Abidjan (Côte d’Ivoire) - Pascal Affi N’guessan,Président du Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir) a déposé, mercredi, devant le Comité de Contrôle, sa candidature à la présidence de son parti pour poursuivre, estime-t-il, le combat de ‘’ la libération de Laurent Gbagbo’’ et ouvrir avec le FPI ‘’la voie d’une nouvelle espérance’’ en Côte d’Ivoire.
‘’L’acte de candidature à ma propre succession est normal et banal, de la part du président en exercice que je suis et qui prépare un congrès électif’’, a déclaré Affi N’guessan pour expliquer les motivations de sa candidature.
Selon lui, sa candidature a une motivation d’ordre ‘’militant’’, qu’est son ‘’appartenance’’ au FPI. Il veut exprimer le ‘’droit qu’a tout militant d’un parti démocratique, de briguer la présidence du Parti s’il remplit les conditions’’. ‘’Le FPI est un parti démocratique’’, rappelle M. Affi.
‘’Mais, au-delà de ce droit et de cette liberté, l’histoire récente de notre pays, la Côte d’Ivoire et les défis que notre parti affronte depuis le 11 avril 2011, imposent trois devoirs qui justifient que je sollicite le suffrage des militants et des militantes pour un autre mandat à la tête du Parti’’, souligne l’ex-Premier ministre.
Affi N’guessan justifie sa candidature par un devoir envers ‘’le Président Laurent Gbagbo’’ qui lui a fait ‘’confiance’’ très tôt, ensuite envers ‘’les militants et militantes du parti’’ à qui appartient le FPI, et enfin un devoir envers la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens pour ouvrir avec le FPI ‘’la voie d’une nouvelle espérance’’ du pays.
Pour M. Affi ce n’est pas un ‘’bon plan’’ de faire appel à Laurent Gbagbo lui-même ‘’comme le réclament quelques camarades’’ pour organiser sa libération.
‘’Peut-on demander à un otage d’organiser sa propre libération ? Je ne le crois pas et je ne l’imagine pas. Ce n’est pas un bon plan : ni pour le Président Gbagbo lui-même, ni pour le FPI, ni pour le pays. C’est à nous qu’incombe cette responsabilité. Nous le devons et nous le pouvons ensemble dans l’unité et dans la solidarité’’ martèle-t-il, appelant au ‘’rassemblement’’ pour les défis de ‘’la libération de Gbagbo’’.
Le FPI ira en congrès les 11, 12, 13 et 14 décembre 2014, pour procéder aux renouvellements de ses instances dont la présidence du parti pour laquelle outre le président sortant Affi N’guessan, la candidature de Laurent Gbagbo, fondateur de ce parti, a été déposée fin octobre par son fils Michel Gbagbo.
HS/ls/APA
‘’L’acte de candidature à ma propre succession est normal et banal, de la part du président en exercice que je suis et qui prépare un congrès électif’’, a déclaré Affi N’guessan pour expliquer les motivations de sa candidature.
Selon lui, sa candidature a une motivation d’ordre ‘’militant’’, qu’est son ‘’appartenance’’ au FPI. Il veut exprimer le ‘’droit qu’a tout militant d’un parti démocratique, de briguer la présidence du Parti s’il remplit les conditions’’. ‘’Le FPI est un parti démocratique’’, rappelle M. Affi.
‘’Mais, au-delà de ce droit et de cette liberté, l’histoire récente de notre pays, la Côte d’Ivoire et les défis que notre parti affronte depuis le 11 avril 2011, imposent trois devoirs qui justifient que je sollicite le suffrage des militants et des militantes pour un autre mandat à la tête du Parti’’, souligne l’ex-Premier ministre.
Affi N’guessan justifie sa candidature par un devoir envers ‘’le Président Laurent Gbagbo’’ qui lui a fait ‘’confiance’’ très tôt, ensuite envers ‘’les militants et militantes du parti’’ à qui appartient le FPI, et enfin un devoir envers la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens pour ouvrir avec le FPI ‘’la voie d’une nouvelle espérance’’ du pays.
Pour M. Affi ce n’est pas un ‘’bon plan’’ de faire appel à Laurent Gbagbo lui-même ‘’comme le réclament quelques camarades’’ pour organiser sa libération.
‘’Peut-on demander à un otage d’organiser sa propre libération ? Je ne le crois pas et je ne l’imagine pas. Ce n’est pas un bon plan : ni pour le Président Gbagbo lui-même, ni pour le FPI, ni pour le pays. C’est à nous qu’incombe cette responsabilité. Nous le devons et nous le pouvons ensemble dans l’unité et dans la solidarité’’ martèle-t-il, appelant au ‘’rassemblement’’ pour les défis de ‘’la libération de Gbagbo’’.
Le FPI ira en congrès les 11, 12, 13 et 14 décembre 2014, pour procéder aux renouvellements de ses instances dont la présidence du parti pour laquelle outre le président sortant Affi N’guessan, la candidature de Laurent Gbagbo, fondateur de ce parti, a été déposée fin octobre par son fils Michel Gbagbo.
HS/ls/APA