enfants en vacances en Guinée et les ont fait revenir. Ce n’est pas bon. Il ne faut pas s’amuser avec cette maladie. Si vous faites entrer clandestinement des gens ici, c’est une infraction à la loi pénale. On va vous arrêter", a conclu le préfet.
Joseph Kpan Droh a présidé, mercredi, la cérémonie officielle de remise des actes d’un séminaire sur les stratégies communes de lutte contre Ebola à Divo. A cette occasion, il a mené une caravane dans des écoles, des maquis et à la gare routière pour s’assurer que les mesures de lavage des mains étaient bien respectées.
gso/kkp/ask
