Korhogo - Un cadre de Korhogo (Nord), le professeur Coulibaly Seydou Siélé relève que "l’hermétisme" de la culture sénoufo lui permet d’être l’une des plus naturelles en Côte d’Ivoire.
Pr Coulibaly a évoqué cet aspect lors d’un atelier sur le patrimoine culturel senoufo à l’occasion de la troisième édition du festival des arts sacrés des savanes (FASSA) à Korhogo.
"Nous sommes un peuple hermétique (...), parce que nous acceptons très peu de choses qui viennent de l’extérieur et aujourd’hui, c’est, cette forme d’hermétisme qui permet à la culture senoufo d’être l’une des plus naturelles de la Côte d’Ivoire", a expliqué ce cadre du ministère de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur.
Le peuple sénoufo conserve, depuis des lustres, l’une de ses traditions qui le singularise, le Poro, dont l’initiation, par génération, dure sept ans, au terme desquels les initiés ont rang d’hommes pouvant assumer de pleines responsabilités sociales, indique-t-on.
Pr Coulibaly préconise de "dynamiser nos cultures, mais éviter les entraves transversales", citant entre autres entraves "l’apparition de certains masques sacrés à des occasions exceptionnelles telles les grandes funérailles dans la ville et qui ne devraient pas être vus par les non initiés".
Pour ce cadre, enfreindre à un tel interdit "peut entrainer la mort de ceux qui voient ces masques". Il souligne toutefois que la culture ne doit pas influer négativement le développement de la ville.
L’atelier sur le patrimoine culturel senoufo a été l’occasion de faire des communications sur "le patrimoine culturel immatériel en pays senoufo et la nécessité de sa sauvegarde", " les hauts fours de Kaya, une expérience de conservation du patrimoine culturel" ainsi que "le patrimoine culturel senoufo et le développement durable".
Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Bandama Maurice a ouvert, lundi, ce festival à la place de l’indépendance de Korhogo où l’on a assisté à des prestations de masques et danses traditionnelles du terroir senoufo.
apk/ask
Pr Coulibaly a évoqué cet aspect lors d’un atelier sur le patrimoine culturel senoufo à l’occasion de la troisième édition du festival des arts sacrés des savanes (FASSA) à Korhogo.
"Nous sommes un peuple hermétique (...), parce que nous acceptons très peu de choses qui viennent de l’extérieur et aujourd’hui, c’est, cette forme d’hermétisme qui permet à la culture senoufo d’être l’une des plus naturelles de la Côte d’Ivoire", a expliqué ce cadre du ministère de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur.
Le peuple sénoufo conserve, depuis des lustres, l’une de ses traditions qui le singularise, le Poro, dont l’initiation, par génération, dure sept ans, au terme desquels les initiés ont rang d’hommes pouvant assumer de pleines responsabilités sociales, indique-t-on.
Pr Coulibaly préconise de "dynamiser nos cultures, mais éviter les entraves transversales", citant entre autres entraves "l’apparition de certains masques sacrés à des occasions exceptionnelles telles les grandes funérailles dans la ville et qui ne devraient pas être vus par les non initiés".
Pour ce cadre, enfreindre à un tel interdit "peut entrainer la mort de ceux qui voient ces masques". Il souligne toutefois que la culture ne doit pas influer négativement le développement de la ville.
L’atelier sur le patrimoine culturel senoufo a été l’occasion de faire des communications sur "le patrimoine culturel immatériel en pays senoufo et la nécessité de sa sauvegarde", " les hauts fours de Kaya, une expérience de conservation du patrimoine culturel" ainsi que "le patrimoine culturel senoufo et le développement durable".
Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Bandama Maurice a ouvert, lundi, ce festival à la place de l’indépendance de Korhogo où l’on a assisté à des prestations de masques et danses traditionnelles du terroir senoufo.
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