Abidjan - L’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (ADDR) des ex-combattants va organiser, du 4 au 6 novembre à Abidjan et à Bouaké, un séminaire international de partage d’expérience sur le désarmement, la démobilisation et la réintégration en Côte d’Ivoire.
Son directeur général, Fidèle Sarassoro, a annoncé lundi au cours d’un déjeuner de presse dans un hôtel d’Abidjan, la tenue de ce séminaire pour faire, selon lui, le point de ce qui a été réalisé jusque-là et mieux se projeter dans le futur.
"Après deux ans, l’ADDR et ses partenaires ont estimé qu’il était opportun de tirer les leçons de l’expérience ivoirienne, de faire le bilan et de se projeter dans le futur", a déclaré M. Sarassoro, soulignant que l’expérience ivoirienne "porte des germes de réussite".
Dans un avant-bilan, le directeur général de l’ADDR a révélé qu’à la date du 27 octobre, quelque 26.000 armes et près de 650.000 munitions ont été collectées, et environ 60% des 74.000 ex-combattants réinsérés dans l’auto-emploi.
"Notre objectif, c’est de toucher tous ceux qui sont intéressés par le processus. On ne souhaiterait pas que le processus soit sans fin. C’est pourquoi, dès à présent, nous voulons baliser le terrain", a conclu Fidèle Sarassoro.
Le coordonnateur du système des Nations Unies, M’Baye Babacar Cissé, a, pour sa part, mis en relief la nécessité de jeter un regard sur ce qui a été fait, surtout que l’expérience de la Côte d’Ivoire qui semble "différente" de celles de certains pays comme la Centrafrique.
"Ce séminaire-bilan nous permettra de jeter un regard critique sur ce qui a été fait, de manière à tirer des leçons sur l’expérience ivoirienne qui a une approche un peu différente de ce qui a été fait ailleurs", a-t-il déclaré.
Créée le 8 août 2012, l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants a démarré ses activités opérationnelles le 1er octobre de la même année.
Dans l’exécution de ses missions, l’ADDR bénéficie de l’appui de plusieurs partenaires dont l’ONUCI, le PNUD, l’Union européenne, le FIDA, la Coopération belge, le Japon et la Banque africaine de développement.
Gak/kp
Son directeur général, Fidèle Sarassoro, a annoncé lundi au cours d’un déjeuner de presse dans un hôtel d’Abidjan, la tenue de ce séminaire pour faire, selon lui, le point de ce qui a été réalisé jusque-là et mieux se projeter dans le futur.
"Après deux ans, l’ADDR et ses partenaires ont estimé qu’il était opportun de tirer les leçons de l’expérience ivoirienne, de faire le bilan et de se projeter dans le futur", a déclaré M. Sarassoro, soulignant que l’expérience ivoirienne "porte des germes de réussite".
Dans un avant-bilan, le directeur général de l’ADDR a révélé qu’à la date du 27 octobre, quelque 26.000 armes et près de 650.000 munitions ont été collectées, et environ 60% des 74.000 ex-combattants réinsérés dans l’auto-emploi.
"Notre objectif, c’est de toucher tous ceux qui sont intéressés par le processus. On ne souhaiterait pas que le processus soit sans fin. C’est pourquoi, dès à présent, nous voulons baliser le terrain", a conclu Fidèle Sarassoro.
Le coordonnateur du système des Nations Unies, M’Baye Babacar Cissé, a, pour sa part, mis en relief la nécessité de jeter un regard sur ce qui a été fait, surtout que l’expérience de la Côte d’Ivoire qui semble "différente" de celles de certains pays comme la Centrafrique.
"Ce séminaire-bilan nous permettra de jeter un regard critique sur ce qui a été fait, de manière à tirer des leçons sur l’expérience ivoirienne qui a une approche un peu différente de ce qui a été fait ailleurs", a-t-il déclaré.
Créée le 8 août 2012, l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants a démarré ses activités opérationnelles le 1er octobre de la même année.
Dans l’exécution de ses missions, l’ADDR bénéficie de l’appui de plusieurs partenaires dont l’ONUCI, le PNUD, l’Union européenne, le FIDA, la Coopération belge, le Japon et la Banque africaine de développement.
Gak/kp