Ferkessédougou - Le village de Gbanono situé à 59 km de Ferkessédougou et à 50 km de Kong qui a une école primaire de deux salles de classe faites de terre battue et de paille, caresse le rêve de devenir une école moderne avec toutes les infrastructures scolaires requises.
Construite depuis trois ans, l’ EPP Gbanono avec ses deux cases rectangulaires faites de terre battue et de pailles abrite les classes de CP1 avec 36 élèves et de CE1 pour 43 apprenants. Elle occupe une minime part des quelque cinq hectares dégagés par les populations qui aspiraient à la construction d’une école moderne avec des logements pour les instituteurs.
C'est par une initiative spontanée des villageois que cette école primaire a vu le jour, a appris l’AIP.
"Las de voir nos enfants marcher sur trois kilomètres pour aller fréquenter à Tédala, nous avons pris l'initiative de bâtir cette école. Nous avons utilisé les matériaux locaux, la main d'œuvre collective, afin de réaliser notre rêve de voir nos enfants aller à l'école", a révélé le président du Comité de gestion des établissements scolaires (COGES) dudit établissement, Ouattara Abdoulaye.
L'école a pu commencer, souligne-t-on par le CP1, grâce à l'apport en tables-bancs négocié par le conseiller pédagogique de Tédala et aussi grâce à un enseignant bénévole, Soro Yeniyohama, sollicité par le COGES afin d'y donner les cours.
"Nous avons des problèmes de tables-bancs car les enfants s'asseyent à trois au CE1 et à quatre au CP1, des problèmes de guides et supports pédagogiques, ce qui fait que nous sommes toujours en retard de trois semaines sur le programme national. Nous sommes obligés d'aller emprunter des documents à Tedala, mais ils ne sont pas toujours disponibles ", a déploré le directeur de l’école, Konan Kouamé Augustin.
"Nous sommes sur la liste de l'Ong école pour tous, mais nous ne voyons rien poindre à l'horizon. Nous voulons une école moderne, des logements pour maître et si possible une cantine scolaire car ce n'est pas tous les parents qui ont la possibilité d'offrir un repas de midi à leurs enfants. " a fait savoir pour sa part l’ instituteur bénévole Soro Y.
Gbanono est un village dont la réputation de guérir les fractures d'os a dépassé les frontières de la région du Tchologo dans le Nord, rappelle-t-on.
ti/amak/ask
Construite depuis trois ans, l’ EPP Gbanono avec ses deux cases rectangulaires faites de terre battue et de pailles abrite les classes de CP1 avec 36 élèves et de CE1 pour 43 apprenants. Elle occupe une minime part des quelque cinq hectares dégagés par les populations qui aspiraient à la construction d’une école moderne avec des logements pour les instituteurs.
C'est par une initiative spontanée des villageois que cette école primaire a vu le jour, a appris l’AIP.
"Las de voir nos enfants marcher sur trois kilomètres pour aller fréquenter à Tédala, nous avons pris l'initiative de bâtir cette école. Nous avons utilisé les matériaux locaux, la main d'œuvre collective, afin de réaliser notre rêve de voir nos enfants aller à l'école", a révélé le président du Comité de gestion des établissements scolaires (COGES) dudit établissement, Ouattara Abdoulaye.
L'école a pu commencer, souligne-t-on par le CP1, grâce à l'apport en tables-bancs négocié par le conseiller pédagogique de Tédala et aussi grâce à un enseignant bénévole, Soro Yeniyohama, sollicité par le COGES afin d'y donner les cours.
"Nous avons des problèmes de tables-bancs car les enfants s'asseyent à trois au CE1 et à quatre au CP1, des problèmes de guides et supports pédagogiques, ce qui fait que nous sommes toujours en retard de trois semaines sur le programme national. Nous sommes obligés d'aller emprunter des documents à Tedala, mais ils ne sont pas toujours disponibles ", a déploré le directeur de l’école, Konan Kouamé Augustin.
"Nous sommes sur la liste de l'Ong école pour tous, mais nous ne voyons rien poindre à l'horizon. Nous voulons une école moderne, des logements pour maître et si possible une cantine scolaire car ce n'est pas tous les parents qui ont la possibilité d'offrir un repas de midi à leurs enfants. " a fait savoir pour sa part l’ instituteur bénévole Soro Y.
Gbanono est un village dont la réputation de guérir les fractures d'os a dépassé les frontières de la région du Tchologo dans le Nord, rappelle-t-on.
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