Abidjan- L’Onuci, la mission de l’ONU en Côte d’Ivoire a appelé mardi à "accélérer" le programme de réinsertion de 30.000 ex-combattants ivoiriens, afin de garantir une élection présidentielle "apaisée" en 2015.
"Les effectifs non encore réinsérés restent importants" a déploré Mme Aïchatou Mindaoudou, la représentante spéciale de l’ONU en Côte d’Ivoire (Onuci), qui appuie le processus de désarmement mis en place après la crise post-électorale qui fit 3.000 morts en 2010-2011.
La patronne de l’Onuci a jugé qu’une "accélération" du programme est "nécessaire" pour assurer le "désarmement et la démobilisation ou la réinsertion dans les huit prochains mois".
"Le pays s’achemine vers les élections en 2015, il est important (...) de créer les conditions d’une situation sécuritaire plus calme et plus rassurante" a-t-elle souligné.
Le directeur général de l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (ADDR), Fidèle Sarassoro a annoncé il y a une semaine que "26.000 armes, notamment des (fusils d’assaut) Kalachnikov, des obus, des grenades", ainsi que "650.000 munitions" avaient été collectées en deux ans en Côte d’Ivoire, dans le cadre du processus de désarmement.
L’ADDR, créée en 2012, assure avoir réussi l’insertion dans la vie civile "de 60% des 74.000 ex-combattants", soit plus de 44.000 personnes, dont la plupart sont issus des forces rebelles qui contrôlaient le nord du pays. Selon des experts, ces chiffres sont exagérés pour des raisons politiques.
Les ex-combattants ciblés sont réintégrés à marche forcée dans la société afin de ne pas perturber la prochaine élection présidentielle, prévue en octobre 2015, ont expliqué plusieurs bons connaisseurs du dossier.
La réussite de ce scrutin apparaît impérative en Côte d’Ivoire, afin d’apaiser définitivement un pays ayant connu une décennie de tensions politico-militaires.
Le processus de désarmement et réinsertion, qui a été un échec jusqu’en
2012, doit s’accomplir parallèlement à la réforme du secteur de la sécurité.
Jusque-là, la refonte de l’armée, en sous-équipement chronique, a été
surtout marquée par l’emprise des anciens chefs de la rébellion, selon les
observateurs.
Les responsables de la rébellion des Forces nouvelles qui contrôlaient le
nord du pays depuis 2002, ont pris le parti d’Alassane Ouattara lorsque
Laurent Gbagbo a refusé de reconnaître la victoire de son rival lors de la
présidentielle de décembre 2010.
ck/de/tsz
"Les effectifs non encore réinsérés restent importants" a déploré Mme Aïchatou Mindaoudou, la représentante spéciale de l’ONU en Côte d’Ivoire (Onuci), qui appuie le processus de désarmement mis en place après la crise post-électorale qui fit 3.000 morts en 2010-2011.
La patronne de l’Onuci a jugé qu’une "accélération" du programme est "nécessaire" pour assurer le "désarmement et la démobilisation ou la réinsertion dans les huit prochains mois".
"Le pays s’achemine vers les élections en 2015, il est important (...) de créer les conditions d’une situation sécuritaire plus calme et plus rassurante" a-t-elle souligné.
Le directeur général de l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (ADDR), Fidèle Sarassoro a annoncé il y a une semaine que "26.000 armes, notamment des (fusils d’assaut) Kalachnikov, des obus, des grenades", ainsi que "650.000 munitions" avaient été collectées en deux ans en Côte d’Ivoire, dans le cadre du processus de désarmement.
L’ADDR, créée en 2012, assure avoir réussi l’insertion dans la vie civile "de 60% des 74.000 ex-combattants", soit plus de 44.000 personnes, dont la plupart sont issus des forces rebelles qui contrôlaient le nord du pays. Selon des experts, ces chiffres sont exagérés pour des raisons politiques.
Les ex-combattants ciblés sont réintégrés à marche forcée dans la société afin de ne pas perturber la prochaine élection présidentielle, prévue en octobre 2015, ont expliqué plusieurs bons connaisseurs du dossier.
La réussite de ce scrutin apparaît impérative en Côte d’Ivoire, afin d’apaiser définitivement un pays ayant connu une décennie de tensions politico-militaires.
Le processus de désarmement et réinsertion, qui a été un échec jusqu’en
2012, doit s’accomplir parallèlement à la réforme du secteur de la sécurité.
Jusque-là, la refonte de l’armée, en sous-équipement chronique, a été
surtout marquée par l’emprise des anciens chefs de la rébellion, selon les
observateurs.
Les responsables de la rébellion des Forces nouvelles qui contrôlaient le
nord du pays depuis 2002, ont pris le parti d’Alassane Ouattara lorsque
Laurent Gbagbo a refusé de reconnaître la victoire de son rival lors de la
présidentielle de décembre 2010.
ck/de/tsz