Ferkessédougou - Situé sur l’axe Ferkessédougou-Kong, à mi-distance des deux communes, Gbonono a l’aspect commun de tout village Palaka (un sous-groupe Sénoufo). La bourgade détient pourtant un secret la distinguant et, qui a fait sa réputation, celui de disposer de la science de la réparation de tout type de fracture.
Mythe savamment entretenu ou réalité, à Gbonono on dit détenir le secret des fractures et se targue de posséder le pouvoir d’en réparer presque toutes les formes, des mineures aux plus complexes.
Rencontré par le correspondant local de l’AIP qui y a effectué lundi une incursion, le chef de terre, le patriache Siriki-Djan, 90 ans révolus, dont la famille est dépositaire de cette science est formelle.
"A l’exception des fractures du cou, nous avons par la grâce de Dieu le don de guérison de diverses fractures", assure-t-il avant de poursuivre avec des exemples.
"Mon fils Adama est arrivé d’Abidjan hier. Il est allé soigner quelqu’un qui a eu plusieurs fractures à la suite d’un accident de la circulation et qui est aujourd’hui complètement rétabli", a cité notamment le patriarche entre autres actes récents de soins.
Dans sa concession où il dit recevoir fréquemment des accidentés de toute la région, le vieux réparateur d’os évoque également un de ses patients, Salia Ouattara, un des cas dont il dit tirer une grande fierté et vers qui il nous renvoie.
Nous retrouvons l’ancien patient aujourd’hui complètement rétabli vaquant à ses activités champêtres. Témoin vivant de toute l’étendue de la science du vieux Siriki-Djan et de toute sa famille Salia Ouattara avait eu la colonne vertébrale fracturée après avoir chuté d’un arbre.
"Son corps était comme coupé en deux car il ne sentait pas ses jambes", se souvient le praticien.
"Après lui avoir administré les premiers soins, j’ai demandé qu’on l’emmène à l’hôpital de Korhogo pour qu’il soit traité car il présentait des signes d’anémie.
Ce qui a été confirmé par les médecins. Nous n’avons le don de guérir les anémies. Trois jours après sa transfusion, ses parents me l’ont ramené paralysé.
On pouvait lui piquer les jambes, il ne ressentait rien. Nous nous sommes occupés de lui, il a retrouvé l’usage des ses membres grâce à la bénédiction de Dieu et de nos ancêtres qui nous ont transmis ce don", a-t-il expliqué.
Si Gbonono doit davantage sa particularité et sa célébrité à son don de guérison des fractures, deux autres sciences la distingue, signale-t-on par ailleurs.
Selon le vieux Siriki-Djan, âgé de plus de 90 ans, le village est réputé être le sanctuaire des dozos et des familles également y détiendraient le pouvoir de guérir et soigner des blessures par balles à condition cependant qu’aucune partie vitale du corps (le foie, les intestins entre autres) n’ait été touchée, a-t-il confié.
ti/kg/ask
Mythe savamment entretenu ou réalité, à Gbonono on dit détenir le secret des fractures et se targue de posséder le pouvoir d’en réparer presque toutes les formes, des mineures aux plus complexes.
Rencontré par le correspondant local de l’AIP qui y a effectué lundi une incursion, le chef de terre, le patriache Siriki-Djan, 90 ans révolus, dont la famille est dépositaire de cette science est formelle.
"A l’exception des fractures du cou, nous avons par la grâce de Dieu le don de guérison de diverses fractures", assure-t-il avant de poursuivre avec des exemples.
"Mon fils Adama est arrivé d’Abidjan hier. Il est allé soigner quelqu’un qui a eu plusieurs fractures à la suite d’un accident de la circulation et qui est aujourd’hui complètement rétabli", a cité notamment le patriarche entre autres actes récents de soins.
Dans sa concession où il dit recevoir fréquemment des accidentés de toute la région, le vieux réparateur d’os évoque également un de ses patients, Salia Ouattara, un des cas dont il dit tirer une grande fierté et vers qui il nous renvoie.
Nous retrouvons l’ancien patient aujourd’hui complètement rétabli vaquant à ses activités champêtres. Témoin vivant de toute l’étendue de la science du vieux Siriki-Djan et de toute sa famille Salia Ouattara avait eu la colonne vertébrale fracturée après avoir chuté d’un arbre.
"Son corps était comme coupé en deux car il ne sentait pas ses jambes", se souvient le praticien.
"Après lui avoir administré les premiers soins, j’ai demandé qu’on l’emmène à l’hôpital de Korhogo pour qu’il soit traité car il présentait des signes d’anémie.
Ce qui a été confirmé par les médecins. Nous n’avons le don de guérir les anémies. Trois jours après sa transfusion, ses parents me l’ont ramené paralysé.
On pouvait lui piquer les jambes, il ne ressentait rien. Nous nous sommes occupés de lui, il a retrouvé l’usage des ses membres grâce à la bénédiction de Dieu et de nos ancêtres qui nous ont transmis ce don", a-t-il expliqué.
Si Gbonono doit davantage sa particularité et sa célébrité à son don de guérison des fractures, deux autres sciences la distingue, signale-t-on par ailleurs.
Selon le vieux Siriki-Djan, âgé de plus de 90 ans, le village est réputé être le sanctuaire des dozos et des familles également y détiendraient le pouvoir de guérir et soigner des blessures par balles à condition cependant qu’aucune partie vitale du corps (le foie, les intestins entre autres) n’ait été touchée, a-t-il confié.
ti/kg/ask