Des mois qu'il hésite à passer outre la consigne de son parti, le PDCI, et à se présenter à la présidentielle de 2015 face à Alassane Ouattara. Le pouvoir, Charles Konan Banny en rêve, et son âge ne lui permet pas d'attendre 2020. Portrait d'un ambitieux.
Les lumières scintillent sur son élégant boubou bleu. Charles Konan Banny est sur le devant de la scène et il aime ça. Un micro à la main, il entonne le premier couplet de Non, je ne regrette rien, d'Édith Piaf. Un karaoké improvisé pour agrémenter un délicieux dîner mondain donné, en cette fin octobre, dans les jardins de sa résidence de Morofê, à Yamoussoukro. Les frères aînés de l'ancien Premier ministre, Jean (ministre de la Défense sous Houphouët-Boigny) et François (un général formé à Saint-Cyr), se sont joints aux invités.
Il y a, ce soir-là, du beau monde : des anciens chefs de gouvernement maliens et sénégalais, de hauts responsables onusiens, des artistes, des hommes d'affaires et même le père polonais Stanislaw Skuza, le recteur de la basilique Notre-Dame-de-la-Paix. La voix de Charles Konan Banny ne tremble pas : "C'est payé, balayé, oublié... Je me fous du passé !" Le public, amusé, ne s'y trompe pas. Il sait reconnaître la mélodie du pouvoir.
Les lumières scintillent sur son élégant boubou bleu. Charles Konan Banny est sur le devant de la scène et il aime ça. Un micro à la main, il entonne le premier couplet de Non, je ne regrette rien, d'Édith Piaf. Un karaoké improvisé pour agrémenter un délicieux dîner mondain donné, en cette fin octobre, dans les jardins de sa résidence de Morofê, à Yamoussoukro. Les frères aînés de l'ancien Premier ministre, Jean (ministre de la Défense sous Houphouët-Boigny) et François (un général formé à Saint-Cyr), se sont joints aux invités.
Il y a, ce soir-là, du beau monde : des anciens chefs de gouvernement maliens et sénégalais, de hauts responsables onusiens, des artistes, des hommes d'affaires et même le père polonais Stanislaw Skuza, le recteur de la basilique Notre-Dame-de-la-Paix. La voix de Charles Konan Banny ne tremble pas : "C'est payé, balayé, oublié... Je me fous du passé !" Le public, amusé, ne s'y trompe pas. Il sait reconnaître la mélodie du pouvoir.