Abidjan - Un séminaire international sur le désarmement d’ex-combattants a ouvert ses travaux, mardi à Abidjan, à l’initiative de l’autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (ADDR), qui bénéficie de l’appui de l’Opération des Nations-unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et du programme des Nations-unies pour le développement (PNUD).
Initiée autour du thème "désarmement, démobilisation et réintégration des ex-combattants, expérience de la Côte d’Ivoire : bilan, enjeux et perspectives", cette rencontre se veut une tribune de partage d’expériences sur le processus DDR en Côte d’Ivoire, a expliqué le ministre auprès du pésident de la République, chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi.
"Deux après le démarrage des activités de l’ADDR dans un contexte difficile, il est effectivement important de marquer une halte et d’apprécier le chemin parcouru pour tirer les leçons et expériences, et envisager le futur avec sérénité", a exprimé Paul Koffi Koffi, soulignant que la mise en œuvre du DDR a des effets bénéfiques sur l’environnement sécuritaire national.
Il a par ailleurs exhorté l’ONUCI et le PNUD à soutenir le programme pour que d’ici à juin 2015, ce processus puisse aller à son terme, invitant les communautés à ne pas indexer les ex-combattants qui aujourd’hui, après une phase de resocialisation prennent une part active au développement de la Côte d’Ivoire.
Pour sa part, la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU, Aïchatou Mindaoudou, a indiqué que cette tribune est une occasion pour l’ONUCI de "consolider les acquis de la collaboration avec les parties prenantes au processus DDR mais aussi de réfléchir à la période post-DDR".
Elle s’est félicitée des avancées du processus DDR en Côte d’Ivoire, relevant que l’ONUCI a soutenu ce programme à travers 565 opérations fixes ou mobiles au cours desquelles 18163 ex-combattants dont 1250 femmes ont été désarmés et démobilisés, précisant que 1556 armes et 549537 munitions, y compris des grenades, ont été collectées.
Mme Mindaoudou a par ailleurs exhorté à l’accélération du programme, afin d’assurer, avec l’appui de l’institution des Nations unies, le désarment et la démobilisation des effectifs non encore insérés, qui selon elle, restent important.
"L’ONUCI est résolument engagée aux côtés de l’ADDR et apporte sa contribution pour la réalisation de sa stratégie et de son programme selon l’échéance du 30 juin 2015", a-t-elle souligné.
Selon le directeur général de l’ADDR, Fidèle Sarassoro, la tenue de ce séminaire s’est avérée capitale pour dresser un bilan et s’enrichir des expériences DDR en cours en Centrafrique, au Congo et au Mali.
"L’ADDR et ses partenaires ont estimé qu’il était opportun de tirer les leçons de l’expérience ivoirienne, de faire le bilan et de se projeter dans le futur", a déclaré M. Sarassoro, soulignant que l’expérience ivoirienne "porte des germes de réussite".
Fidèle Sarassoro a révélé qu’à la date du 03 novembre, environ 60% des 74.068 ex-combattants ont été réinsérés dans l’auto-emploi.
Créée le 8 août 2012, l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants a démarré ses activités opérationnelles le 1er octobre de la même année. Dans l’exécution de ses missions, l’ADDR bénéficie de l’appui de plusieurs partenaires dont l’ONUCI, le PNUD, l’Union européenne, le FIDA, la Coopération belge, le Japon et la Banque africaine de développement.
(AIP)
gak/ask
Initiée autour du thème "désarmement, démobilisation et réintégration des ex-combattants, expérience de la Côte d’Ivoire : bilan, enjeux et perspectives", cette rencontre se veut une tribune de partage d’expériences sur le processus DDR en Côte d’Ivoire, a expliqué le ministre auprès du pésident de la République, chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi.
"Deux après le démarrage des activités de l’ADDR dans un contexte difficile, il est effectivement important de marquer une halte et d’apprécier le chemin parcouru pour tirer les leçons et expériences, et envisager le futur avec sérénité", a exprimé Paul Koffi Koffi, soulignant que la mise en œuvre du DDR a des effets bénéfiques sur l’environnement sécuritaire national.
Il a par ailleurs exhorté l’ONUCI et le PNUD à soutenir le programme pour que d’ici à juin 2015, ce processus puisse aller à son terme, invitant les communautés à ne pas indexer les ex-combattants qui aujourd’hui, après une phase de resocialisation prennent une part active au développement de la Côte d’Ivoire.
Pour sa part, la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU, Aïchatou Mindaoudou, a indiqué que cette tribune est une occasion pour l’ONUCI de "consolider les acquis de la collaboration avec les parties prenantes au processus DDR mais aussi de réfléchir à la période post-DDR".
Elle s’est félicitée des avancées du processus DDR en Côte d’Ivoire, relevant que l’ONUCI a soutenu ce programme à travers 565 opérations fixes ou mobiles au cours desquelles 18163 ex-combattants dont 1250 femmes ont été désarmés et démobilisés, précisant que 1556 armes et 549537 munitions, y compris des grenades, ont été collectées.
Mme Mindaoudou a par ailleurs exhorté à l’accélération du programme, afin d’assurer, avec l’appui de l’institution des Nations unies, le désarment et la démobilisation des effectifs non encore insérés, qui selon elle, restent important.
"L’ONUCI est résolument engagée aux côtés de l’ADDR et apporte sa contribution pour la réalisation de sa stratégie et de son programme selon l’échéance du 30 juin 2015", a-t-elle souligné.
Selon le directeur général de l’ADDR, Fidèle Sarassoro, la tenue de ce séminaire s’est avérée capitale pour dresser un bilan et s’enrichir des expériences DDR en cours en Centrafrique, au Congo et au Mali.
"L’ADDR et ses partenaires ont estimé qu’il était opportun de tirer les leçons de l’expérience ivoirienne, de faire le bilan et de se projeter dans le futur", a déclaré M. Sarassoro, soulignant que l’expérience ivoirienne "porte des germes de réussite".
Fidèle Sarassoro a révélé qu’à la date du 03 novembre, environ 60% des 74.068 ex-combattants ont été réinsérés dans l’auto-emploi.
Créée le 8 août 2012, l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants a démarré ses activités opérationnelles le 1er octobre de la même année. Dans l’exécution de ses missions, l’ADDR bénéficie de l’appui de plusieurs partenaires dont l’ONUCI, le PNUD, l’Union européenne, le FIDA, la Coopération belge, le Japon et la Banque africaine de développement.
(AIP)
gak/ask