Gagnoa – Bakayoko Moussa, 25 ans, sans emploi, a été condamné mardi à trois ans de prison ferme, 300.000 FCFA d’amende, 10 ans de privation de ses droits et à trois ans d’interdiction de paraître sur le territoire national en dehors de son lieu de naissance par le tribunal de Gagnoa, en audience de retenu pour vol avec violence commis sur Naby Aminata à Guessihio (commune de Gagnoa), courant 2012.
Bakoyoko Moussa, selon les faits, a un besoin criant d’argent pour s’acheter de la cigarette et inviter sa petite copine un après-midi. A court d'argent, il met en place un plan digne des séries policières.
Le 13 juillet 2012, jour de marché à Guéssihio, village communal de Gagnoa, l’accusé se munit d’une arme blanche (couteau) et tend un guet-apens au détour d’un sentier tortueux.
Malheur pour dame Naby Aminata, elle qui a choisi de passer par cette route où s’est planqué l’accusé pour regagner son campement. Elle est agressée par cet individu qui s’enfuit avec son sachet noir contenant diverses marchandises dont des pagnes.
A la barre, le prévenu affirme : ‘’Mme le juge, je n’ai rien à dire, je reconnais les faits mis à ma charge. J’ai volé le sachet de la femme, je vous demande pardon’’, explique-t-il pour attendrir le tribunal et infléchir en sa faveur une peine moins lourde. Malgré ses aveux, la juge appelle la victime à la barre.
‘’Mme la présidente, ce jeune m’a agressée avec une rare violence. Je rentrais à la maison et il est sorti devant moi, il avait un couteau en main. Aussitôt, il m’a demandé de lui donner de l’argent sous la menace de son arme blanche. Je n’ai pas eu le temps de dire mot, il m’a donné un coup de couteau. Ne voyant aucun passant qui pouvait faire fuir mon agresseur, j’ai décidé de courir, alors il m’a rattrapé et m’a administré un deuxième coup de couteau. Mon sachet est tombé et j’ai pris la fuite’’, a longuement relaté la dame.
Une occasion toute rêvée pour le voleur de disparaître avec le ‘’bon’’ colis de sa victime, relève le tribunal qui constate que Naby Aminata ne s’est pas constituée partie civile. ‘’J’ai reçu deux coups de couteau à cause de mon propre sachet. Je me suis soignée et Dieu merci je suis guérie, aujourd’hui. Je ne veux pas cinq francs de ce type, je suis mère de famille et je le laisse avec sa conscience’’, a-t-elle dit au juge. Le tribunal a fait droit en envoyant son agresseur croupir en prison pour trois bonnes années.
(AIP)
ja/kkp/ask
Bakoyoko Moussa, selon les faits, a un besoin criant d’argent pour s’acheter de la cigarette et inviter sa petite copine un après-midi. A court d'argent, il met en place un plan digne des séries policières.
Le 13 juillet 2012, jour de marché à Guéssihio, village communal de Gagnoa, l’accusé se munit d’une arme blanche (couteau) et tend un guet-apens au détour d’un sentier tortueux.
Malheur pour dame Naby Aminata, elle qui a choisi de passer par cette route où s’est planqué l’accusé pour regagner son campement. Elle est agressée par cet individu qui s’enfuit avec son sachet noir contenant diverses marchandises dont des pagnes.
A la barre, le prévenu affirme : ‘’Mme le juge, je n’ai rien à dire, je reconnais les faits mis à ma charge. J’ai volé le sachet de la femme, je vous demande pardon’’, explique-t-il pour attendrir le tribunal et infléchir en sa faveur une peine moins lourde. Malgré ses aveux, la juge appelle la victime à la barre.
‘’Mme la présidente, ce jeune m’a agressée avec une rare violence. Je rentrais à la maison et il est sorti devant moi, il avait un couteau en main. Aussitôt, il m’a demandé de lui donner de l’argent sous la menace de son arme blanche. Je n’ai pas eu le temps de dire mot, il m’a donné un coup de couteau. Ne voyant aucun passant qui pouvait faire fuir mon agresseur, j’ai décidé de courir, alors il m’a rattrapé et m’a administré un deuxième coup de couteau. Mon sachet est tombé et j’ai pris la fuite’’, a longuement relaté la dame.
Une occasion toute rêvée pour le voleur de disparaître avec le ‘’bon’’ colis de sa victime, relève le tribunal qui constate que Naby Aminata ne s’est pas constituée partie civile. ‘’J’ai reçu deux coups de couteau à cause de mon propre sachet. Je me suis soignée et Dieu merci je suis guérie, aujourd’hui. Je ne veux pas cinq francs de ce type, je suis mère de famille et je le laisse avec sa conscience’’, a-t-elle dit au juge. Le tribunal a fait droit en envoyant son agresseur croupir en prison pour trois bonnes années.
(AIP)
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