Yamoussoukro - Un séminaire de formation à l'intention des responsables des partis politiques de Côte d'Ivoire a été ouvert, mardi, à Yamoussoukro (Centre) et vise à renforcer leurs capacités sur le genre, la participation politique des femmes, le VIH et les droits de l'homme.
L'objectif est de présenter l'intérêt de la participation politique de la femme en Côte d'Ivoire, informer l'ensemble des responsables des partis politiques sur la problématique du genre, de présenter la situation de l'épidémie du VIH et des défis de réponse au VIH y compris la promotion de la loi sur le Vih en Côte d'Ivoire.
La formation de trois jours sera l'occasion d'informer les leaders des partis politiques sur leur rôle en matière de lutte contre le Sida, sur les droits humains et les droits de la femme en lien avec le VIH en Côte d'Ivoire et d'identifier les actions concrètes pour la promotion du genre et des droits humains.
Selon la représentante résidente de l'Onu-Femmes, Mme N'Duwayo Marie Goretti, bien que représentant 50% de la population et environ 51% de l'électorat, les femmes sont très peu représentées dans les instances de prise de décision en Côte d'Ivoire.
Elle a relevé que sur un total de 36 membres dans le gouvernement ivoirien, les femmes ne sont que cinq, le pays compte seulement dix femmes maires sur 197, une seule présidente du Conseil général sur 31, le taux de représentation des femmes au Parlement ivoirien est passé de 8% en 2001 à 10% en 2011, des chiffres qui selon elle, maintiennent le pays au 30è rang en Afrique et au 109è dans le monde.
''Ce déséquilibre repose sur des inégalités d'ordre structurel soutenues par des normes sociales négatives empêchant les femmes de participer pleinement au développement économique et à l'équilibre socio-politique du pays'', a-t-elle dit, invitant les responsables politiques, les communautés et les familles à accepter d'accompagner les femmes pour assurer leur participation effective aux prochaines échéances électorales et à les impliquer dans les prises de décision concernant la vie de la nation.
''L'autre défi à relever, c'est la protection des droits des femmes et la réduction des violences faites aux femmes qui les rendent vulnérables notamment au Vih/Sida'' a indiqué la représentante résidente de l'Onu Femmes.
Mme N'Duwayo a réaffirmé la disponibilité des Nation Unies à accompagner la Côte d'Ivoire et exhorté les partis politiques à prendre l'engagement ferme pour la protection et la promotion des droits des femmes.
nam/ask
L'objectif est de présenter l'intérêt de la participation politique de la femme en Côte d'Ivoire, informer l'ensemble des responsables des partis politiques sur la problématique du genre, de présenter la situation de l'épidémie du VIH et des défis de réponse au VIH y compris la promotion de la loi sur le Vih en Côte d'Ivoire.
La formation de trois jours sera l'occasion d'informer les leaders des partis politiques sur leur rôle en matière de lutte contre le Sida, sur les droits humains et les droits de la femme en lien avec le VIH en Côte d'Ivoire et d'identifier les actions concrètes pour la promotion du genre et des droits humains.
Selon la représentante résidente de l'Onu-Femmes, Mme N'Duwayo Marie Goretti, bien que représentant 50% de la population et environ 51% de l'électorat, les femmes sont très peu représentées dans les instances de prise de décision en Côte d'Ivoire.
Elle a relevé que sur un total de 36 membres dans le gouvernement ivoirien, les femmes ne sont que cinq, le pays compte seulement dix femmes maires sur 197, une seule présidente du Conseil général sur 31, le taux de représentation des femmes au Parlement ivoirien est passé de 8% en 2001 à 10% en 2011, des chiffres qui selon elle, maintiennent le pays au 30è rang en Afrique et au 109è dans le monde.
''Ce déséquilibre repose sur des inégalités d'ordre structurel soutenues par des normes sociales négatives empêchant les femmes de participer pleinement au développement économique et à l'équilibre socio-politique du pays'', a-t-elle dit, invitant les responsables politiques, les communautés et les familles à accepter d'accompagner les femmes pour assurer leur participation effective aux prochaines échéances électorales et à les impliquer dans les prises de décision concernant la vie de la nation.
''L'autre défi à relever, c'est la protection des droits des femmes et la réduction des violences faites aux femmes qui les rendent vulnérables notamment au Vih/Sida'' a indiqué la représentante résidente de l'Onu Femmes.
Mme N'Duwayo a réaffirmé la disponibilité des Nation Unies à accompagner la Côte d'Ivoire et exhorté les partis politiques à prendre l'engagement ferme pour la protection et la promotion des droits des femmes.
nam/ask