Bouaké - L’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (ADDR), selon son directeur général, Fidèle Sarassoro, enregistre un bilan positif, deux années après avoir débuté ses activités.
Se livrant, jeudi à Bouaké, à un commentaire sur les activités de sa structure, M. Sarassoro a estimé que le bilan du processus de réintégration des ex-combattants est positif, eu égard à un contexte favorable qui a été bénéfique pour cette opération.
" Je dirai que c’est un bilan positif. D’ailleurs, ce séminaire a attesté qu’il y a eu des progrès considérables en Côte d’Ivoire, en matière de DDR. Nous avons bénéficié d’un contexte favorable", a affirmé Fidèle Sarassoro.
Selon le responsable de l’ADDR, cette avancée approuvée par les partenaires et les participants à ce séminaire international émane de quelques conditionnalités qui ont permis à l’opération d’avoir le vent en poupe, en dépit des difficultés rencontrées.
Il y a eu, premièrement, une forte volonté politique, au plus haut de l’Etat. Deuxièmement, l’appropriation nationale, avec une expertise nationale qui a pu être mise au service du processus DDR. Troisièmement, il y a eu une réforme du secteur de la sécurité qui est en cours et qui favorise justement le DDR.
Quatrièmement, il y a un processus de cohésion sociale et de réconciliation qui est, lui aussi, en cours. Ce qui suscite la confiance des populations qui sont donc plus disposées à déposer leurs armes et à se faire réintégrer et enfin, une économie à forte croissance. Cela veut dire qu’il y a des créations d’emplois, a fait savoir M. Sarassoro.
Le directeur de l’ADDR a par ailleurs relevé sa détermination à aller jusqu’à la dimension post-DDR, après avoir inséré les quelque 30000 ex-combattants restant à être pris en compte.
"Nous allons, dès maintenant, nous asseoir avec nos partenaires et définir une feuille de route pour mettre en place les garanties et se donner toutes les chances pour réussir le DDR et le réussir du point de vue total", a-t-il dit.
La Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU, Aïchatou Mindaoudou, s’est félicitée de la particularité du DDR ivoirien à travers la "resocialisation" des ex-combattants qui en tirent un grand bénéfice au profit de la paix dans le pays.
"Nous partageons cette fierté après cette visite de terrain et particulièrement à travers ce processus de resocialisation. Je voudrais féliciter les stagiaires pour la décision prise de déposer les armes pour participer au développement de ce grand pays qu’est la Côte d’Ivoire", a-t-elle indiqué.
Elle a par ailleurs exhorté l’ADDR à redoubler d’effort pour que le processus n’aille pas au-delà de juin 2015, comme souhaité par l’ADDR et ses partenaires.
gak/kkp/kam
Se livrant, jeudi à Bouaké, à un commentaire sur les activités de sa structure, M. Sarassoro a estimé que le bilan du processus de réintégration des ex-combattants est positif, eu égard à un contexte favorable qui a été bénéfique pour cette opération.
" Je dirai que c’est un bilan positif. D’ailleurs, ce séminaire a attesté qu’il y a eu des progrès considérables en Côte d’Ivoire, en matière de DDR. Nous avons bénéficié d’un contexte favorable", a affirmé Fidèle Sarassoro.
Selon le responsable de l’ADDR, cette avancée approuvée par les partenaires et les participants à ce séminaire international émane de quelques conditionnalités qui ont permis à l’opération d’avoir le vent en poupe, en dépit des difficultés rencontrées.
Il y a eu, premièrement, une forte volonté politique, au plus haut de l’Etat. Deuxièmement, l’appropriation nationale, avec une expertise nationale qui a pu être mise au service du processus DDR. Troisièmement, il y a eu une réforme du secteur de la sécurité qui est en cours et qui favorise justement le DDR.
Quatrièmement, il y a un processus de cohésion sociale et de réconciliation qui est, lui aussi, en cours. Ce qui suscite la confiance des populations qui sont donc plus disposées à déposer leurs armes et à se faire réintégrer et enfin, une économie à forte croissance. Cela veut dire qu’il y a des créations d’emplois, a fait savoir M. Sarassoro.
Le directeur de l’ADDR a par ailleurs relevé sa détermination à aller jusqu’à la dimension post-DDR, après avoir inséré les quelque 30000 ex-combattants restant à être pris en compte.
"Nous allons, dès maintenant, nous asseoir avec nos partenaires et définir une feuille de route pour mettre en place les garanties et se donner toutes les chances pour réussir le DDR et le réussir du point de vue total", a-t-il dit.
La Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU, Aïchatou Mindaoudou, s’est félicitée de la particularité du DDR ivoirien à travers la "resocialisation" des ex-combattants qui en tirent un grand bénéfice au profit de la paix dans le pays.
"Nous partageons cette fierté après cette visite de terrain et particulièrement à travers ce processus de resocialisation. Je voudrais féliciter les stagiaires pour la décision prise de déposer les armes pour participer au développement de ce grand pays qu’est la Côte d’Ivoire", a-t-elle indiqué.
Elle a par ailleurs exhorté l’ADDR à redoubler d’effort pour que le processus n’aille pas au-delà de juin 2015, comme souhaité par l’ADDR et ses partenaires.
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