Abidjan, le 04 Novembre 2014. A l’initiative de l’Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réintégration des Ex-combattants (ADDR), de l’ONUCI et du PNUD, le séminaire international ayant pour thème : «Désarmement, Démobilisation et Réintégration des Ex-combattants, expérience de la Côte d’Ivoire : bilan, enjeux et perspectives», s’est ouvert ce mardi 4 novembre 2014 à Abidjan, à l’Espace Latrille Events des II Plateaux.
En ouvrant le chapitre des allocutions, M. Fidèle Sarassoro, Directeur de l’ADDR, a dit toute la fierté de la Côte d’Ivoire et de l’Institution qu’il dirige, d’accueillir le parterre d’invités de marque, d’experts d’ici et d’ailleurs, d’autorités socio-administratives, de leaders politiques et de diplomates, tous intéressées par les questions du désarmement et de la resocialisation des Ex-combattants ivoiriens.
A M. le Ministre en charge de la Défense et à Mme Aichatou Mindaoudou, Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en Côte d’Ivoire, M. Sarassoro a exprimé toute sa gratitude pour leur soutien et appui constants à l’organisation de ce genre de séminaires, qui, à l’en croire, «permettent de partager les expériences et les leçons,… d’une utilité considérable pour les acteurs et les décideurs». Cela, d’autant plus que, «Le DDR est un processus complexe qui, outre sa dimension sécuritaire évidente, présente aussi des dimensions politiques et socio-économiques….complexes qui exigent beaucoup d’humilité de la part des animateurs du processus, car les résultats ne sont jamais des acquis définitifs. Ceux-ci ont toujours besoin d’être surveillés, renforcés et consolidés». M. Sarassoro a clos son discours non sans informer ses hôtes du jour, que l’ADDR aura à échanger sur ses liens avec la RSS, à présenter le bilan partiel de ses interventions, les défis ainsi que les perspectives.
Prenant la parole à son tour, Mme la Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en Côte d’Ivoire, a insisté sur l’entière disponibilité de l’ONUCI à toujours demeurer aux côtés de l’ADDR, «qu’il appuie dans sa gestion du processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion en Côte d’Ivoire depuis Octobre 2012, conformément aux dispositions de la résolution n°2162 du 24 juin 2014 du Conseil de Sécurité de l’ONU». Sur sa lancée, Mme Aichatou Mindaoudou a livré l’information selon laquelle, «l’ONUCI a appuyé à ce jour, 565 opérations fixes ou mobiles au cours desquelles 18 163 ex-combattants dont 1250 femmes ont été désarmés et démobilisés», avec en prime, «1556 armes et 549 537 munitions y compris des grenades», collectés. En outre, «l’ONUCI, confiera-t-elle, a mis en œuvre 79 projets au profit de 1 428 ex-combattants et jeunes des communautés d’accueil pour un montant global de 2 millions de dollars US».
Saluant au passage, «l’étape de resocialisation, qui vise à faciliter la réintégration de l’ex-combattant dans la vie civile, et qui constitue une spécificité du processus DDR ivoirien», Mme la Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en Côte d’Ivoire a terminé son propos en invitant l’ADDR à concrétiser le traitement complet de la problématique sécurité/développement sans lequel il serait difficile de parler de développement durable et d’émergence à l’horizon 2020.
Invité à clore le chapitre des interventions, le Ministre en charge de la Défense a relevé l’importance du DDR, «qui a des effets positifs sur l’environnement national et qui crée un climat favorable à la réconciliation nationale», sans oublier d’adresser ses chaleureuses félicitations au Directeur de l’ADDR «dont la détermination et la riche expérience permettent de conduire de façon plus que positive le processus DDR».
Notons que plusieurs communications suivies de séances de questions-réponses ont meublé la suite des travaux de cette journée. Il s’agit notamment de : ‘LE DDR DANS LE CONTEXTE IVOIRIEN’, par le Ministre en charge de la Défense ; de ‘L’EXPERIENCE DU DDR EN COTE D’IVOIRE’, par le Directeur de l’ADDR ; de ‘LA RESOCIALISATION, FACTEUR CLE DE LA REINTEGRATION’ et du ‘CONCEPT DE LA RESOCIALISATION’, respectivement par le Directeur de Search For Common Ground, et par le Directeur de l’ADDR. Puis enfin, de «REGARDS CROISES SUR L’EXPERIENCE DU DDR EN COTE D’IVOIRE», par un panel d’experts composé notamment des Généraux, Lamine Cissé et Clément Bollée, de Christopher O’Donnel, du Département de maintien de la Paix, et de Gonzales Gustavo, expert DDR/PNUD, tous deux à New York.
Prévu pour prendre fin demain 5 novembre dans les mêmes locaux de l’Espace Latrille Events d’Abidjan, ce séminaire sera suivi, le 6 novembre, d’une journée de ‘visites’ de terrain sur le désarmement, la resocialisation et la formation, à Bouaké.
En ouvrant le chapitre des allocutions, M. Fidèle Sarassoro, Directeur de l’ADDR, a dit toute la fierté de la Côte d’Ivoire et de l’Institution qu’il dirige, d’accueillir le parterre d’invités de marque, d’experts d’ici et d’ailleurs, d’autorités socio-administratives, de leaders politiques et de diplomates, tous intéressées par les questions du désarmement et de la resocialisation des Ex-combattants ivoiriens.
A M. le Ministre en charge de la Défense et à Mme Aichatou Mindaoudou, Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en Côte d’Ivoire, M. Sarassoro a exprimé toute sa gratitude pour leur soutien et appui constants à l’organisation de ce genre de séminaires, qui, à l’en croire, «permettent de partager les expériences et les leçons,… d’une utilité considérable pour les acteurs et les décideurs». Cela, d’autant plus que, «Le DDR est un processus complexe qui, outre sa dimension sécuritaire évidente, présente aussi des dimensions politiques et socio-économiques….complexes qui exigent beaucoup d’humilité de la part des animateurs du processus, car les résultats ne sont jamais des acquis définitifs. Ceux-ci ont toujours besoin d’être surveillés, renforcés et consolidés». M. Sarassoro a clos son discours non sans informer ses hôtes du jour, que l’ADDR aura à échanger sur ses liens avec la RSS, à présenter le bilan partiel de ses interventions, les défis ainsi que les perspectives.
Prenant la parole à son tour, Mme la Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en Côte d’Ivoire, a insisté sur l’entière disponibilité de l’ONUCI à toujours demeurer aux côtés de l’ADDR, «qu’il appuie dans sa gestion du processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion en Côte d’Ivoire depuis Octobre 2012, conformément aux dispositions de la résolution n°2162 du 24 juin 2014 du Conseil de Sécurité de l’ONU». Sur sa lancée, Mme Aichatou Mindaoudou a livré l’information selon laquelle, «l’ONUCI a appuyé à ce jour, 565 opérations fixes ou mobiles au cours desquelles 18 163 ex-combattants dont 1250 femmes ont été désarmés et démobilisés», avec en prime, «1556 armes et 549 537 munitions y compris des grenades», collectés. En outre, «l’ONUCI, confiera-t-elle, a mis en œuvre 79 projets au profit de 1 428 ex-combattants et jeunes des communautés d’accueil pour un montant global de 2 millions de dollars US».
Saluant au passage, «l’étape de resocialisation, qui vise à faciliter la réintégration de l’ex-combattant dans la vie civile, et qui constitue une spécificité du processus DDR ivoirien», Mme la Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en Côte d’Ivoire a terminé son propos en invitant l’ADDR à concrétiser le traitement complet de la problématique sécurité/développement sans lequel il serait difficile de parler de développement durable et d’émergence à l’horizon 2020.
Invité à clore le chapitre des interventions, le Ministre en charge de la Défense a relevé l’importance du DDR, «qui a des effets positifs sur l’environnement national et qui crée un climat favorable à la réconciliation nationale», sans oublier d’adresser ses chaleureuses félicitations au Directeur de l’ADDR «dont la détermination et la riche expérience permettent de conduire de façon plus que positive le processus DDR».
Notons que plusieurs communications suivies de séances de questions-réponses ont meublé la suite des travaux de cette journée. Il s’agit notamment de : ‘LE DDR DANS LE CONTEXTE IVOIRIEN’, par le Ministre en charge de la Défense ; de ‘L’EXPERIENCE DU DDR EN COTE D’IVOIRE’, par le Directeur de l’ADDR ; de ‘LA RESOCIALISATION, FACTEUR CLE DE LA REINTEGRATION’ et du ‘CONCEPT DE LA RESOCIALISATION’, respectivement par le Directeur de Search For Common Ground, et par le Directeur de l’ADDR. Puis enfin, de «REGARDS CROISES SUR L’EXPERIENCE DU DDR EN COTE D’IVOIRE», par un panel d’experts composé notamment des Généraux, Lamine Cissé et Clément Bollée, de Christopher O’Donnel, du Département de maintien de la Paix, et de Gonzales Gustavo, expert DDR/PNUD, tous deux à New York.
Prévu pour prendre fin demain 5 novembre dans les mêmes locaux de l’Espace Latrille Events d’Abidjan, ce séminaire sera suivi, le 6 novembre, d’une journée de ‘visites’ de terrain sur le désarmement, la resocialisation et la formation, à Bouaké.
