De Yopougon à Port Bouët, en passant par les autres communes, la capitale économique ploie de nouveau sous le poids des ordures, en dépit de l’instauration d’une taxe de ramassage des ordures sur les quittances d’électricité. Ce mercredi 5 novembre 2014, nous sommes au marché de la Sicogi de Yopougon. Ici, la cohabitation entre ordures et commerçantes se passe bien. « Ces ordures sont entassées par les vendeuses en attendant que les camions de ramassage passent les prendre. Malheureusement, cela met du temps », explique un client qui a compris la proximité qui unit les femmes aux ordures.
Au camp militaire, toujours dans la commune de Yopougon, des habitants, pour pallier le non-ramassage des ordures, ont créé une décharge au cœur de la cité. À Adjamé, sur le boulevard Nangui-Abrogoua, le décor est le même avec une décharge à ciel ouvert qui jouxte les commerces. Un peu plus loin, en face de l'ex-cinéma Roxy, s’est formée une montagne d’ordures. Avec le retour en force des ordures, les populations s’inquiètent des risques de maladies. Elles pensent que la fermeture de la décharge n’a pas contribué à améliorer la situation.
« Déjà, même avec la décharge d'Akouédo, les ordures jonchaient nos rues. J’imagine un peu la suite avec sa fermeture, d'autant plus que l'État n'a pas communiqué le nom d'un autre site », s'alarme un riverain de la commune de Port Bouët.
Soucieux de la propreté du district d’Abidjan, le gouverneur Beugré Mambé, qui semble avoir entendu les récriminations des Abidjanais, a mené auprès de la chefferie traditionnelle du village d’Akouédo une médiation qui a abouti à la réouverture du site. Le Nouveau Consommateur qui y a fait un tour, le 04 octobre, en a fait le constat en y rencontrant Paulin Aguédé, secrétaire général de la jeunesse du village d'Akouédo. Ce dernier a confié qu'un consensus a été trouvé avec le district d'Abidjan et qu'un sursis de trois mois est accordé pour permettre aux autorités de trouver un nouveau site. Cela suffira-t-il à mettre fin à l’insalubrité à Abidjan ? Vivement des solutions idoines et pérennes.
Julien Djédjé
Au camp militaire, toujours dans la commune de Yopougon, des habitants, pour pallier le non-ramassage des ordures, ont créé une décharge au cœur de la cité. À Adjamé, sur le boulevard Nangui-Abrogoua, le décor est le même avec une décharge à ciel ouvert qui jouxte les commerces. Un peu plus loin, en face de l'ex-cinéma Roxy, s’est formée une montagne d’ordures. Avec le retour en force des ordures, les populations s’inquiètent des risques de maladies. Elles pensent que la fermeture de la décharge n’a pas contribué à améliorer la situation.
« Déjà, même avec la décharge d'Akouédo, les ordures jonchaient nos rues. J’imagine un peu la suite avec sa fermeture, d'autant plus que l'État n'a pas communiqué le nom d'un autre site », s'alarme un riverain de la commune de Port Bouët.
Soucieux de la propreté du district d’Abidjan, le gouverneur Beugré Mambé, qui semble avoir entendu les récriminations des Abidjanais, a mené auprès de la chefferie traditionnelle du village d’Akouédo une médiation qui a abouti à la réouverture du site. Le Nouveau Consommateur qui y a fait un tour, le 04 octobre, en a fait le constat en y rencontrant Paulin Aguédé, secrétaire général de la jeunesse du village d'Akouédo. Ce dernier a confié qu'un consensus a été trouvé avec le district d'Abidjan et qu'un sursis de trois mois est accordé pour permettre aux autorités de trouver un nouveau site. Cela suffira-t-il à mettre fin à l’insalubrité à Abidjan ? Vivement des solutions idoines et pérennes.
Julien Djédjé