Les Partenariats Public-Privé, se présentent comme une « alternative novatrice et efficace », autre que les « financements traditionnels » qui permet de mobiliser les fonds et les expertises afin de réaliser les projets d’infrastructures nécessaires au développement des pays africains, a soutenu, jeudi, à Abidjan, le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan à l’ouverture de la 6è Conférence sur les Partenariats Public-Privé (PPP) en Afrique.
Le thème que vous avez retenu à savoir « promouvoir des PPP viables au bénéfice des générations futures » traduit la volonté des organisateurs de faire de cette conférence une véritable plateforme d’échanges d’expériences, un espace de partage et de dialogue entre le secteur public et les opérateurs privés, a déclaré M. Duncan.
Il a profité de cette occasion pour porter une « attention particulière » sur la création et la mise en œuvre de projets en mode Partenariats Public-Privé viables en vue du bien-être des populations. Pour lui, l’accélération de la croissance économique ne peut se faire sans des infrastructures économiques viables et modernes qui répondent aux besoins de la population et des acteurs socio-économiques.
Conscients de ce fait, a expliqué Daniel Kablan Duncan, « les Gouvernements africains ont, au lendemain des indépendances, créé des infrastructures routières, ferroviaires et aéroportuaires pour faciliter les échanges aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des pays, mais, bien sûr, tout cela au prix d’un endettement important voire massif, devenu plus tard insoutenable pour les budgets de ces Etats mis à mal par la crise économique et financière des années 1980 ».
Par ailleurs, il a noté que la plupart des Gouvernements d’Afrique subsaharienne consacrent chaque année près de 6 à 12% de leur Produit Intérieur Brut (PIB) aux infrastructures et en particulier aux routes, à l’eau, à l’énergie, aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et à l’assainissement.
« Les Partenariats Public-Privé semblent se présenter (…) comme une alternative novatrice et efficace, autre que les financements traditionnels qui permet donc de mobiliser les fonds et les expertises afin de réaliser les projets d’infrastructures nécessaires au développement des pays africain », a estimé le Premier ministre Daniel Kablan Duncan.
Dans un tel contexte, marqué par la rareté des ressources publiques, l’alternative était selon lui, d’impliquer les acteurs privés possédant la technologie et les capitaux nécessaires pour faire face à des investissements parfois considérables, dont le financement par les budgets de nos Etats est quasi impossible, en raison des priorités et des contraintes auxquelles les gouvernements de ces pays sont confrontés.
« Pour ce faire, il est nécessaire, voire urgent que nos Etats jouent le rôle qui est le leur, à savoir créer les conditions propices à la participation des acteurs privés au développement, à travers un partenariat gagnant-gagnant entre l’Etat et le secteur privé », a ajouté M. Duncan estimant que «pour réussir ce pari, les Etats africains se doivent d’opérer de profondes réformes structurelles et sectorielles ».
LS/APA
Le thème que vous avez retenu à savoir « promouvoir des PPP viables au bénéfice des générations futures » traduit la volonté des organisateurs de faire de cette conférence une véritable plateforme d’échanges d’expériences, un espace de partage et de dialogue entre le secteur public et les opérateurs privés, a déclaré M. Duncan.
Il a profité de cette occasion pour porter une « attention particulière » sur la création et la mise en œuvre de projets en mode Partenariats Public-Privé viables en vue du bien-être des populations. Pour lui, l’accélération de la croissance économique ne peut se faire sans des infrastructures économiques viables et modernes qui répondent aux besoins de la population et des acteurs socio-économiques.
Conscients de ce fait, a expliqué Daniel Kablan Duncan, « les Gouvernements africains ont, au lendemain des indépendances, créé des infrastructures routières, ferroviaires et aéroportuaires pour faciliter les échanges aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des pays, mais, bien sûr, tout cela au prix d’un endettement important voire massif, devenu plus tard insoutenable pour les budgets de ces Etats mis à mal par la crise économique et financière des années 1980 ».
Par ailleurs, il a noté que la plupart des Gouvernements d’Afrique subsaharienne consacrent chaque année près de 6 à 12% de leur Produit Intérieur Brut (PIB) aux infrastructures et en particulier aux routes, à l’eau, à l’énergie, aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et à l’assainissement.
« Les Partenariats Public-Privé semblent se présenter (…) comme une alternative novatrice et efficace, autre que les financements traditionnels qui permet donc de mobiliser les fonds et les expertises afin de réaliser les projets d’infrastructures nécessaires au développement des pays africain », a estimé le Premier ministre Daniel Kablan Duncan.
Dans un tel contexte, marqué par la rareté des ressources publiques, l’alternative était selon lui, d’impliquer les acteurs privés possédant la technologie et les capitaux nécessaires pour faire face à des investissements parfois considérables, dont le financement par les budgets de nos Etats est quasi impossible, en raison des priorités et des contraintes auxquelles les gouvernements de ces pays sont confrontés.
« Pour ce faire, il est nécessaire, voire urgent que nos Etats jouent le rôle qui est le leur, à savoir créer les conditions propices à la participation des acteurs privés au développement, à travers un partenariat gagnant-gagnant entre l’Etat et le secteur privé », a ajouté M. Duncan estimant que «pour réussir ce pari, les Etats africains se doivent d’opérer de profondes réformes structurelles et sectorielles ».
LS/APA