Bouaké (Côte d’Ivoire) - Les besoins de la Côte d’Ivoire pour réinsérer 30 000 ex-combattants, sont évalués à plus de 37 milliards de FCFA, a annoncé , jeudi, à Bouaké (379 km au Nord d’Abidjan) le Directeur général de l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintxégration (ADDR), Fidèle Sarassoro.
"En Côte d’Ivoire le coût moyen du processus de réinsertion d’un ex-combattant est autour de 2500 dollars (1 250 000 FCFA)", a déclaré M. Sarassoro au cours d’une conférence de presse à l’issue d’une série de visites sur les sites accueillant des ex-combattants à Bouaké, l’ex-fief de la rébellion des Forces nouvelles.
Créée en 2012, l’ADDR assure avoir réussi l’intégration dans la vie civile de 60% des 74.000 ex-combattants, soit plus de 44.000 personnes. "A ce jour nous avons pu réinsérer plus de 44 000 ex-combattants et il reste près de 30 000 ", a-t-il ajouté en présence des diplomates et partenaires techniques qui accompagnent la Côte d’Ivoire dans ce processus. L’intégration des 30 000 personnes coûtera un peu plus de 37 milliards FCFA.
Selon Fidèle Sarassoro, "au regard de l’engouement" des autorités politiques et des partenaires, sa structure ambitionne d’achever ce processus en juin 2015. 26.000 armes, notamment des (fusils d’assaut) Kalachnikov, des obus, des grenades, ainsi que 650.000 munitions, avaient été collectées en deux ans en Côte d’Ivoire, dans le cadre de ce processus de désarmement.
La patronne de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), Aïchatou Mindaoudou a estimé la semaine dernière à Abidjan que "le pays s’achemine vers les élections en 2015" et qu’il "est important (...) de créer les conditions d’une situation sécuritaire plus calme et plus rassurante".
LS/APA
"En Côte d’Ivoire le coût moyen du processus de réinsertion d’un ex-combattant est autour de 2500 dollars (1 250 000 FCFA)", a déclaré M. Sarassoro au cours d’une conférence de presse à l’issue d’une série de visites sur les sites accueillant des ex-combattants à Bouaké, l’ex-fief de la rébellion des Forces nouvelles.
Créée en 2012, l’ADDR assure avoir réussi l’intégration dans la vie civile de 60% des 74.000 ex-combattants, soit plus de 44.000 personnes. "A ce jour nous avons pu réinsérer plus de 44 000 ex-combattants et il reste près de 30 000 ", a-t-il ajouté en présence des diplomates et partenaires techniques qui accompagnent la Côte d’Ivoire dans ce processus. L’intégration des 30 000 personnes coûtera un peu plus de 37 milliards FCFA.
Selon Fidèle Sarassoro, "au regard de l’engouement" des autorités politiques et des partenaires, sa structure ambitionne d’achever ce processus en juin 2015. 26.000 armes, notamment des (fusils d’assaut) Kalachnikov, des obus, des grenades, ainsi que 650.000 munitions, avaient été collectées en deux ans en Côte d’Ivoire, dans le cadre de ce processus de désarmement.
La patronne de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), Aïchatou Mindaoudou a estimé la semaine dernière à Abidjan que "le pays s’achemine vers les élections en 2015" et qu’il "est important (...) de créer les conditions d’une situation sécuritaire plus calme et plus rassurante".
LS/APA