A l’occasion de l’investiture de la délégation UNG d’Italie avec à sa tête Evariste Nayio, samedi 1er novembre 2014 à Milan, le président de ce parti, Stéphane Kipré a fait un tour d’horizons de la situation sociopolitique ivoirienne et des récents évènements survenus au Burkina Faso, ayant entrainé la chute de Blaise Compaoré.
Face à un public qui s’est déplacé en grand nombre dans un grand hôtel de la ville de Milan, Stéphane Kipré, président de l’Union des nouvelles générations (Ung) a décortiqué l’actualité nationale et surtout internationale, marquée par la chute de Blaise Compaoré au Burkina Faso, après 27 ans de règne. Pour lui, le départ précipité de Compaoré du pouvoir sous la pulsion de la rue, est bien le signe que la dictature, l’oppression ont une fin. Aussi, a-t-il invité le pouvoir d’Abidjan a tiré les conséquences de la révolution burkinabè ayant balayé Blaise Compaoré.
«Que Ouattara tire les leçons de ce qui vient d’arriver à Blaise Compaoré. Afin d’engager des discussions franches et sincères pour régler les problèmes liés à la crise postélectorale de 2010. Il est encore temps de s’asseoir et de discuter, pour ne pas que ce qui s’est passé au Burkina ne survienne en Côte d’Ivoire», a fait savoir Stéphane Kipré. Selon lui, la chute de Compaoré marque la fin d’un Burkina Faso déstabilisateur des pays de la sous-région. «Et c’est pourquoi, ajoute-t-il, nous souhaitons voir émerger un Burkina qui n’est plus le tuteur et le nid des rebelles en tout genre qui ont endeuillé la sous-région».
«Aujourd’hui, la presse occidentale, et surtout française, souligne le rôle néfaste de Blaise Compaoré dans la déstabilisation de plusieurs pays africains. C’est un message à tous les dictateurs sur le continent, et particulièrement à Alassane Ouattara, qui bénéficiant du soutien des occidentaux oppriment leur peuple, martyrisent les opposants, violent la constitution et refusent d’appliquer les règles élémentaires de démocratie», a indiqué le président de l’Ung.
2015, Ouattara cherche des accompagnateurs et non des adversaires sérieux
Stéphane Kipré a invité les forces politiques à œuvrer ensemble pour sauver la Côte d’Ivoire de la dictature de Ouattara. «Mettons-nous ensemble pour sauver notre patrie la Côte d’Ivoire. Notre pays est sous des braises, à cause de la gestion dictatoriale du régime en place. Ce qui s’est passé chez nos voisins d’en haut (le Burkina, ndlr) doit interpeller les dirigeants actuels. Qui doivent savoir qu’on ne peut pas opprimer durant des années le peuple, qu’on ne peut maintenir pendant des années des gens en prison, en exil, geler leurs avoirs et occuper illégalement leurs domiciles. Parce qu’à un moment donné le peuple dira ça suffit», a averti le président de l’Ung. Le retour des exilés ne doit pas être un simple slogan politique, la libération des détenus politiques non plus.
Sur la question des élections, il fera savoir que tout ce que Ouattara cherche, ce sont des gens pour l’accompagner tranquillement aux élections de 2015 et non des adversaires. C’est pourquoi, dira-t-il, «il verrouille tout. Il prend des mesures pour bâillonner ses opposants. Il utilise la police et la justice pour intimider toutes les personnes qui sont à mesure de contrarier ses plans. C’est d’ailleurs pourquoi il ouvre le procès de plusieurs partisans du président Gbagbo à une année des élections ».
Sur la récente décision de la Cpi, refusant à Gbagbo de se rendre aux obsèques de sa génitrice, Stéphane Kipré s’est dit écœuré. «Fatou Bensouda, la Procureure de la CPI, a refusé que le président Gbagbo vienne en Côte d’Ivoire assister aux funérailles de sa mère sous prétexte qu’il est populaire. En définitive, nous ne savons plus si Gbagbo est jugé pour crimes contre l’humanité ou pour trop grande popularité dans son pays », s’est-il interrogé.
Frank Toti
Face à un public qui s’est déplacé en grand nombre dans un grand hôtel de la ville de Milan, Stéphane Kipré, président de l’Union des nouvelles générations (Ung) a décortiqué l’actualité nationale et surtout internationale, marquée par la chute de Blaise Compaoré au Burkina Faso, après 27 ans de règne. Pour lui, le départ précipité de Compaoré du pouvoir sous la pulsion de la rue, est bien le signe que la dictature, l’oppression ont une fin. Aussi, a-t-il invité le pouvoir d’Abidjan a tiré les conséquences de la révolution burkinabè ayant balayé Blaise Compaoré.
«Que Ouattara tire les leçons de ce qui vient d’arriver à Blaise Compaoré. Afin d’engager des discussions franches et sincères pour régler les problèmes liés à la crise postélectorale de 2010. Il est encore temps de s’asseoir et de discuter, pour ne pas que ce qui s’est passé au Burkina ne survienne en Côte d’Ivoire», a fait savoir Stéphane Kipré. Selon lui, la chute de Compaoré marque la fin d’un Burkina Faso déstabilisateur des pays de la sous-région. «Et c’est pourquoi, ajoute-t-il, nous souhaitons voir émerger un Burkina qui n’est plus le tuteur et le nid des rebelles en tout genre qui ont endeuillé la sous-région».
«Aujourd’hui, la presse occidentale, et surtout française, souligne le rôle néfaste de Blaise Compaoré dans la déstabilisation de plusieurs pays africains. C’est un message à tous les dictateurs sur le continent, et particulièrement à Alassane Ouattara, qui bénéficiant du soutien des occidentaux oppriment leur peuple, martyrisent les opposants, violent la constitution et refusent d’appliquer les règles élémentaires de démocratie», a indiqué le président de l’Ung.
2015, Ouattara cherche des accompagnateurs et non des adversaires sérieux
Stéphane Kipré a invité les forces politiques à œuvrer ensemble pour sauver la Côte d’Ivoire de la dictature de Ouattara. «Mettons-nous ensemble pour sauver notre patrie la Côte d’Ivoire. Notre pays est sous des braises, à cause de la gestion dictatoriale du régime en place. Ce qui s’est passé chez nos voisins d’en haut (le Burkina, ndlr) doit interpeller les dirigeants actuels. Qui doivent savoir qu’on ne peut pas opprimer durant des années le peuple, qu’on ne peut maintenir pendant des années des gens en prison, en exil, geler leurs avoirs et occuper illégalement leurs domiciles. Parce qu’à un moment donné le peuple dira ça suffit», a averti le président de l’Ung. Le retour des exilés ne doit pas être un simple slogan politique, la libération des détenus politiques non plus.
Sur la question des élections, il fera savoir que tout ce que Ouattara cherche, ce sont des gens pour l’accompagner tranquillement aux élections de 2015 et non des adversaires. C’est pourquoi, dira-t-il, «il verrouille tout. Il prend des mesures pour bâillonner ses opposants. Il utilise la police et la justice pour intimider toutes les personnes qui sont à mesure de contrarier ses plans. C’est d’ailleurs pourquoi il ouvre le procès de plusieurs partisans du président Gbagbo à une année des élections ».
Sur la récente décision de la Cpi, refusant à Gbagbo de se rendre aux obsèques de sa génitrice, Stéphane Kipré s’est dit écœuré. «Fatou Bensouda, la Procureure de la CPI, a refusé que le président Gbagbo vienne en Côte d’Ivoire assister aux funérailles de sa mère sous prétexte qu’il est populaire. En définitive, nous ne savons plus si Gbagbo est jugé pour crimes contre l’humanité ou pour trop grande popularité dans son pays », s’est-il interrogé.
Frank Toti