Abengourou - La célébration par anticipation de la 25e journée internationale des droits de l’enfant, mercredi à Yakassé-Féyassé, a été l’occasion pour l’ONG Vision Nouvelle de sensibiliser les populations de cette localité, située à 30 km d’Abengourou (Est, région de l’Indénié-Djuablin), sur les droits de l’enfant.
Le président de cette organisation non gouvernementale de promotion des droits de l’enfant, Yao Kouakou, a exhorté les habitants de Yakassé-Féyassé à agir pour protéger les droits des enfants en refusant les règlements à l’amiable des cas de violences dont ils sont victimes.
Il a en outre plaidé pour l’instauration de l’éducation sexuelle dans le programme scolaire en Côte d’Ivoire à partir de la maternelle comme le préconisent les psychologues qui estiment que l’éducation sexuelle complète doit commencer très tôt.
La représentante de Save the Children Abengourou, Amélie Digbeu, a abondé dans le même sens que le premier responsable de l’ONG vision Nouvelle en faisant comprendre aux populations de Yakassé-Féyassé que "la promotion et le respect des droits de l’enfant ne doivent pas rester un simple idéal, mais doivent devenir une réalité au quotidien."
Elle a demandé aux hommes et aux femmes de cette sous-préfecture de faire en sorte que leurs enfants puissent jouir de tous les droits que leur confère la Convention internationale des droits de l’enfant adoptée en 1989 et portant notamment sur les droits à la protection, à l’éducation, à la santé et au développement harmonieux.
Mme Digbeu les a aussi exhortés à agir pour combattre les cas de viol, d’exploitation sexuelle, de prostitution forcée, de mutilations génitales féminines, de mariage forcé, de violences domestiques, d’enlèvement et de traite qui constituent des menaces graves contre la santé physique et psychologique des enfants.
"Mobilisons-nous sans trahir nos engagements. La lutte contre les violences sans les œuvres est un crime fait aux générations futures. Ensemble, avançons vers la tolérance zéro conte les violences faites aux enfants", a-telle lancé à l’endroit de son auditoire.
La directrice régionale de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant de l’Indénié-Djuablin a, pour sa part, interpellé les populations de Yakassé-Féyassé sur les souffrances et les injustices faites à ces êtres vulnérables et innocents qui sont parfois écartés du système éducatif, malgré la décision gouvernementale d’instituer l’école gratuite.
Ces enfants, a-t-elle déploré, sont ainsi condamnés à l’analphabétisme, hypothéquant par la même occasion leur avenir.
La représentante de la ministre Anne Ouloto qui a aussi déploré les cas de grossesses en milieu scolaire, a exhorté les parents d’élèves de Yakassé-Féyassé à plus de vigilance pour protéger leurs progénitures contre ce fléau qui peut contribuer à abréger prématurément leur cursus scolaire et compromettre dangereusement leur avenir.
Cette célébration de la 25e journée internationale des droits de l’enfant à Yakassé-Féyassé a également été l’occasion pour les concernés eux-mêmes de sensibiliser leurs parents sur l’impérieuse nécessité de protéger leurs droits.
Ils ont, à travers des poésies et des sketchs, dénoncé les cas d’abus sexuels et de maltraitance dont sont victimes certains d’entre eux.
Sur des pancartes et des banderoles brandies par des écoliers étaient placardés des messages de sensibilisations aussi évocateurs les uns que les autres.
"Ensemble, luttons contre les violences physiques et humiliantes faites aux enfants à l’école et à la maison", "Disons non aux abus et exploitations sexuelles faites aux enfants", "ça suffit la maltraitance des enfants", "Stop les viols et la chicotte des enfants", ce sont quelques messages que l’on pouvait lire.
AIP
Rkk/kp
Le président de cette organisation non gouvernementale de promotion des droits de l’enfant, Yao Kouakou, a exhorté les habitants de Yakassé-Féyassé à agir pour protéger les droits des enfants en refusant les règlements à l’amiable des cas de violences dont ils sont victimes.
Il a en outre plaidé pour l’instauration de l’éducation sexuelle dans le programme scolaire en Côte d’Ivoire à partir de la maternelle comme le préconisent les psychologues qui estiment que l’éducation sexuelle complète doit commencer très tôt.
La représentante de Save the Children Abengourou, Amélie Digbeu, a abondé dans le même sens que le premier responsable de l’ONG vision Nouvelle en faisant comprendre aux populations de Yakassé-Féyassé que "la promotion et le respect des droits de l’enfant ne doivent pas rester un simple idéal, mais doivent devenir une réalité au quotidien."
Elle a demandé aux hommes et aux femmes de cette sous-préfecture de faire en sorte que leurs enfants puissent jouir de tous les droits que leur confère la Convention internationale des droits de l’enfant adoptée en 1989 et portant notamment sur les droits à la protection, à l’éducation, à la santé et au développement harmonieux.
Mme Digbeu les a aussi exhortés à agir pour combattre les cas de viol, d’exploitation sexuelle, de prostitution forcée, de mutilations génitales féminines, de mariage forcé, de violences domestiques, d’enlèvement et de traite qui constituent des menaces graves contre la santé physique et psychologique des enfants.
"Mobilisons-nous sans trahir nos engagements. La lutte contre les violences sans les œuvres est un crime fait aux générations futures. Ensemble, avançons vers la tolérance zéro conte les violences faites aux enfants", a-telle lancé à l’endroit de son auditoire.
La directrice régionale de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant de l’Indénié-Djuablin a, pour sa part, interpellé les populations de Yakassé-Féyassé sur les souffrances et les injustices faites à ces êtres vulnérables et innocents qui sont parfois écartés du système éducatif, malgré la décision gouvernementale d’instituer l’école gratuite.
Ces enfants, a-t-elle déploré, sont ainsi condamnés à l’analphabétisme, hypothéquant par la même occasion leur avenir.
La représentante de la ministre Anne Ouloto qui a aussi déploré les cas de grossesses en milieu scolaire, a exhorté les parents d’élèves de Yakassé-Féyassé à plus de vigilance pour protéger leurs progénitures contre ce fléau qui peut contribuer à abréger prématurément leur cursus scolaire et compromettre dangereusement leur avenir.
Cette célébration de la 25e journée internationale des droits de l’enfant à Yakassé-Féyassé a également été l’occasion pour les concernés eux-mêmes de sensibiliser leurs parents sur l’impérieuse nécessité de protéger leurs droits.
Ils ont, à travers des poésies et des sketchs, dénoncé les cas d’abus sexuels et de maltraitance dont sont victimes certains d’entre eux.
Sur des pancartes et des banderoles brandies par des écoliers étaient placardés des messages de sensibilisations aussi évocateurs les uns que les autres.
"Ensemble, luttons contre les violences physiques et humiliantes faites aux enfants à l’école et à la maison", "Disons non aux abus et exploitations sexuelles faites aux enfants", "ça suffit la maltraitance des enfants", "Stop les viols et la chicotte des enfants", ce sont quelques messages que l’on pouvait lire.
AIP
Rkk/kp